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Le Plan épargne retraite : Gros plan sur le nouveau produit de la loi PACTE

Désormais en place depuis plus de deux ans, le PER est un produit d’épargne retraite qui a si séduire un très grand nombre d’actifs français grâce à sa simplicité et à sa souplesse. Il est en effet beaucoup plus simple que les anciens produits comme le PERP, l’article 83 ou encore le contrat Madelin, puisqu’il les regroupe en un seul et même contrat. Le but étant de pousser les Français à épargner pour leurs vieux jours et ainsi s’assurer un certain niveau de vie une fois à la retraite.

 

Comment définir le PER ?

Le PER constitue en effet un tout nouveau système d’épargne axé sur la préparation de la retraite et est le dénouement de la loi PACTE voté en avril 2019. Le PER est commercialisé depuis maintenant plus de deux ans et est le seul contrat retraite sur le marché depuis 2020. On peut également définir le PER comme une enveloppe fiscale permettant aux actifs qui y souscrivent de se constituer un complément de revenus pour la retraite et qui viendra compléter la pension de retraite de base.

Le nouveau Plan Épargne Retraite est équipé de règles similaires en ce qui concerne les différents modes de gestion, de sortie, de transfert, ou encore au niveau de la fiscalité.

Pour un contrat PER, on compte trois compartiments distincts :

 

Les trois compartiments du PER.
Les trois compartiments du PER.

 

  • 1er compartiment : basé sur les versements volontaires de l’épargnant ;
  • 2ᵉ compartiment : basé sur l’épargne salariale ;
  • 3ᵉ compartiment : basé sur les versements obligatoires (dans le cadre des PER obligatoires)

Il est a noté que le premier compartiment concernent le PER individuel (PERin) tandis que les deux autres concerne les PER dans le cadre de l’entreprise.

Ces trois compartiments se basent sur des éléments déjà existant qui sont :

  • PERin qui prend la place du PERP et du contrat Madelin ;
  • PER collectif qui remplace l’ancien PERCO en entreprise ;
  • PER obligatoire qui remplace l’ancien article 83 en entreprise.

Lorsque l’on souscrit à un Plan Épargne Retraite, ce dernier peut-être être assimilé à un contrat d’assurance ou à un contrat dit “compte titre”.

Il est par ailleurs possible de souscrire à un PER en passant par différents acteurs tels que :

 

Les types d'établissements financiers qui commercialisent le PER.
Les types d’établissements financiers qui commercialisent le PER.

 

En effet, le Plan Épargne Retraite est commercialisé par les acteurs cités ci-dessus, auxquels nous pouvons ajouter les établissements bancaires.

 

Vous pouvez comparer et analyser les différents contrats PER présents sur le marché en utilisant dès maintenant notre comparateur PER.

 

Pourquoi la loi PACTE institue un nouveau contrat d’épargne retraite en France ?

Le PER a été créé dans le but d’harmoniser les systèmes de retraite précédents dans un cadre commun afin de faciliter le développement d’une épargne retraite capitalisée, ceci dans le but de compléter les régimes de retraite obligatoires par répartition. C’est un produit d’épargne à vocation généraliste, alors qu’à ce jour les différents produits s’adressent à des publics spécifiques avec des règles spécifiques : le Perp (Plan d’Épargne Retraite Populaire) pour le patrimoine imposable, Madelin pour le TNS et les agriculteurs, les salariés, les seniors Section 83 pour les cadres ou dirigeants, Le Perco (Plan d’Épargne Retraite Collectif) s’applique aux salariés des entreprises ayant mis en place une convention collective pour la retraite en passant par la souscription)à un PERcol.

De manière indirecte, le PER a pour objectif de participer au financement de l’économie française en passant par la constitution d’une épargne sur le long terme qui sera investie en partie sur les actions d’entreprises.

Aujourd’hui, le gouvernement a pour objectif d’obtenir un encours s’élevant à peu près à 300 milliards d’euros avant la fin du mandant d’Emmanuel Macron, c’est-à-dire d’ici mai 2022, en ce qui concerne l’épargne retraite en France.

 

Vous pouvez découvrir les contrats PER commercialisés et les analyser en utilisant dès à présent notre comparateur PER.

 

Les trois catégories de PER sur le marché : explications

Le Plan Épargne Retraite individuel (PERin)

Le PERin est l’un des trois types de contrat PER existants et commercialisés depuis octobre 2019. Il est ouvert à l’ensemble de la population, sans aucune condition de revenus, d’âge ou de situation professionnelle. L’épargnant qui souscrit à un contrat PER peut procéder à des versements volontaires qui seront soit libres, soit programmés, et cela, sans aucune condition de montant.

On peut définir le PERin comme un contrat facultatif permettant la constitution d’une épargne sur le long terme tout en offrant des avantages fiscaux au titulaire du contrat. Pour en apprendre davantage sur le régime fiscal du PER individuel, vous pouvez consulter notre étude sur le sujet.

 

Le Plan Épargne Retraite d’entreprise collectif (PERcol)

Produit de retraite mis en place dans le cadre de l’entreprise, le PERcol est facultatif et peut être alimenté de différentes manières telles que :

  • Versements facultatifs en provenance de l’épargne salariale (c’est-à-dire la participation aux bénéfices, l’intéressement, etc.) ;
  • Versements sur la base du volontariat ;
  • Versement dits obligatoires effectués par l’employeur ainsi que par le salarié (dans le cas d’un PER obligatoire).

Lorsqu’un chef d’entreprise met en place un PER collectif, ce dernier est ouvert à l’ensemble des salariés, néanmoins, il peut y avoir une condition d’ancienneté qui ne peut pas dépasser les trois mois.

Vous pouvez en apprendre plus sur le PER en entreprise en parcourant notre étude sur le sujet.

 

Le Plan Épargne Retraite obligatoire (PERo)

Prévu dans le cadre de l’entreprise, le PER obligatoire est disponible pour tous les salariés ou peut être réservé par l’employeur à une certaine catégorie d’entre eux (les cadres, les non-cadres, etc.). En revanche, les salariés qui sont concerné sont obligés de souscrire à ce contrat qui offre des avantages fiscaux intéressants comme les deux autres types de PER vus précédemment.

Vous pouvez également approfondir le sujet en parcourant notre article sur le PER obligatoire.

 

Cet article répond à certaines de vos questions, mais pas à toutes ? Pour en apprendre davantage et découvrir les solutions adaptées à vos projets ainsi qu’à votre situation, nous vous invitons à cliquer sur l’onglet “souscrire”. Un conseiller vous recontactera rapidement afin de vous accompagner dans vos démarches et vous assurer un suivi de qualité.

 

 

Les différents dispositifs et modalités du PER

Trois nouvelles solutions d’épargne retraite sont commercialisées depuis le 1er octobre 2019. Ils ont pour but de remplacer les dispositifs d’épargne mis en place précédemment tels que la loi Madelin, le régime Préfon, etc. Il s’agit d’un dispositif individuel appelé le Perin ou le PER Individuel qui remplace les Perp et Madelin ; et de deux dispositifs d’entreprise, le PER d’entreprise collectif (le Percol) et le PER d’entreprise catégoriel (Le Percat) ils succèdent au Perco ainsi qu’à l’article 83.

Les épargnants ayant des anciens contrats d’épargne retraite ouvert peuvent les transférer sur leur nouveau PER afin d’unifier leur épargne, ils peuvent également continuer d’alimenter leurs plans existant sans les transférer.

À partir de juin 2022, ces 3 placements devront être plus transparents au niveau de leurs frais de gestion. Les acteurs commercialisant le PER devront indiquer sous forme d’un tableau standard les frais de leur contrat sur leur site internet. Ce tableau sera établi par les acteurs commercialisant le PER et par le ministère de l’Économie. Le but de cette plus grande transparence est de faire jouer la concurrence en permettant aux souscripteurs de comparer les frais des différents contrats disponible sur le marché.

 

Les 3 dispositifs du PER

 

Le PER Individuel (Perin)

Le PER Individuel est un contrat sur le long terme ouvert à tous que vous soyez salarié, profession libérale, artisan, commerçant, exploitant agricole, fonctionnaire ou travailleur non salarié. Il substitue les anciens contrats de retraite individuel. Le Perin est une solution d’épargne qui peut -être : un contrat compte-titre/bancaire ou un contrat d’assurance. Il permet au souscripteur d’économiser durant sa vie active afin d’obtenir à l’âge de la retraite une rente ou un capital.

Le PER d’entreprise collectif (Percol)

Le Percol est non obligatoire et est proposé à tous les salariés. C’est une solution d’épargne se déroulant sur le long terme qui vous donne la possibilité à l’aide de votre entreprise d’économiser durant votre vie active afin d’obtenir un capital ou une rente à l’âge de la retraite.

Le PER d’entreprise catégoriel (Percat)

Le PER d’entreprise catégoriel instauré par la loi PACTE remplace les actuels articles 83. Il est ouvert à l’ensemble des salariés d’une entreprise ou bien réservé à une certaine catégorie (selon la rémunération, cadre et non cadre, etc.). Il est obligatoire pour les salariés désignés. Le Percat vient remplacer l’article 83 et s’adresse généralement aux dirigeants d’entreprise et aux cadres.

Vous souhaitez souscrire à un PER mais vous ne savez pas quel contrat choisir, notre comparateur PER vous permet de comparer les différents contrats présents sur le marché et de sélectionner le plus adapté à vos besoins.

Fiscalité

Afin de rendre le PER attractif et d’inciter les Français à préparer leur retraite, l’état a mis en place un avantage fiscal. Lors de l’ouverture d’un contrat PER, l’épargnant à la possibilité de déduire de ses revenus imposables les versements volontaires qu’il effectue sur son PER, et ce, dans la limite des plafonds imposés. L’épargne récupéré sera, en revanche, imposée à la sortie.

 

La sortie du PER

 

Sortie anticipée

Des cas de déblocages anticipés de votre épargne retraite sont prévus. En effet, en cas d’accident de la vie, vous pouvez récupérer tout ou partie de votre épargne afin de pouvoir faire face aux impératifs financiers qui en découle.

Les cas dans lesquels l’épargne peut être récupérée sont :

  • Une invalidité de l’adhérent/enfants/époux ou partenaire de Pacs (Pacte Civil de Solidarité)
  • Décès époux/partenaire de Pacs
  • Situation de surendettement
  • Expiration des droits aux allocations chômage de l’adhérent
  • Cessation de l’activité non salariée suite d’un jugement de liquidation judiciaire.

L’achat de d’une résidence principale permet également un déblocage anticipé de votre plan. Néanmoins, il faut savoir que le capital récupéré étant assujettis à l’impôt sur le revenu, ce dernier sera considérablement imposé s’il se trouve dans un moment au cours duquel ses revenus augmentent.

 

Sortie à l’âge de la retraite

Lors du départ à la retraite l’épargnant a le choix entre trois options :

SORTIE DU PER
SORTIE DU PER
  • Récupérer son épargne retraite en rente
  • Récupérer son épargne retraite en capital total ou fractionné
  • Récupérer son épargne retraite en rente et en capital

Afin d’en savoir plus sur la fiscalité et les caractéristiques des différents modes de sortie de l’épargne retraite nous vous invitons à consulter nos articles en lien avec ces thématiques.

 

En conclusion, le PER se décompose en 3 dispositifs : le PER Individuel (Perin), le PER d’entreprise collectif (Percol) et le PER d’entreprise catégoriel (Percat). Ces 3 derniers disposent d’un avantage fiscal qui consiste en une économie d’impôt pour l’épargnant durant sa phase d’épargne. La sortie du PER peux se faire de différentes manières, soit au moment de la retraite, soit dans un des cas d’accident de la vie ou pour l’acquisition d’une résidence principale, c’est ce qu’on appelle le déblocage anticipé de l’épargne. Enfin la sortie de votre épargne que peut s’effectuer sous plusieurs formes : en capital, en rente ou encore un mix des deux.

Vous désirez en apprendre plus sur les multiples facettes du PER, nous vous invitons à vous rapprocher d’un de nos conseillers via l’onglet “souscrire”afin qu’il puisse vous informer.

L’épargne retraite : on vous l’explique !

La retraite est aujourd’hui l’un des principaux centres d’intérêt des travailleurs français. Les questions soulevées par ce sujet peuvent aussi bien concerner des problématiques sociales, budgétaire et fiscales qu’économiques.

Les individus se demandent alors ce que peut apporter un changement de régime social et les incidences que ces modifications pourraient avoir sur le système de retraite. D’autres, s’inquiètent des conséquences d’une interruption d’activité sur le montant des pensions. Les dernières réformes ont déséquilibré les régimes de retraite, engendrant des grèves ou autres manifestations des fonctionnaires, salariés du secteur privé ou travailleurs indépendants.

Les termes et modalités de calcul sont, pour la majorité, très complexes.

Seulement, les calculs aujourd’hui ne permettront pas d’avoir une idée précise de ce que sera la retraite dans le futur. À cela, plusieurs raisons :

  • les modalités de calcul sont complexes, donc il est difficile d’appréhender l’ensemble des éléments constitutifs d’une retraite ;
  • les évolutions législatives se succèdent et font qu’il est impossible de connaître les règles plus de six ans à l’avance ;
  • les modes de réévaluation de la retraite sont annuels et fluctuent selon la conjoncture économique et les politiques des gouvernements.

Dans un premier temps, nous verrons les grands principes du système de retraite français avant de nous intéresser aux modalités de calculs de pensions des régimes de retraite obligatoire. Et enfin, nous ferons le tour des divers produits d’épargne retraite répondant aux principes de la capitalisation, produits devenus indispensables face à l’avenir incertain du système des retraites.

 

 

Principes du système de retraite en France

 

 Système de base de la répartition

 

La retraite par répartition fonctionne sur la redistribution : les cotisations versées par les actifs actuels sont immédiatement reversées et réparties entre les retraites d’aujourd’hui.

Les générations futures se substitueront alors aux actifs actuels lorsque ces derniers seront en âge de prendre leur retraite. Ce système est donc fondé sur un principe de solidarité entre les assurés, mais aussi et surtout entre les générations. Il protège contre les aléas de l’économie, puisque les cotisations sont redistribuées aux retraités, et permet ainsi de donner une dimension sociale aux retraites en tenant compte de certaines situations telles que la maladie, la maternité ou le chômage : périodes non travaillées, mais comptabilisées dans le calcul du montant de la retraite.

Toutefois, son efficacité repose sur le renouvellement des générations actives. Un déséquilibre démographique ou économique entraîne forcément un déséquilibre financier. La disposition actuelle en est le parfait exemple, puisque nous sommes confrontés à un double phénomène : une hausse du chômage et une baisse du nombre d’actifs alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter du fait de l’allongement de la durée de vie.

La France a donc opté pour un système de retraite obligatoire, mais admet et encourage même de plus en plus une épargne volontaire des Français par le biais de mécanismes facultatifs de retraite par capitalisation.

 

Un financement assuré par des cotisations assises sur les revenus du travail

 

Les retraites sont essentiellement financées par des cotisations sociales versées par l’assuré et, le cas échéant, par son employeur. Elles sont assises essentiellement sur les revenus du travail (salaires, traitements, revenus professionnels).

Toutefois, plusieurs régimes sont financés pour partie par le budget de l’État (et ainsi par l’impôt), tels que le régime agricole ou celui des agents de l’État. Ces cotisations représentent souvent un pourcentage très élevé prélevé sur les revenus d’activité. Il doit alors faire l’objet d’une acceptation du plus grand nombre afin de ne pas susciter des contestations qui pourraient mettre à mal ce système de répartition.

C’est pourquoi d’autres leviers de financement ont depuis été activés. Aux cotisations sociales salariales et patronales s’ajoutent désormais un certain nombre de ressources d’ordre fiscal, telles que l’affectation d’une fraction de la CSG ou les prélèvements sur les produits du patrimoine et des placements.

 

Une redistribution solidaire

 

La redistribution solidaire peut être effectuée sous différentes formes :  

 

Division de la redistribution solidaire
Division de la redistribution solidaire

 

Entre les individus

Le système de retraite français tient compte de la situation familiale du retraité, avec des majorations aux parents, ou en permettant de reverser une partie de la retraite d’un titulaire décédé à son conjoint survivant. Certaines périodes non travaillées (maladie, maternité, chômage) sont également assimilées à des périodes actives.

Dans ce même esprit, le système français accorde une allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), anciennement appelée « Minimum vieillesse », qui correspond à un montant minimum de ressources garanti à tout résident, même s’il n’a pas du tout ou pas suffisamment cotisé à un régime obligatoire (au 1er janvier 2020, elle est de 903,20 euros mensuels pour une personne seule et de 1 402,22 euros pour les concubins et les couples mariés ou liés par un Pacs). Un minimum contributif peut également être attribué pour toute personne ayant cotisé, mais sur de faibles revenus (642,93 euros par mois au 1er janvier 2020). Ce montant sera majoré pour les assurés ayant cotisé au minimum pendant 120 trimestres (702,55 euros).

 

Entre les régimes de retraite

Le mécanisme de la compensation démographique permet des transferts de cotisations entre les régimes présentant le meilleur ratio cotisants/retraités et ceux en présentant un moins bon. Par exemple, le système a permis d’assurer le versement des retraites des mineurs ; les entreprises minières ayant réduit fortement leurs effectifs, et donc le nombre de cotisants, pour un nombre toujours important de retraités.

Toutefois, ces mécanismes de solidarité sont aujourd’hui fragilisés du fait d’un déséquilibre croissant des comptes des caisses de retraite. Pour endiguer ce phénomène, plusieurs réformes ont été mises en œuvre avec pour objectif de maintenir un certain équilibre des retraites par répartition et assurer leur financement.

Le système de retraite français comporte trois strates distinctes, avec :

  • Les régimes de base obligatoires.
  • Les régimes complémentaires obligatoires.
  • Des formes d’épargne retraite collective ou individuelle.

L’ouverture d’un contrat tel que le PER est de ce fait recommandé pour vous permettre de vous assurer une retraite sereine, pour connaître les différents PER sur le marché, nous vous invitons à utiliser notre comparateur PER.

 

Régimes obligatoires en France

 

Régimes de base obligatoires 

 

Ces régimes, appelés « retraite de la Sécurité sociale », concernent les salariés (du privé, agricoles, de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux, des régimes spéciaux) et les non-salariés.

Il existe différents régimes fonctionnant par répartition, décomptant des droits en trimestres, et les cotisations, comme les retraites, sont assises sur une base réglementaire (plafond de la Sécurité sociale pour les salariés ou traitement hors primes pour les fonctionnaires).

La pension constitue alors le socle de la retraite que perçoit toute personne ayant exercé une activité professionnelle. Pour en bénéficier, l’assuré doit atteindre un âge minimal dit « âge légal ». Il est normalement impossible de demander la liquidation de sa retraite de base avant cet âge.

La loi du 9 novembre 2010 a eu pour objet la mise en place d’un nouvel âge légal de départ à la retraite (62 ans pour les personnes nées à partir de 1956), ainsi qu’un nouvel âge pour une retraite à taux plein (67 ans pour cette même génération).

Les règles de liquidation des retraites de base prévoient qu’à compter d’un certain âge, même un assuré qui ne remplirait pas toutes les conditions d’une retraite à taux plein pourrait en bénéficier. Ainsi, à partir de 67 ans, un assuré n’ayant pas cotisé le nombre de trimestres nécessaire pourra partir à la retraite sans pénalité.

Même en partant avec une retraite à taux plein, il faut savoir que vos revenus seront en forte baisse, nous vous invitons donc à utiliser notre comparateur PER afin de trouver le contrat PER qui vous permettra de compléter cette perte de revenus.  

 

Régimes complémentaires obligatoires 

 

Les régimes complémentaires originellement créés pour les seuls cadres, puis élargis à l’ensemble des assurés, ont pour but de compléter les pensions servies par les caisses de retraite de base. Ces régimes sont multiples et concernent les mêmes assurés que ceux des régimes de base.

Pour les salariés, le régime de base et le régime complémentaire sont gérés par deux organismes distincts (par exemple, la CNAV et une caisse ARRCO), voire trois pour les cadres (avec la caisse AGIRC). En sachant qu’à présent l’AGIRC et l’ARCCO ne forme désormais qu’un seul et même caisse. Pour les non-salariés, la même caisse gère souvent le régime de base et le régime complémentaire (anciennement RSI pour les artisans et commerçants, aujourd’hui remplacé par la Sécurité Sociale des Indépendants rattachée à la Sécurité Sociale).

Contrairement au régime de base, qui se traduit par l’acquisition de trimestres, les régimes complémentaires mettent en place un système dit « par points ». Pour autant, il ne faut pas s’y tromper, car ces régimes reposent également sur un mécanisme de répartition.

L’assuré acquiert des points durant sa période d’activité dont le total lui permettra de recevoir une ou plusieurs pensions complémentaires.

 

Régimes supplémentaires

 

Produits de retraite collectifs

 

PEE et PERCO : plans d’épargne salariale

 

Ces plans d’épargne retraite sont créés dans les entreprises et mis à disposition des salariés de cette dernière. La gestion « pilotée » est le mode de gestion par défaut des sommes versées volontairement par le salarié. Une fois mis en place en entreprise, ces contrats sont ouverts à tous les salariés ayant au moins trois mois d’ancienneté.

Le PERCO, quant à lui est mis en place après un vote à la majorité des deux tiers du personnel sur un projet de l’employeur (et non plus par accord d’entreprise). Il faut savoir que les modalités de fonctionnement du PERCO répondent aux mêmes principes que ceux du PEE. Cependant, il était impossible pour l’entreprise de souscrire à un PERCO sans avoir au préalable un PEE. Ce n’est plus le cas depuis le vote de la loi PACTE en 2019.

Ces PER peuvent être alimentés :

  • par les versements volontaires des salariés, avec un maximum du quart de la rémunération annuelle, plafonné au quart du plafond annuel de la Sécurité sociale ;
  • par les sommes provenant de l’intéressement ou de la participation aux résultats de l’entreprise ;
  • par la monétisation de certains jours de congé placés ou non dans un compte épargne temps.

 

Enfin, l’employeur peut verser des sommes qui augmenteront le capital investi et ainsi la rentabilité de l’épargne. Il s’agit en tout état de cause d’un abondement facultatif sur les sommes versées par le salarié.

Les sommes versées sont bloquées pour une durée minimale de 5 ans pour le PEE ou jusqu’au départ à la retraite pour le PERCO, sauf cas de déblocage anticipé.

Pour le PEE, la demande de déblocage anticipé doit être présentée 6 mois après qu’un des faits suivants soit intervenu

  • Mariage.
  • Naissance ou adoption d’un troisième enfant, puis de chaque enfant suivant.
  • Divorce ou jugement de séparation ou rupture d’un contrat de Pacs si le salarié a la garde d’au moins un enfant mineur.
  • Invalidité de 3e catégorie correspondant à une incapacité d’au moins 80 % (du salarié, de son conjoint ou d’un enfant).
  • Décès (du salarié ou de son conjoint).
  • Cessation d’activité (fin de contrat à durée déterminée, démission, licenciement, départ ou retraite).
  • Création ou reprise d’entreprise par le salarié ou son conjoint.
  • Acquisition de la résidence principale.
  • Surendettement.
  • Jugement de liquidation judiciaire ou de fermeture définitive de l’entreprise.
  • Invalidité reconnue du bénéficiaire, de ses enfants, de son conjoint ou de la personne liée par un Pacs.
  • Expiration des droits à l’assurance chômage du titulaire du plan.

 

La sortie du PERCO est possible en rente viagère ou en capital, ce qui le rapproche plus d’un placement classique que d’une épargne retraite. Il faut savoir que même si le salarié quitte l’entreprise, le contrat peut être maintenu. Le titulaire pourra continuer à alimenter son contrat, mais il ne bénéficiera plus de l’abondement de l’ancien employeur.

À échéance, si le titulaire opte pour une sortie en capital, celui-ci sera exonéré d’impôt sur le revenu, contrairement à la rente viagère.

 

Pour conclure, le PEE et le PERCO constituent une épargne salariale qui permettra aux salariés d’accumuler trois avantages : fiscal (exonération à l’entrée et à la sortie), social (exonération de charges) et économique (abondement de l’entreprise et possibilité de sortie en capital).

 

Épargne retraite individuelle

 

En termes d’épargne à titre individuel, on comptait notamment la loi Madelin et le PERP. Or, ces produits retraite ne sont plus commercialisés au profit du nouveau PER Individuel, appelé également PERIN.

 

Concernant le contrat Madelin :

La loi du 11 février 1994 ou loi Madelin, permet aux travailleurs non-salariés non agricoles de se constituer un complément de retraite avec une déduction fiscale des cotisations versées.

Les principaux salariés concernés sont :

  • Les non-salariés relevant de la catégorie des BIC (artisans, commerçants, industriels) et des BNC (profession libérale).
  • Les dirigeants de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés.
  • Le conjoint collaborateur du travailleur non salarié.

Pour en bénéficier, il faut être à jour des cotisations d’assurance maladie et vieillesse. Le signataire doit fournir à l’adhésion une attestation délivrée par ses Caisses d’assurance maladie et vieillesse.

Les primes des contrats sont déductibles et offrent des prestations sous forme de rente viagère. Les sorties en capital sont interdites excepté dans des cas prévus par la loi. Les contrats possèdent une clause de contre-assurance décès qui garantit aux bénéficiaires désignés le versement d’une rente (viagère, temporaire…), ou d’un capital correspondant aux sommes versées si le souscripteur venait à décéder avant la mise en place de la rente.

 

Concernant le PERP :

Le Plan d’épargne retraite populaire (PERP) est un produit d’épargne individuelle ouvert à tous sans condition de situation professionnelle.

Le PERP a pour but la constitution d’un complément de retraite pour le souscripteur. Il s’agit de ce qu’on appelle un mécanisme de retraite par capitalisation sans obligation de versement dans la durée.

La mise en place d’un PERP présente un intérêt au niveau fiscal puisque chaque membre du foyer fiscal peut déduire du revenu net global les versements effectués sur un PERP, ce qui engendre alors un avantage fiscal proportionnel à la tranche marginale d’imposition de l’assuré.

 

Pour conclure, les contrats précédemment cités ne sont plus commercialisés, mais les fonds accumulés dessus peuvent être transféré vers un Plan Épargne Retraite depuis le 1er octobre 2019 et suite au vote de la loi PACTE.

On compte trois types de PER :

  • PER Individuel (PERIN)
  • PER d’entreprise collectif (PERCO) 
  • PER obligatoire (PERO)

 

Il est important de choisir un contrat adapté à votre situation et flexible en fonction des fluctuations économique et sociétales. C’est pourquoi nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet souscrire. Vous serez recontacté rapidement afin de trouver les meilleures solutions de placement avec un devis personnalisé.   

Qu’est ce que le PER Collectif

Qu’est-ce que le Plan d’Épargne Retraite ?

Le PER ou plan épargne retraite instauré par la loi PACTE est commercialisé depuis le 1er octobre 2019. Il est le successeur d’anciennes solutions d’épargne retraite, tels que le Madelin, le PERP etc. Ceux-ci n’étant plus proposés depuis le 1er octobre 2020.
Le PER est un produit d’épargne, c’est-à-dire un dispositif financier qui rapporte des intérêts à l’assuré en contrepartie de l’immobilisation de son placement. Il opère sur le long terme.
Le but du plan épargne retraite est de permettre à l’épargnant d’économiser toute sa vie afin d’obtenir à la retraite son épargne sous forme de capital et/ou de rente.

Il existe 3 formes de PER :

  • Le PER Individuel (PERIN) : il succède aux contrats individuels de retraite de type PERP, Madelin, Préfon… Etant ouvert à tous, il est indépendant de la situation professionnelle : salariés, fonctionnaires, travailleurs indépendants, libéraux ou encore demandeurs d’emploi peuvent en bénéficier. Une limite d’âge est définie dans certains contrats. Le PERIN est une solution épargne sur le long terme, l’adhérent a la possibilité d’effectuer sans condition de montant des versements libres et des versements programmés durant toute la phase d’épargne.
  • Le PER d’entreprise collectif (PERECO) : étant accessible à l’ensemble des salariés de l’entreprise (à condition qu’ils aient une ancienneté d’au moins trois mois maximum) et aux anciens salariés, le PERECO est une solution d’épargne qui est totalement facultative.
  • Le PER d’entreprise obligatoire (PERO) : Mis en place pour l’ensemble des salariés de l’entreprise ou bien pour une certaine catégorie de salariés (selon leurs appartenances aux catégories cadres/non cadres, la rémunération…). Le PERO, à l’inverse du PER collectif est obligatoire pour les salariés visés.

Nous allons aborder de façon plus approfondie le PER d’entreprise collectif.

 

Le PERECO.

 

Qu’est-ce que le Plan d’Épargne Retraite Collectif.

Afin de permettre aux salariés de se constituer une épargne en vue de la retraite, l’entreprise dispose d’un dispositif appelé le plan épargne retraite d’entreprise collectif. C’est un produit d’épargne qui est proposé par votre entreprise.

L’argent cumulé sera reversé aux salariés sous forme de rente et/ou de capital au moment de la retraite. Le Plan d’Épargne Retraite Collectif est un dispositif totalement facultatif.

 

Comment est mis en place le Plan d’Épargne Retraite Collectif ?

Afin de mettre en place un plan d’épargne retraite collectif au sein d’une entreprise, celle-ci doit être constituée d’au minimum un délégué syndical ou un comité d’entreprise. Le Plan d’Epargne Retraite Collectif peut alors être instauré :

  • par convention ou accord collectif de travail,
  • Par le biais d’un accord entre l’employeur et les représentants d’organisations syndicales,
  • par un accord ayant été conclu au sein du comité d’entreprise (CSE)

Si le délégué syndical ou le comité d’entreprise sont absents, la décision de mettre en place un Plan d’Épargne Retraite Collectif revient au dirigeant.

 

À qui s’adresse le Plan d’Épargne Retraite Collectif.

Dans le cas où votre entreprise met en place un PERECO, celui-ci concerne :

  • Tous les salariés de l’entreprise quel que soit le type de contrat de travail (cependant il peut être demandé d’avoir une ancienneté d’au moins 3 mois),
  • Les anciens salariés qui ont quitté l’entreprise pour prendre leur retraite, sous réserve d’avoir réalisé au moins un versement pendant leur activité,
  • Les anciens salariés ayant quitté l’entreprise et n’ayant pas de Plan d’Épargne Retraite Collectif chez leur nouvel employeur.

 

La fiscalité du PERECO.

 

Comment déposer de l’argent sur votre Plan d’Épargne Retraite Collectif ?

Le PERECO est mis en place au sein de votre entreprise dans le but d’y placer les sommes reçus lors de :

  • L’intéressement
  • La participation
  • Les versements volontaires du salarié
  • Les droits monétisés d’un compte épargne temps (CET)
  • Le transfert provenant d’autres plans salariaux

Vous ne pouvez pas verser plus de 25% de votre rémunération annuelle brute sur votre Plan d’Épargne Retraite Collectif. De plus un versement annuel d’au minimum 160 € peut vous être demandé.

À savoir : Votre employeur a la possibilité de verser de l’argent sur ce plan épargne, c’est ce qu’on appelle l’abondement. Néanmoins, votre employeur ne peut pas vous verser plus de 6 483.84 € et ne peut pas verser plus de 3 fois la somme que vous-même avez versé sur votre Plan d’Épargne Retraite Collectif.

 

Où placer votre argent avec le Plan d’Épargne Retraite Collectif ?

Le Plan d’Épargne Retraite Collectif est une solution d’épargne vous permettant de placer votre argent sur des supports financiers selon votre profil d’investisseur (profils plus ou moins risqués).

Ces supports peuvent être :

  • Une société d’investissement à capital variable (SICAV)
  • Un fonds commun de placement d’entreprise (FCPE)

À savoir : il est important qu’au minimum un des fonds permette un certain investissement dans l’économie sociale et solidaire.
Afin de répartir votre épargne entre les différents supports, deux modes de gestion vous seront proposés : la gestion « pilotée », qui est le mode de gestion par défaut de ce contrat d’épargne. Le mode de gestion libre est également disponible.

 

Comment et quand récupérer l’épargne placée sur un Plan d’Épargne Retraite Collectif.

L’épargne constituée sur votre Plan d’Épargne Retraite Collectif est indisponible jusqu’au moment de la retraite. En général, l’épargne est reversée à l’âge de la retraite sous forme de rente viagère et/ou en capital.
Les sommes placées peuvent cependant en cas de situation de force majeure être débloquées de façon anticipée dans les conditions suivantes :

 

Conditions de déblocage anticipé de l'épargne.
Conditions de déblocage anticipé de l’épargne.

 

Dans le cas de l’acquisition d’une résidence principale, il vous est possible de récupérer à 100% votre PER.

 

Quelle est l’imposition du Plan d’Épargne Retraite Collectif ?

Avec le PERECO, en cas de sortie en capital, l’épargnant sera exonéré d’impôt sur le revenu, mais soumis aux prélèvements sociaux (17.27%).

Dans le cas où la sortie se ferait sous forme de rente viagère, l’épargnant sera soumis à l’impôt sur le revenu et aux contributions sociales. Selon la fiscalité des rentes viagères à titre onéreux l’application du barème de l’impôt sur le revenu après un abattement est variable en fonction de l’âge du rentier.

 

Que faut-il retenir du Plan d’Épargne Retraite Collectif.

Le Plan d’Épargne Retraite Collectif est un dispositif totalement facultatif proposé par certaines entreprises à leurs salariés. Il est constitué de versements volontaires cependant aussi de l’épargne salariale (qui peut-être abondé par l’employeur).

Avec le PERECO, deux modes de gestion sont proposés : la gestion pilotée et la gestion libre.

Il est important de prendre en compte que le Plan d’Épargne Retraite Collectif permet en cas de situation de force majeure des conditions de déblocage anticipé de l’épargne.

De nombreux PER sont disponibles sur le marché, afin de les comparer et de déterminer le PER qui répondra au mieux à vos besoins, n’hésitez pas à consulter notre comparateur de PER.
Enfin, si vous souhaitez en apprendre davantage sur une gestion performante et des modalités innovantes du PER, nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire ». Nous reviendrons vers vous rapidement afin de vous apporter les meilleures solutions.

Info Loi Pacte

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