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PER : les règles de transfert

Avant 2019, il existait une multitude de contrats d’épargne retraite. Le Madelin pour les travailleurs non salarié, le Préfon pour les fonctionnaires, l’article 83 pour les entreprises, etc. Chacun avait donc des conditions d’éligibilité qui leur étaient propres et leur nombre élevé pouvait rendre complexe la capitalisation sur la retraite. Il était en effet facile de s’y perdre, rendant dubitatif les Français quant à y souscrire. Parallèlement, la méfiance de ces derniers vis-à-vis du système par répartition de la Sécurité Sociale a été croissante. En effet, ce régime basé sur la solidarité s’est démontré de moins en moins viable alors que le rapport du nombre de cotisants sur le nombre de retraités ne cesse de diminuer. On estime que ce nombre atteindra même un contribuable pour un retraité en 2050, rendant impossible le maintien des pensions. Aujourd’hui, celle de base ne pourvoit que 50 % des derniers revenus perçus durant votre active.

 

Ainsi, pour encourager les Français à épargner pour leur retraite et relancer la consommation, le gouvernement a fait voter la loi PACTE en 2019. Celle-ci a introduit le PER, dispositif révolutionnaire, car simplifiant les produits d’épargne retraite. Effectivement, il regroupe les anciens contrats existants dans trois compartiments distincts, mais au même fonctionnement, le PER individuel, le PER collectif et le PER obligatoire. Si vous décidez d’y souscrire, vous pouvez transférer les capitaux détenus sur un autre de vos contrats d’assurance.

 

Pourquoi procéder à un transfert sur un Plan Épargne Retraite ?

Premièrement, il faut savoir que les transferts sur votre PER peuvent avoir plusieurs origines. Ils peuvent provenir :

  • d’un ancien contrat retraite
  • d’une assurance vie
  • d’un autre PER

 

Si vous possédez un des anciens contrats existants, vous avez la possibilité de transférer vos capitaux sur un PER pour les nombreux avantages qu’il présente :

  • Lorsque vous effectuez des versements volontaires sur votre PER, vous pouvez les prélever directement de votre revenu imposable, donc ne pas payer d’impôt dessus, mais aussi bénéficier mécaniquement d’une déduction d’impôt ! Ce dispositif est très intéressant, notamment lorsque vous êtes lourdement imposé selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, soit entre 30 % et 45 %. Il l’est également quand vous êtes un travailleur non salarié, car le plafond de déductibilité, aussi appelé disponible fiscal, est calculé sur votre bénéfice imposable.
  • Vous pouvez profiter de votre épargne avant la retraite en cas d’accident de la vie, mais aussi, chose qui n’était possible qu’avec le PERCO jusqu’alors, liquider votre plan de manière anticipée pour l’achat de votre résidence principale !
  • Vous avez par ailleurs le choix de liquider votre PER en rente (viagère ou garantie), en capital ou un mélange des deux. Cette possibilité n’existant qu’avec très peu d’autres produits, qui ne proposaient quasiment tous qu’une sortie en rente.
  • Sa portabilité est totale ; vous pouvez transférer votre PER simplement, alors que la portabilité des anciens contrats était souvent limitée.

 

Grâce à sa grande portabilité, vous pouvez effectivement transférer votre PER actuel vers un autre plan épargne retraite, que ce soit entre un PER assurantiel et bancaire, ou même entre deux compartiments différents du PER. Diverses raisons peuvent vous pousser à la faire :

  • vous trouvez que vous payez trop de frais dans votre établissement actuel
  • les plus-values générées par les placements de votre épargne ne vous semblent pas assez importantes ou vous souhaitez investir sur des supports pas proposés par votre assureur/banque
  • vous n’êtes pas content du service clientèle mis en place par l’organisme auprès duquel vous êtes actuellement client
  • vous souhaitez regrouper vos contrats au sein d’un même établissement

 

Vous avez pareillement la possibilité de racheter la valeur de votre assurance vie et la transférer sur un PER. Ce dernier est certes moins souple que l’assurance-vie, car vous ne pouvez pas liquider votre plan dès que vous le souhaitez. Néanmoins, les avantages précédemment cités peuvent vous pousser à le faire, d’autant plus que dans le cas où vous effectueriez votre transfert avant le 1er janvier 2023, vous profiterez d’un doublement de l’abattement de l’assurance vie. Dans ce cas-là, il vous faudra posséder votre contrat depuis au moins huit ans et effectuer le transfert au moins cinq ans avant votre départ à la retraite.

 

Pour découvrir les contrats PER commercialisés à l’heure actuelle, nous vous invitons à utiliser notre comparateur PER !

 

Comment procéder au transfert vers mon PER ?

Si vous souhaitez transférer votre ancien contrat vers un nouveau PER :

  • Vous pouvez le faire simplement en envoyant une lettre au gestionnaire de votre plan, qui s’occupera des formalités, s’il s’agit d’un Perp, d’un Madelin, d’un Préfon ou encore d’un Corem. Ces sommes seront placées dans le compartiment individuel.
  • C’est possible tous les trois ans s’il s’agit d’un ancien PERCO. L’entreprise peut également s’occuper de transférer son ancien PERCO vers un nouveau PERCO, auquel cas, vous n’avez aucune démarche à faire. Ces sommes seront placées dans le bloc collectif.
  • Vous ne pouvez le faire que lorsque vous avez quitté votre entreprise dans le cas d’un contrat article 83. Les sommes issues des versements obligatoires seront transférés dans le troisième compartiment tandis que le reste sera placé dans le deuxième compartiment.

 

Dans le cas d’un transfert entre PER, les démarches similaires :

  • vous devez envoyer une lettre à votre ancien gestionnaire avec le nom de l’établissement auprès duquel vous avez souscrit à votre nouveau plan,
  • il devra sous 3 mois après réception de votre courrier, vous communiquer le montant total de votre PER, appelé encours, qui regroupe capital investi et intérêts réalisés,
  • vous aurez un mois après cela pour renoncer au transfert et passé ce délai, votre gestionnaire aura lui-même un mois pour transmettre vos fonds vers votre nouvel organisme.

 

La procédure peut donc prendre cinq mois maximum.

 

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Quels sont les frais de mon transfert ?

Vous devez prendre en compte différents frais lorsque vous souhaitez transférer votre contrat, que ce soit un des anciens existants ou un PER. Il y a d’abord les frais de transfert, qui varient selon la nature de votre contrat :

  • pour les anciens contrats, ils ne peuvent excéder 5 % de l’encours,
  • pour les transferts entre PER, ils ne peuvent excéder 1 % de l’encours de votre plan et sont nuls lorsqu’ils datent d’au moins de 5 ans.
Tableau des frais de transfert sur un plan épargne retraite.

Il faut également tenir compte des frais d’entrée, des frais de versements, ainsi que des frais de gestion qui, s’ils n’ont pas déjà été prélevés durant l’année de votre transfert, le seront au moment de ce dernier. Toutefois, les transferts entre plan épargne retraite sont exonérés d’IR ainsi que de prélèvements sociaux.

 

Enfin, si souscrire à un PER peut s’avérer être avantageux pour vos finances, il est primordial de ne pas se précipiter. Tous les contrats ne comportent pas les mêmes caractéristiques, ainsi il peut être raisonnable de faire appel à un conseiller avant de se lancer. Pour ce faire, nous vous invitons à cliquer sur l’onglet souscrire, suite à quoi vous serez recontacté dans les plus brefs délais et recevrez un bilan gratuit.

Quelle catégorie de contribuables a le plus intérêt à ouvrir un PER ?

La perte de revenu est l’une des angoisses majeures des Français concernant leurs vieux jours. Et pour cause, le la pension de base ne pourvoit que 50 % du dernier revenu perçu durant la vie active. Pour ceux qui étaient travailleurs non salarié durant leur vie active, cette baisse passe même à 60 %. Pourquoi une telle diminution ? Le régime obligatoire de la retraite de la Sécurité est basée sur un système de répartition, soit le rapport entre nombre de contribuables et celui de retraité. Pourtant, ce rapport n’a cessé de diminuer ces dernières décennies ; on ne prévoit qu’un cotisant pour un retraité en 2050.

 

C’est la raison pour laquelle il est vital d’épargner pour sa retraite. Ce phénomène reste encore marginal en France, avec moins d’un tiers des Français ayant commencé à capitaliser pour leurs vieux jours, selon une étude Altaprofits. Cependant, les personnes saisissant l’intérêt qu’ils peuvent avoir à capitaliser sur leur retraite est croissant. Rien qu’en février 2022, les cotisations sur un contrat d’assurance-vie environnait les 13,2 milliards d’euros. Parallèlement, le nombres de souscripteurs à un PER, ce dispositif introduit par la loi PACTE de 2019, continue d’augmenter.

 

Qu’est-ce que le PER ?

Ce dispositif est une enveloppe de produits, regroupant 3 compartiments, dont un souscrit à titre personnel et deux autres dans votre entreprise. Il vise à remplacer les anciens contrats existants, qui rendaient l’épargne retraite peu accessible par leur nombre et leur complexité.

 

Comment l’alimenter ?

Vous avez la possibilité de l’alimenter grâce à plusieurs types de cotisations :

  • les versements volontaires
  • l’épargne salariale, qui regroupe la participation, de l’intéressement, des fonds sur votre compte épargne temps (CET) ainsi que de l’abondement
  • le transfert d’anciens contrats (Perp, Madelin, Préfon, Corem, etc.)
  • le transfert d’un autre PER
  • le transfert d’une assurance vie

 

Quelle fiscalité ?

La fiscalité de vos versements ne sera pas la même selon leur nature.

  • Les versements volontaires peuvent vous faire bénéficier d’une déduction d’impôt si vous les prélevez depuis de votre revenu avant imposition. Ainsi, non seulement vous ne serez pas taxé dessus, contrairement à pour une assurance-vie, mais votre revenu imposable étant moins important, l’impôt sur le revenu que vous payez le sera aussi mécaniquement moins. C’est pourquoi on parle de déduction et non pas de réduction d’impôt.
  • L’épargne salariale profite également d’une fiscalité attractive. Mis à part la CGS/CRDS, équivalente à 9,7 % de taxation, vos versements effectués au titre de l’épargne salariale sont exonérés d’impôt.
  • Le transfert depuis un ancien contrat que vous détenez peut être ponctionné de maximum 5 % de l’encours de votre contrat, ce qui équivaut au cumul de l’épargne investie et des plus-values réalisées. Si la durée de détention de votre plan est supérieure à 10 ans, vous êtes exonéré de frais de transfert.
  • Le transfert d’un PER vers un autre est relativement simple grâce à sa grande portabilité. Précisément, que ce soit par exemple en entre deux PER individuels, qu’ils soient assurantiels ou bancaires, ou même entre deux compartiments différents du PER, le transfert de votre contrat s’avère possible. Seul le cas du PER obligatoire, avec les versements obligatoires qui y sont stockés, parait un peu particulier. Selon les modalités prévues dans la loi PACTE, les frais de transferts ne peuvent excéder 1 % de l’encours et se révèlent inexistants si vous possédez votre plan depuis au moins cinq ans.
  • Si vous transférez votre assurance-vie vers votre PER, ou plutôt rachetez votre contrat d’assurance-vie pour investir sa valeur dans votre PER, vous pouvez bénéficier d’un avantage non négligeable. En effet, si ce transfert est effectué avant le 1er janvier 2023, vous obtenez un dédoublement de l’abattement de l’assurance-vie, soit au total 9 200e ou 18 400e lorsque vous êtes marié ou pacsé.

 

Le PER, oui, mais pour qui ?

Le PER présente donc de nombreux atouts, mais ils ne seront pas aussi intéressants selon votre situation. Le PER s’avèrera plus avantageux pour vous dans le cas où :

  • vous êtes lourdement imposé, soit 30 %, 41 % ou 45 %
  • vous changez de tranche marginale d’IR à la retraite
  • vous êtes travailleur non salarié (indépendant)
Les 3 conditions pour que le PER vous soit réellement lucratif.

Dans le cas où vous bénéficiez de la déductibilité des versements volontaires (choix par défaut), plus votre tranche du barème progressif de l’impôt sur le revenu sera haute, plus les économies réalisées s’avèreront importantes.

 

De plus, si le gouvernement a mis ce dispositif en place afin de maintenir le niveau de vie des Français à la retraite et relancer la consommation, il a quand même besoin de percevoir des taxes pour financer l’État. Ainsi, les sommes sur lesquelles vous n’avez pas payé d’impôt à l’entrée le seront à la sortie. C’est pourquoi il est primordial de baisser dans le barème de l’IR afin de ne pas reverser tout l’argent économisé au moment des versements.

 

Si vous êtes TNS, vous bénéficiez d’une protection moins accrue que les salariés. Capitaliser pour votre retraite s’avère donc primordial et le PER peut être la solution. En effet, le plafond de déduction, aussi appelé disponible fiscal, est basé sur votre bénéfice imposable, ce qui peut être avantageux, car cela vous donne la possibilité de jouir d’un plafond plus élevé. Par ailleurs, comme il n’existe en théorie pas d’obligation de versement, que ce soit en termes de montant ou de périodicité, cela peut vous arranger les années où vous réalisez un bénéfice moindre.

 

Enfin, s’il n’existe pas de plafond minimum ou maximum pour vos montants, selon le contrat auquel vous souscrivez, l’organisme qui l’émet peut vous en imposer un. En effet, chaque contrat possède des caractéristiques qui leur sont propres, que ce soit pour les versements ou même pour les frais appliqués par l’émetteur du plan.

 

C’est pour toutes ces raisons que nous vous recommandons de faire appel à un de nos conseillers via l’onglet souscrire afin d’obtenir un bilan gratuit et opter pour le contrat PER qui convient le mieux à votre situation.

Existe-t-il un plafond de versement pour un PER ?

L’inflation ne cesse d’augmenter, notamment à cause de la crise économique suite au coronavirus à la crise en Ukraine. Les prix augmentent, mais la hausse des revenus n’est pas assez conséquente pour combler l’écart. Résultat, le pouvoir d’achat des Français diminue et les premiers à en pâtir sont les retraités. Effectivement, c’est pour eux la double peine, alors qu’ils perdent déjà une part de revenu importante une fois à la retraite.

 

Le régime obligatoire de la Sécurité Sociale, qui fonctionne par répartition, ne suffit plus à maintenir leur niveau de vie passé. Le rapport de cotisants sur le nombre de retraités ne cesse de chuter, rendant impossible la continuité de ce système. Aujourd’hui, c’est seulement 50 % de votre dernier revenu durant votre vie active qui vous sont octroyés dans le régime de base.

 

C’est pourquoi beaucoup de Français se tourne vers les produits d’épargne retraite, afin de leur apporter un complément de revenu pour leurs vieux jours. Pour autant, jusqu’à il y a peu encore, la multitude de contrats et leur complexité pouvaient paraître rébarbatives. Dans le but de réformer l’épargne retraite et l’avenir des entreprises, la loi PACTE a été adoptée il y a maintenant trois ans, mettant en place le Plan Épargne Retraite. Cette enveloppe, composée du PER individuel, PER collectif et PER obligatoire, a transformé et simplifié les anciens contrats existants. Mais comment fonctionne-t-il ?

 

Comment alimenter mon PER ?

L’épargne que vous investissez sur votre PER peut prendre plusieurs natures :

  • les versements volontaires
  • l’épargne salariale
  • le transfert de l’épargne investie sur d’autres contrats

 

Les versements volontaires

Comme son nom l’indique, les versements volontaires sont les cotisations que vous versez délibérément sur votre plan. L’avantage de ce type de versements est qu’ils profitent d’atouts fiscaux. Précisément, vous avez la possibilité, et c’est d’ailleurs ce qui est fait par défaut, de prélever ces sommes directement depuis votre revenu.

 

Contrairement à d’autres contrats, comme l’assurance-vie, vous ne payez pas d’impôts sur les investissements faits sur votre PER. En plus de cela, comme votre salaire se trouve réduit par vos versements, vos impôts sont mécaniquement déduits ! Ainsi, ce dispositif est davantage intéressant si vous êtes fortement taxé à l’impôt sur le revenu selon barème progressif. Pour rappel, les tranches d’imposition sont égales à : 0 %, 11 %, 30 %, 41 % et 45 %.

Voici le barème d’imposition sur le revenu.

L’épargne salariale

L’épargne salariale est constituée de :

  • la participation, fraction du bénéfice de l’entreprise redistribué aux salariés
  • l’intéressement, versée selon les performances de l’entreprise
  • les revenus perçus pour vos jours de congés non pris sur votre CET
  • l’abondement versé par votre employeur

 

Vous pouvez certes directement percevoir ces sommes, auquel cas vous serez taxé dessus ou les placer sur votre PER collectif, s’il existe au sein l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Par ailleurs, grâce à la grande portabilité du plan épargne retraite, vous pouvez reverser par la suite ces capitaux sur votre PER individuel.

 

Le transfert d’autres contrats

Comme dit précédemment, la portabilité du PER fait que vous pouvez transférer vos capitaux entre plan facilement et avec des frais modérés. Ceux-ci sont limités à 1 % de l’encours, ce qui comprend l’épargne investie ainsi que les éventuels intérêts réalisés, pour les contrats de moins de cinq ans. Au-delà, les transferts se font gratuitement selon les modalités prévues par la loi PACTE.

 

Vous avez également la possibilité de déplacer l’épargne investie sur un des produits antérieurs au PER :

  • PERP
  • Madelin
  • Préfon
  • PEE
  • Article 83
  • PERCO
  • COREM
  • CRH

 

Enfin, vous avez le choix de racheter votre assurance vie, soit percevoir la somme de l’épargne investie et des plus-values générées, pour la transférer sur un PER. Si vous le faites avant le 1er janvier 2023, vous bénéficiez d’un dédoublement des abattements propres à l’assurance-vie. Prenez néanmoins en compte que vous n’avez pas avec le PER la même souplesse qu’avec l’assurance-vie. À part en cas d’accident de la vie ou pour l’achat de votre résidence principale, vous ne pouvez pas liquider de votre plan pendant votre vie active.

 

Le montant de mes versements est-il plafonné ?

D’après la loi PACTE, il n’existe ni montant minimum ni montant maximum quant à vos versements sur votre PER ! Vous pouvez effectivement épargner autant que vous le souhaitez et à la périodicité voulue. Cependant, il existe bel et bien un plafond, aussi appelé disponible fiscal, pour la déductibilité de vos versements volontaires.

 

Il se calculera selon votre situation professionnelle. Il existe en effet un calcul spécifique pour les TNS. Pour savoir comment connaître son disponible fiscal, vous avez la possibilité de lire nos articles portant dessus.

 

Le disponible fiscal se calcule selon votre statut professionnel.

 

Encore une fois, il n’existe pas de plafond minimum ou maximum pour vos versements, pour autant, selon les clauses de votre contrat, des conditions de montant, notamment pour le premier versement, ainsi que de périodicité peuvent vous être imposées. Il existe désormais une multitude de contrats de plan épargne retraite, alors que le marché s’est profondément développé depuis la mise en place de ce dispositif. Par conséquent, en fonction de votre contrat et de l’assureur qui l’émet, les caractéristiques ne seront pas les mêmes.

 

C’est pourquoi nous vous invitons à contacter un de nos conseillers via l’onglet “souscrire” qui vous fournira un bilan personnalisé gratuit afin de vous aiguiller sur votre choix.

L’investissement de l’épargne sur un PER avant la retraite

Le phénomène de la capitalisation sur la retraite est assez récent en France. Jusqu’ici, le régime par répartition de la Sécurité Sociale suffisait à subvenir aux besoins de chacun, le nombre d’actifs étant supérieur à celui des retraités. Pour autant, les personnes nées durant le baby boom vieillissant et le taux de natalité stagnant à un niveau historiquement bas depuis des décennies, ce système devient de moins en moins viable. C’est aujourd’hui en moyenne 50 % de revenus en moins pour un salarié, pourcentage qui environne même les 60 pour les anciens travailleurs non salariés. Cette situation ne devrait pas s’améliorer pour autant dans les prochaines années ; le rapport de cotisants sur retraités devrait chuter à seulement 1 en 2050.

 

C’est donc pour maintenir le niveau de vie des Français une fois à la retraite que le gouvernement a certaines mesures en place. Cela, c’est notamment traduit par l’introduction du plan épargne retraite, regroupant les anciens contrats dans trois compartiments distincts. Ce nouveau dispositif a particulièrement simplifié le processus d’épargne sur la retraite tout en apportant des avantages significatifs. Par exemple : la possibilité de sortir ses fonds avant sa retraite pour l’acquisition d’une résidence principale ou le fait de bénéficier d’une déduction d’impôt en effectuant des versements dessus.

 

Comment épargner sur mon PER ?

Lorsque vous souscrivez à un plan épargne retraite, vous convenez à l’avance avec votre organisme du montant et de la fréquence à laquelle vous effectuerez vos versements. Ceux-ci peuvent prendre plusieurs natures.

 

Les différents moyens d’alimenter son PER.

 

Les versements volontaires

Les versements dits volontaires correspondent aux versements que vous effectuez de vous-mêmes, que ce soit sur votre PER individuel, collectif ou obligatoire. Le principal atout de ce type de versement est que vous pouvez les déduire directement de votre revenu et par conséquent profiter d’une déduction d’impôt. Le plafond jusqu’auquel vous avez le droit d’user de cet avantage, aussi appelé disponible fiscal, est calculé en fonction de votre statut professionnel, de votre revenu ainsi que du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS). Si vous voulez vous renseigner plus amplement à ce sujet, vous avez la possibilité de parcourir nos articles qui portent sur ce sujet.

 

L’épargne salariale

L’épargne salariale correspond à l’argent perçu et épargné au sein de votre entreprise. Elle peut être alimentée par des versements de différentes natures :

  • la participation, qui est une prime correspondant à une part du bénéfice réalisé par l’entreprise
  • l’intéressement, qui est une prime facultative visant à encourager les salariés d’une entreprise selon ses résultats
  • les droits sur le compte épargne temps (CET), qui est la contrepartie financière des jours de congé non pris (les sommes transférables sur un PER sont plafonnées à l’équivalent de 10 jours par an)
  • l’abondement, qui est une somme versée par l’employeur sur le PERECO ou le PERO selon le montant de l’épargne accumulée par le salarié sur ces mêmes plans

 

L’épargne salariale bénéficie d’avantages fiscaux très lucratifs, ce qui en fait un bon choix de placement.

 

Les versements obligatoires

Les versements obligatoires correspondent aux versements qui vous sont imposé de faire dans le cadre d’un PER obligatoire. La mise en place de ce plan est facultative, mais une fois établi, si vous êtes concerné selon les catégories stipulées dans les clauses du contrat, vous avez obligation d’y participer. Contrairement aux autres types de versements, l’épargne obligatoire ne peut pas être liquidée avant la retraite pour l’achat de votre résidence principale et elle ne peut être sortie que sous forme de rente viagère.

 

Le transfert d’autres contrats

Si vous détenez un des anciens contrats existants comme le PERP, le Préfon ou le Madelin, vous avez la possibilité de transférer les fonds détenus dessus sur votre PER. Vous pouvez également racheter de la valeur de votre assurance vie pour la réinvestir sur votre plan épargne retraite. De plus, jusqu’au 31 décembre 2022 inclus, si votre contrat d’assurance vie est vieux de plus de huit ans, il est transférable sur votre PER et permet un dédoublement des abattements en vigueur. On compte alors  9 200e au lieu de 4 600e si vous êtes célibataire et 18 400e au lieu de 9 200e si vous êtes marié ou pacsé.

 

Enfin, grâce à sa grande portabilité, vous avez la capacité de transférer votre PER vers un autre dans l’éventualité où vous souhaitez rassembler vos contrats auprès d’un même établissement ou même vos capitaux au sein d’un même contrat par exemple.

 

Vous pouvez donc constater qu’il existe de nombreuses manières d’alimenter son plan épargne retraite. Si en théorie il n’existe pas de montant minimum pour vos versements, l’organisme auprès duquel vous souscrivez à votre plan peut toutefois vous imposer certaines conditions. Ces conditions peuvent s’articuler autour du montant ou de la périodicité de vos versements. Par ailleurs, il existe également des spécificités relatives à chaque contrat, que ce soit pour les frais appliqués par son émetteur ou encore pour la qualité du suivi client par exemple. C’est pourquoi il peut être judicieux de faire appel à un conseiller afin d’obtenir un bilan personnalisé et choisir le contrat qui correspond le plus à votre situation.

 

Si vous voulez entrer en relation avec un de nos conseillers afin d’obtenir plus d’informations, vous pouvez le faire via l’onglet “souscrire” en haut de la page.

Comment alimenter son PER Individuel ?

La retraite fut l’une des préoccupations majeures du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, et son second semble s’inscrire dans cette continuité. En effet, la réforme des retraites que son gouvernement souhaite faire passer reculerait l’âge de la retraite à 65 ans, contre 62 actuellement, afin de soulager la Sécurité Sociale. Précisément, le régime obligatoire de la retraite, qui fonctionne par répartition, s’essouffle de plus en plus. Les personnes nées lors du baby boom sont maintenant à la retraite alors qu’en parallèle le taux de natalité a atteint un niveau trop faible pour totalement renouveler la population. En 2019, le rapport de cotisants pour le nombre de retraités atteignait même le faible nombre de 1,90, entrainant automatiquement une baisse des retraites. Si le régime général ne permet en moyenne de provisionner que 50% du dernier revenu d’un Français, on estime la perte de revenu à presque 60% pour un travailleur non salarié par rapport à ce qu’il était durant sa vie active.

 

C’est également dans l’optique de maintenir aux Français un revenu et un mode de vie descend que le gouvernement à reformer le monde de l’assurance en introduisant le Plan Épargne Retraite, enveloppe regroupant les anciens contrats existants sous leurs nouvelles formes : PER individuel, PER collectif et PER Entreprise. Pour encourager la population à capitaliser sur leur retraite, phénomène jusqu’ici marginal en France, le gouvernement Macron a simplifié ce processus d’épargne et mis en place des avantages fiscaux considérables. Néanmoins, le fonctionnement de ce nouveau dispositif, notamment du PER individuel, souscrit à titre personnel, reste complexe pour bon nombre.

Comment alimenter son PER ?

les moyens d’alimentation du PER

Versements Volontaires

Vous pouvez effectuer des versements dits volontaires sur votre PERin. L’avantage majeur de ces investissements est que vous avez la capacité de les prélever directement de votre revenu. Ainsi, en optant pour la déduction de vos versements volontaires, non seulement vous ne payez pas d’impôt dessus, mais en plus vous bénéficiez d’une déduction d’impôt. Précisément, ce n’est pas une réduction, mais une déduction d’impôt, car étant donné que le revenu imposable de votre foyer fiscal est amoindri, l’impôt sur le revenu à payer dessus se voit lui aussi mécaniquement être diminué. Cet avantage fiscal est d’autant plus lucratif si vous êtes lourdement taxé à l’IR, soit 30%, 41% ou même 45%.

Il est cependant à noter que le plafond, aussi appelé disponible fiscale, jusqu’auquel vous pouvez user de cette option se calcule différemment selon que vous soyez TNS ou non.

 

Transfert des fonds depuis un PER entreprise

Vous pouvez également transférer l’épargne que vous avez investie sur votre PER entreprise, qu’il soit collectif ou obligatoire, grâce à sa grande portabilité. Ces capitaux correspondent à votre épargne salariale. Cette dernière est composée de la participation, de l’intéressement, de vos droits inscrits sur votre compte épargne temps ou de la contrepartie pécuniaire reçue en échange de vos jours de congé non pris dans la limite de 10 jours par an, de l’abondement ou encore des transferts de fonds depuis un ancien contrat existant. Pour plus de détail sur les versements issus de l’épargne salariale et de leur fiscalité, on vous dit tout !

 

Transfert des fonds depuis un ancien contrat existant

Comme avec le PERECO, vous avez la possibilité de transférer les capitaux investis sur un des anciens contrats suivant sur votre PER individuel :

  • PERP
  • Madelin
  • Préfon
  • PERCO
  • Corem
  • CRH
  • contrat “article 83”

 

Transfert des fonds depuis une assurance vie

Jusqu’au 1er janvier 2023, vous avez aussi le droit de transférer les fonds de votre assurance vie vers votre PER selon les modalités prévues par la loi PACTE. Dans ce cas précis, il faut que vous ayez souscrit à ce contrat depuis au moins 8 ans et il faut que vous soyez à plus de 5 ans de l’âge légal de départ à la retraite, soit moins de 57 ans au moment du transfert. Il est bon à savoir que ce transfert, ou plutôt rachat de capitaux pour les reverser sur votre PER, vous donne droit à bénéficier des abattements de l’assurance vie qui se voit doublés. Concrètement, si vous êtes célibataire, vous jouissez d’un abattement de 9 200e au lieu de 4 600e. Dans le cas où vous seriez marié ou pacsé, donc avec une déclaration commune d’impôt, votre abattement dû passe de 9 200e à 18 400e.

Vous devez néanmoins considérer que le PER n’est pas aussi souple en terme de liquidation que le PER. Effectivement, ce dernier étant spécifiquement conçu pour la retraite, à moins de procéder à un déblocage anticipé possible dans certains cas, vous ne pourrez pas débloquer votre épargne avant d’avoir terminé votre vie active.

 

Comme vous pouvez le voir, il y a plein de façon d’alimenter son PER en vue de la retraite. Seulement, si les versements effectués sur votre PERin sont théoriquement libres, les conditions stipulées sur votre contrat ne seront pas les mêmes en fonction de l’organisme auprès duquel vous êtes assuré. Dépôt initial, montant de versement minimum, sans compter les frais de gestion… il y a une multitude de caractéristiques à prendre en compte lorsque vous souscrivez à un contrat. C’est pourquoi nous vous recommandons de faire appel un conseiller afin de choisir la solution la plus adaptée à votre situation.

Réduire ses impôts : plutôt PER ou Assurance-vie ?

Alors que le second tour de la présidentielle approche à grand pas, le pouvoir d’achat reste la préoccupation majeure des Français. En effet, d’après un sondage effectué par l’institut Elabe en mars dernier, 57% des personnes interrogées déclarent que le pouvoir d’achat est pour eux le thème le plus important de cette élection. Cette inquiétude s’entend particulièrement pour les retraités, qui perdent un pourcentage important de leur revenu suite au calcul de leur pension de retraite. Un travailleur non salarié perd en moyenne 41% de ses revenus arrivé à la retraite par exemple. Le gouvernement encourage à l’épargne retraite afin de soulager la Sécurité Sociale, alors que la proportion de retraités ne cesse d’augmenter par rapport à celle des actifs. Cependant, malgré l’introduction du PER avec la loi PACTE de 2019, l’assurance-vie demeure le placement financier préféré des Français.

 

Si ces produits visent tous deux à maintenir un certain confort de vie en apportant au souscripteur un complément de retraite, leurs objectifs et surtout leurs modalités ne sont pas les mêmes, en particulier en ce qui concerne leur fiscalité. Auquel faut-il souscrire ?

 

À quoi servent exactement le PER et l’assurance vie ?

Premièrement, il est à noter que le PER n’est pas un contrat en lui-même. En effet, c’est une enveloppe regroupant le PER individuel, le PER entreprise ainsi que le PER collectif. Nous prendrons ici comme outil de comparaison le PERin, auquel vous souscrivez à titre personnel.

 

Deuxièmement, si ces deux produits d’épargne ont en commun de vous permettre de compléter vos revenus, leurs caractéristiques ne sont pas les mêmes. Une des différences : leur souplesse pour les conditions de sortie. Avec l’assurance-vie, vous avez la possibilité de sortir vos capitaux investis à n’importe quel moment, ce qui est un atout majeur. Pour le PER, mis à part pour l’achat d’une résidence principale, qui sera imposée de manière spécifique, vous ne pouvez débloquer de façon anticipée vos capitaux qu’en cas de force majeure :

 

  • Décès du conjoint ou partenaire pacsé
  • Invalidité de 2e ou 3e catégorie selon la Sécurité Sociale du souscripteur, de son conjoint ou partenaire pacsé ainsi que de ses enfants
  • Surendettement
  • Cessation de l’activité professionnelle non salariée due à une liquidation judiciaire
  • Expiration des droits d’assurance chômage

 

En l’absence d’une de ces conditions remplie, il vous sera donc impossible de liquider votre plan avant votre départ à la retraite, le PER étant spécifiquement prévu à cet effet.

 

Quelle est la fiscalité au moment des versements ?

Il n’y pas d’avantage au moment des versements sur votre assurance-vie, ceux-ci étant effectués après imposition. À l’inverse, la fiscalité du PER s’avère être très profitable, d’autant plus si vous vous situez dans une tranche haute du barème progressif de l’IR. En effet, l’atout majeur du plan épargne retraite est que vous avez la possibilité de directement déduire de votre revenu imposable les versements volontaires que vous effectuez. Ainsi, vous obtenez une déduction d’impôt, plafonné de manière différente selon que vous soyez TNS ou non.

Pour les travailleurs non salariés, le plafond ou disponible fiscal, est égal à la plus avantageuse des deux options :

 

  • soit 10% du bénéfice imposable de l’année N dans la limite de 8 fois le PASS, additionné à 15% de ce bénéfice compris entre 1 et 8 fois le PASS.
  • soit 10% du PASS de l’année N

 

Pour les salariés, fonctionnaires ou autre, le plafond sera égal à :

 

  • 10% de vos revenus professionnels de l’année N-1, nets d’impôt, et dans la limite de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) ; soit 32 909€
  • ou 10% du PASS de l’année N

 

Si vous êtes mariés ou pacsé et que vous faites une déclaration commune d’impôt, vos plafonds sont même regroupés ! Par ailleurs, lorsque vous n’atteignez pas le plafond fixé, vous avez un reliquat. Il est alors possible de reporter ce dernier sur les 3 années suivantes.

 

Il est également à noter que vous pouvez faire la demande de ne pas déduire vos versements volontaires de votre revenu imposable. Cela permet de profiter d’une fiscalité attractive non pas à l’entrée, mais à la sortie. Il est alors plus intéressant de prendre une assurance vie, notamment si vous êtes peu ou pas imposés.

 

Une imposition à la sortie qui varie selon votre TMI

La fiscalité au moment de la liquidation de votre capital retraite dépendra certes du montant de celui-ci, mais également de la différence de votre taux marginal d’imposition entre votre vie active et votre passage à la retraite. En effet, si les économies générées grâce à votre PER à l’entrée peuvent s’avérer importantes, l’imposition à la liquidation de votre plan n’est pas des moindres, permettant à l’État de récupérer une partie des fonds qu’il n’a pas perçu au moment des versements. Afin de ne pas reverser l’intégralité de l’argent économisé à l’entrée, il est préférable que votre TMI soit inférieur à la retraite par rapport à ce qu’il était au moment des versements. À l’inverse, si votre taux d’imposition ne diminue pas réellement, alors l’assurance-vie s’avérera plus avantageuse.

 

Quelle fiscalité à la sortie pour le PER ?

La sortie du PER dépend de la déductibilité choisie ou non choisie aux moments des versements. Nous prendrons ici le cas d’une fiscalité réduite à l’entrée pour la raison énoncée plus haut.

 

Vous avez le choix de quatre formes de liquidation de votre plan : en rente viagère, en rente certaine, en capital ou un mix des deux. L’imposition variera selon la forme choisie par le souscripteur dans son contrat.

 

  • Sous forme de rente viagère ou certaine, votre épargne sera taxée à l’IR, selon le régime des rentes à titre gratuit
  • Sous forme de capital, la part équivalente à vos versements sera assujettie à l’IR, mais libres de prélèvements sociaux, tandis que les plus-values seront soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%, dont 17,2% de prélèvements sociaux

 

Et pour l’assurance vie ?

L’imposition sur l’épargne déposée se fait au moment du rachat, partiel ou total, de l’assurance-vie. Seules les plus-values réalisées sont taxées, après un abattement fiscal annuel auquel vous avez droit de 4 600e, qui passe à 9200e si vous êtes marié ou pacsé et que votre contrat est vieux d’au moins 8 ans. L’imposition à laquelle seront assujettis vos intérêts dépendra aussi de l’antériorité de votre contrat au moment des retraits.

 

  • pour les contrats de moins de 8 ans, vous serez imposé au PFU, soit 30%
  • pour les contrats de 8 ans et plus, dont les intérêts sur vos capitaux n’excèdent pas 150 000e, vous serez imposé au prélèvement forfaitaire non libératoire de 7,5%
  • pour les contrats de 8 ans et plus, au-dessus de 150 000e, la part des intérêts sur vos capitaux excédant 150 000e sera taxée au PFU

 

Dans tous les cas, vos capitaux et vos intérêts seront imposables aux prélèvements sociaux à hauteur de 17,2%. Vous pouvez d’ailleurs demander à être taxé sur l’IR plutôt que le PFU, si votre TMI est inférieur à 30% et donc plus favorable.

les causes d'exonération des capitaux pour l'assurance vie

Dans le cas où vous retirez vos capitaux pour cause de licenciement, mise en retraite anticipée, invalidité de 2e ou 3e catégorie de la Sécurité Sociale ou cessation d’activité non salariée suite à une liquidation judiciaire, les produits sont exonérés jusqu’à l’année N+1 de l’intervenance de l’évènement. Cependant, excepté dans le cas d’une invalidité, les prélèvements sociaux s’appliquent toujours.

 

Il faut aussi savoir que si vous êtes en situation de handicap ou êtes parent d’une personne qui l’est, les contrats d’épargne handicap et de rente survie ont des fiscalités favorables qui leur sont propres.

 

Enfin, bien que l’assurance soit particulièrement appréciée par les Français, le PER présente des atouts fiscaux non négligeables. Néanmoins, s’il peut être des plus lucratifs au premier abord, il ne faut pas oublier de comparer les économies réalisées à l’entrée et l’imposition à la sortie, ainsi que de prendre en compte le changement de TMI entre le moment où vous cotisez et celui où vous percevez votre épargne. Précisément, dans certains cas l’assurance-vie pourrait être financièrement plus bénéfique. Avant tout, il faut retenir que les deux contrats n’ont pas les mêmes visées et qu’ils sont complémentaires, c’est pourquoi il est important de faire à un conseiller afin de déterminer quelle est la solution la plus adaptée à chacun.

 

Info Loi Pacte

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