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Souscripteur décédé, qu’advient-il de son contrat PERin ?

Avec la surcharge de la Sécurité Sociale, le gouvernement tente d’inciter les Français à épargner pour leur retraite. En effet, parce que le nombre de retraités augmente plus vite que le nombre de cotisants, le régime obligatoire par répartition devient de moins en moins viable à terme. C’est pour cela qu’a été votée la loi PACTE en 2019, suite à quoi a été mis en vigueur le PER. Ce dispositif révolutionnaire, composé de 3 compartiments dont le PER individuel, a pour but de simplifier la retraite par capitalisation, apportant un complément de retraite à la fin de la vie active.

 

Seulement, malgré l’initiative de certains d’épargner pour leur retraite, il arrive que la vie ne nous permette pas d’en profiter. Se pose alors une question : qu’advient-il du PERin une fois le souscripteur décédé ? Il est en effet possible de transmettre celui-ci en cas de décès de l’assuré.

 

PER Bancaire

Il convient d’abord de faire la différence entre le PER bancaire et le PER assurantiel, qui sont les deux types de contrats présents sur le marché. En effet, les modalités en cas de décès du souscripteur ne seront pas les mêmes selon que vous ayez choisi l’un ou l’autre.

Le PER bancaire, dit “compte-titre”, est un PER souscrit comme son nom l’indique auprès d’un établissement bancaire. Pas de fonds en euros, ni en unité de compte (UC), mais des investissements dans des titres comme des actions ou obligations, ou encore dans des Fonds Communs de Placement d’Entreprise (FCPE). Si jamais le titulaire du plan décède, le capital sera directement intégré à l’actif successoral et imposé aux droits de mutation à titre gratuit, soit les frais de succession après un abattement. Ce dernier sera calculé en fonction de la position de l’héritier dans la lignée de succession :

 

  • en ligne directe, l’abattement est de 100 000e par enfant
  • entre frères et sœurs, l’abattement est de 15 392e
  • entre neveux et nièces, l’abattement est de 7 979e
  • entre conjoints ou partenaire pacsé, il n’y a pas d’abattement car le montant de la succession est totalement exonéré pour eux depuis la loi TEPA de 2007
  • pour les petits-enfants, les arrière-petits-enfants et autre, l’abattement est de 1 594e

 

NB. Les personnes atteintes d’un handicap bénéficient d’un abattement supplémentaire à hauteur de 159 325e.

 

PER Assurantiel

Le PER assurantiel est souscrit auprès d’une compagnie d’assurance ; c’est le type de contrat le plus répandu sur le marché. Similaire à une assurance-vie, il propose soit un fonds en euros, soit un fonds en unité de compte. La principale différence avec l’assurance-vie en termes de transmission est que contrairement à celui-ci, l’imposition ne sera pas faite en fonction de l’âge du souscripteur au moment des versements, mais de l’âge au moment de son décès. Par ailleurs, il contient une clause bénéficiaire que le PER bancaire n’a pas. Elle permet à l’assuré de désigner n’importe quelles personnes qui bénéficiera de son épargne placée sur plan en cas de décès, sans prendre en compte l’ordre d’héritage, aussi appelé dévolution successorale.

les modalités de succession du PER assurantiel

Décès avant 70 ans

Les fonds détenus sur un PER dans le cas où son souscripteur décèderait avant 70 ans sont considérés comme étant hors droits de succession. Les bénéficiaires désignés profitent alors chacun d’un abattement de 152 500e, comme dans le régime de l’assurance vie. Après l’abattement effectué, l’imposition se fera en fonction du montant transféré :

 

  • en dessous de 852 500e, le capital est taxé à hauteur de 20%
  • au-delà de 852 500e, l’imposition sera à hauteur de 31,25%

 

Dans le cas où l’assuré aurait entamé la liquidation de son plan sous forme de rente viagère au moins 15 ans avant son décès, le reste des capitaux transmis à ses bénéficiaires sont exonérés d’impôt.

 

Décès après 70 ans

Si le souscripteur avait déjà commencé la liquidation de son plan avant son décès, l’imposition faite sur le reste de son épargne dépendra du mode de sortie qu’il avait choisi. Il est à noter que contrairement à l’assurance vie, les capitaux ainsi que les plus-values sont soumises à la taxation.

  • s’il avait commencé la liquidation de son PER sous forme de capitaux, un abattement de 30 500e commun à tous les bénéficiaires et tous contrats d’assurance confondus est effectué. Le reste des capitaux est après soumis aux droits successoraux
  • s’il avait entamé la liquidation de son PER sous forme de rente viagère simple, les capitaux restants reviennent à l’assureur
  • si par contre la liquidation de son PER se faisait sous forme de rente viagère réversible, le ou les bénéficiaire(s) continuent de percevoir les capitaux selon le taux choisit par l’assuré

 

Enfin, dans le cas où la liquidation du plan n’aurait pas été entamée, les bénéficiaires profiteront d’un abattement commun à tous de 30 500e, au-delà duquel les capitaux seront assujettis aux droits de succession classiques, sauf dans le cas où le bénéficiaire est le conjoint ou partenaire pacsé.

 

À première vue, le PER peut ne pas sembler très attractif en termes de transmission. Les abattements sont moins importants que pour l’assurance vie et les intérêts potentiellement réalisés sont également taxés. Cependant, tout cela est à contrebalancer avec la fiscalité particulièrement avantageuse au moment des versements. Précisément, le PER vous permet de déduire directement de votre revenu les versements volontaires que vous effectuez. Ainsi, vous bénéficiez d’une déduction d’impôt, d’autant plus importante si vous vous situez dans une tranche marginale élevée du barème progressif de l’IR.

 

Impôt sur les successions : la transmission du PER

Si les différents produits d’épargne retraite nous permettent de préparer au mieux les vieux jours, malheureusement il arrive parfois que les aléas de la vie ne nous permettent pas d’en profiter. Se pose alors une question ; comment préparer au mieux la succession en cas de décès ? Si l’assurance-vie est souvent présentée comme la solution la plus attractive grâce à un abattement élevé en dessous duquel on ne paie pas de droit de succession, le PER possède néanmoins des atouts non négligeables.

 

En effet, habilité en 2019 par la loi PACTE, cette enveloppe regroupant les PER individuel et d’entreprise est généralement mise en avant pour ses avantages fiscaux à l’entrée. Précisément, l’un des intérêts du PER est qu’en déduisant de son revenu imposable vos versements volontaires, vous profitez d’une déduction d’impôt. Or, selon son utilisation, il peut même se soustraire de toute imposition au moment de la succession si un bénéficiaire est désigné.

 

PER bancaire et assurantiel

Pour connaître comment se déroule la transmission de votre épargne retraite au moment du décès, il est d’abord important de faire la différence entre le PER d’assurance et le PER bancaire, dit “compte-titre”.

 

  • Le PER bancaire : Ces PER proposent des investissements en titres. En cas de décès, le capital sur ce PER doit être déclaré auprès d’un notaire et est directement intégré à l’actif successoral. Il sera par la suite taxé aux droits de mutation à titre gratuit.
  • Le PER assurantiel : Ces PER proposent des investissements en unité de compte ou un fonds en euros. Pour ces PER, l’épargne ne va pas directement aux héritiers en cas de décès, mais aux personnes désignées sur la clause bénéficiaire (qui peuvent évidemment être vos héritiers). Jusqu’à un certain plafond, ils n’auront pas à payer de frais de succession, comme nous allons le voir.

 

Quelles sont les modalités de transmission du PER ?

La différence fondamentale au niveau de la transmission entre le PER et l’assurance-vie, c’est que contrairement à cette dernière, les modalités de succession ne dépendent pas de l’âge auquel ont été faits les versements. Effectivement, c’est l’âge auquel le souscripteur est décédé qui est pris en compte. Ainsi, selon qu’il ait été âgé de moins ou plus de 70 ans, la transmission de l’épargne retraite ne se fera pas de la même manière.

 

Décès avant 70 ans

Si le souscripteur décède avant 70 ans, le PER est considéré comme hors droit de succession. Le cas échéant, la fiscalité sur son capital retraite est alors la même que pour l’assurance-vie. Chacun des bénéficiaires désignés sur le contrat peuvent bénéficier jusqu’à 152 500€ exonérés fiscalement, sur l’ensemble des contrats souscrits (PER et assurance-vie). Au-delà, la succession est ensuite soumise à un prélèvement selon son montant :

  • 20% entre 152 500€ et 852 500€
  • 31,25% au-delà de 852 500€
barème des prélèvements pour les décès avant 70 ans

 

Si le souscripteur avait démarré la liquidation de son plan épargne retraite sous forme de rentes viagères, et ce, depuis au moins 15 ans, ce barème progressif ne s’applique pas, le reste des capitaux étant exonérés de frais de succession. De plus, le conjoint ou le pacsé du défunt est libre de taxation sur cette épargne retraite d’après la loi TEPA de 2007.

Décès après 70 ans

Dans le cas d’un décès de l’assuré survenant après ses 70 ans, ce dernier ayant déjà entamé la liquidation de son plan, la transmission du capital retraite restant dépendra du mode de sortie pour lequel il avait opté.

  • Pour une sortie en capital, un abattement de 30 500€ est effectué par souscripteur, pour tous les bénéficiaires, tous contrats d’assurance confondus. Le capital restant transmis est alors soumis aux droits successoraux, selon le lien de parenté (enfant, petit-enfant, etc.).
  • Pour une sortie en rente viagère simple, l’épargne restante revient à l’assureur.
  • Pour une sortie en rente viagère avec réversion, le(s) bénéficiaire(s) continuent de percevoir l’argent de manière totale ou partielle, selon le taux choisi par le titulaire.
modes de sortie dont dépendent la fiscalisation de la transmission du per

 

À première vue, ces dispositions ne semblent pas très profitables comparé à l’assurance-vie, pour laquelle seules les primes versées après un abattement d’également 30 500€ sont soumises au droit successoral.  Les plus-values ne sont en effet pas imposable. Pourtant, la création d’un PER afin de constituer un héritage conséquent pour son conjoint survivant ou sa descendance peut s’avérer être particulièrement rentable.

 

Que se passe-t-il en cas de décès avant liquidation ?

Ouvrir un PER pour ne pas le liquider durant sa fin de vie n’est pas forcément l’idée la plus intuitive. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les modalités de ce dispositif en cas de décès avant sa liquidation en font un outil très bénéfique en termes de succession.

 

Si le bénéficiaire déclaré est le conjoint survivant, il peut toucher l’intégralité de l’épargne restante sans être imposée dessus comme dit précédemment.

 

Dans le cas où les enfants en seraient les bénéficiaires, ceux-ci ont droit à un abattement de 30 500€ pour l’ensemble des bénéficiaires. Ce n’est qu’au-delà de ce plafond qu’ils devront s’acquitter de droits de succession. Ce montant n’étant pas très élevé, le souscripteur pourrait être tenté de liquider son épargne avant sa mort. Il faut pourtant savoir qu’à chaque sortie de capital, celui-ci est assujetti à l’impôt sur le revenu, ainsi qu’à 30% de prélèvement forfaitaire unique sur les intérêts de l’épargne. Or, en ne débloquant pas son complément de retraite, le souscripteur profite de la fiscalité attractive des versements volontaires tout en n’ayant pas à être imposé à la sortie. Les bénéficiaires devront seulement payer des droits de succession au-delà du plafond indiqué, qui peuvent être inférieur au taux d’imposition en sortie de capital. Il est également à noter que pour les fonds provenant d’un PER, les prélèvements sociaux ne sont pas dus en cas de décès, contrairement à l’assurance-vie.

 

Ainsi, le PER s’avère être un allié pour vous constituer un héritage conséquent, que vous pouvez ouvrir même après la fin de votre vie active. Vous avez en effet le droit d’en ouvrir un tant que vous payez des impôts. Ainsi, grâce à la fiscalité avantageuse sur les versements volontaires, il vous sera possible de réinjecter l’argent économisé dû à la déduction d’impôt sur votre plan. De quoi maximiser votre épargne, voire votre héritage, si vous décidez ne pas la liquider.

 

Le PER, mieux que l’assurance-vie ?

Si le PER présente de nombreux avantages présentés précédemment, l’assurance-vie en possède pareillement plusieurs qui lui sont propres, comme un abattement élevé en dessous duquel il y a une exonération de droits de succession, les plus-values non imposées ou même simplement le fait de pouvoir entamer sa liquidation en cours de vie. Une des solutions peut être de combiner les deux, afin de pouvoir utiliser son assurance-vie comme complément de retraite et son PER pour assurer une succession optimisée fiscalement. Néanmoins, toutes les situations étant propres à chacun, nous vous recommandons de faire appel à un conseiller dans le but d’obtenir un bilan personnalisé qui vous conviendra au mieux.

 

Plan épargne retraite : 9 avantages à connaître !

Cela fait maintenant plus de deux ans que le PER individuel ou PERin a été mis en place pour permettre aux actifs français de préparer leur retraite. Ce système d’épargne retraite a pour principale vocation de contrer la baisse de revenus qui interviendra au moment de la retraite.

Même si ce tout nouveau contrat d’épargne, axé exclusivement sur la retraite, a su conquérir un très grand nombre de travailleurs, il est important de connaître les différents avantages qu’il est en capacité d’apporter à ses souscripteurs.

Pour cela, nous allons vous présenter les 9 avantages qu’il faut connaître !

 

Une épargne axée exclusivement sur la retraite

Sauf cas particulier, l’épargne est retenue jusqu’à la retraite. Cela peut être un énorme désavantage pour certaines personnes, mais un avantage pour d’autres. Parce qu’il vous permet d’affecter une partie de votre épargne à des fins bien précises.

 

Un contrat regroupant tous les anciens dispositifs d’épargne retraite

Un plan d’épargne-retraite vous permettra également de regrouper dans une même enveloppe tout l’équipement de vos régimes de retraite existants, qu’ils soient individuels ou d’entreprise. Il est par ailleurs possible de transférer un PER existant vers un autre PER pour des raisons concurrentielles telles que des frais de gestion moins élevés ou le fait qu’il n’y ait pas de frais d’entrée. Ensuite, lorsque vous atteindrez l’âge de la retraite, votre épargne sera disponible en capital ou en rente dans le même contrat, ce qui simplifie vos démarches. Le PER personnel est traditionnellement fourni avec vos paiements volontaires. Toutefois, en cas de passage du PER entreprise au PER personnel, vous pouvez pareillement y verser le produit de l’intéressement, de la participation, de l’abondement et du compte épargne temps (CET).

Pour découvrir les différents contrats PER présent sur le marché en 2022, vous pouvez dès à présent utiliser notre comparateur PER.

 

Un processus de transmission plus simple

En ce qui concerne la transmission, le PER offre la possibilité de transférer l’épargne accumulée à un bénéficiaire désigné au décès, tout en privilégiant les plafonds d’assurance-vie. En effet, en cas de décès d’un assuré adhérent PER, le montant transféré au bénéficiaire est soumis à une déduction fiscale de 152 500 € par bénéficiaire et n’est pas soumis aux droits de succession. Cette règle s’applique si le titulaire du contrat décède avant l’âge de 70 ans, sinon la prestation est de 30 500 €.

En assurance-vie, ce seuil de 70 ans existe, mais le résultat n’est pas le même puisque le PER considère l’âge au moment du versement, et non l’âge au moment du décès. Avec une banque PER, il n’y a pas d’avantage fiscal, votre épargne est donc intégrée au patrimoine au même titre qu’un livret d’épargne, PEL ou PEA.

 

La possibilité d’une liquidation 100% en capital

Contrairement aux anciens produits retraite qui ne permettaient de bénéficier que d’une sortie en rente ou que d’une fraction en capital, le PER permet une liquidation des fonds jusqu’à 100% en capital au moment du passage à la retraite. De plus, il existe certains cas de sorties en capital pendant la phase épargne comme pour  :

  • décès d’un conjoint ou d’un partenaire de PACS ;
  • Invalidité du titulaire, des enfants ou de son conjoint (mariage ou PACS) ;
  • Surendettement, du titulaire ;
  • L’expiration des droits aux allocations chômage ;
  • Révocation, non-renouvellement du mandat d’administration, membre du conseil de surveillance ou du directoire ne disposant pas de pension de retraite dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse. De plus, il ne doit pas être relié à un mandat social ou contrat de travail depuis au minimum deux ans à partir du non-renouvellement du mandat ou de la révocation ;
  • Cessation d’une activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire ;
  • Le financement pour acquérir sa résidence principale.

 

Une épargne plus accessible

Le PER est évidemment plus accessible au quotidien que le PERCO et le PERP. Surtout pour les contrats PER disponibles en ligne, vous avez accès et contrôle comme presque n’importe quel contrat d’épargne classique.

Le plus grand avantage du PER est qu’il s’agit d’un contrat 2 en 1, qui est à la fois un produit d’épargne et un produit hors taxes. Les sommes versées en PER sont déduites du revenu imposable de l’année. Plus vous payez d’impôts, plus vous êtes naturellement exonéré d’impôts. Voici les économies d’impôt sur le revenu par 1000 euros en fonction de la tranche marginale de l’impôt :

 

Économies d’impôts sur le revenu pour 1 000 € de versement sur un PER selon la Tranche Marginale d’Imposition
Économies d’impôts sur le revenu pour 1 000 € de versement sur un PER selon la Tranche Marginale d’Imposition

 

Ainsi, au mieux, il est souhaitable d’avoir un TMI élevé au moment du paiement et pendant la vie active pour réduire les impôts, et un TMI bas à la retraite lors de la perception des loyers ou du capital contractuel.

 

Un contrat 2 en 1

Moins de 50 % des français paient l’impôt sur le revenu. Pour les personnes non imposables, il est possible de ne pas défiscaliser. Le PER peut vous permettre de rapatrier plusieurs contrats (PERP, Madelin…) et de disposer d’une fiscalité à la sortie plus clémente. Nous verrons cela dans la partie « fiscalité ».

 

Une fiscalité plus intéressante

Fiscalité Sachez toujours que la Taxe Foncière (IFI) ne s’applique pas si vous investissez dans l’immobilier au sein du PER. C’est donc un véritable atout, surtout par rapport à une assurance-vie.

 

Un avantage d’un point de vue patrimonial

Enfin, il y a un avantage patrimonial, car vous pouvez effectivement combiner les avantages de l’héritage avec des exonérations fiscales. Imaginez un homme de 75 ans avec un TMI de 30% et payant 30 000 € sur le PER. Cela lui permet d’être exonéré d’impôt de 9 000 euros. L’économie réelle est de 21 000 euros. S’il décède après 5 ans, le bénéficiaire désigné hérite jusqu’à 32 000 € HT. Avec 21 000 euros d’épargne effectivement investis dans le PER, il transférera environ 32 000 euros sans plus-value, il n’est donc pas imposé.

 

Si vous souhaitez ouvrir un plan épargne retraite, vous pouvez prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet “souscrire”. Nous nous ferons un plaisir de vous recontacter afin de vous orienter vers les meilleurs placements et ainsi pérenniser votre avenir.

 

Pourquoi ouvrir un compte épargne pour sa retraite ?

Quand arrive l’âge de la retraite, il est normal d’avoir envie de profiter de son nouveau temps libre, que ce soit en profitant de sa famille ou de l’aboutissement d’un projet. C’est aussi le temps de préparer l’avenir des générations qui nous suivent avec la succession ou encore l’héritage. Tout cela ne se prépare pas une fois que la retraite est arrivée, mais durant toute sa vie active. Nous allons donc aborder ce sujet dans l’article et répondre à la question suivante : pourquoi ouvrir un compte épargne pour sa retraite ?

Dans un premier temps, nous verrons ce que signifie ”épargner” pour préparer sa retraite et dans un second temps, nous verrons quels dispositifs s’offrent à vous pour épargner.

 

Épargner, pourquoi et comment faire ?

C’est une question qui peut paraître bête si on se la pose mais, comme tous les sujets, si on n’est pas informé, on ne peut pas savoir. Alors épargner signifie que l’on réalise des économies en réservant l’argent que l’on gagne sur un/des contrat(s) d’épargne. Cet argent étant destiné à d’autres occasions susceptibles de survenir dans le futur. On utilise souvent l’expression ”épargner pour ses vieux jours”, il est vrai que ce mot est souvent associé à la retraite. C’est donc dans cette optique de retraite que nous allons continuer.
Il n’est jamais aisé de se lancer sur un terrain que l’on ne maîtrise pas ou peu. C’est pour cela que nous vous conseillons d’être accompagné par un expert. Nous verrons par la suite qu’épargner signifie non seulement préserver, mais aussi placer son argent, ce qui comporte forcément certains risques.

L’accompagnement, un terme clé dans l’épargne

Afin d’être accompagné dans le cadre de votre épargne, différents acteurs proposent leurs services tels que  :

  • votre banque
  • Un organisme de gestion de patrimoine
  • son assurance
  • sa mutuelle
  • un courtier

Toutes ces solutions s’avèrent être accessibles. Il faut toutefois faire attention, car la personne ou l’organisme qui vous accompagnera dans vos démarches se trouve dans l’obligation de respecter ce que l’on appelle une ”bonne conduite”. Cela implique de vous informer clairement et d’établir votre profil financier afin de prendre les meilleures décisions concernant vos placements. Frais, bénéfices, pertes… toutes ces informations doivent vous être communiquées. Votre profil est établi en corrélation avec vos objectifs, vos projets, etc.

Encore une fois, toutes ces informations doivent vous être demandé par votre conseiller lors d’une découverte patrimoniale.

 

Le futur, un élément moteur de l’épargne

Certes, la retraite apporte souvent de bonnes choses puisque cela indique la fin d’obligation de travailler, profiter de ses proches, lancer des projets d’une vie. Mais ce futur peut réserver d’autres points importants :

  • la politique gouvernementale est sujette à énormément de changements et souvent en peu de temps,
  • impossible de prédire quelconques évolutions législatives concernant la retraite au-delà de six ans,
  • vos frais de santé augmenteront inexorablement au fur et à mesure que votre âge augmente,
  • la succession est très importante et il faut penser à l’héritage que vous laisserez à vos proches.

Vous l’aurez compris, épargner ce n’est pas un petit sujet et cela constitue une réelle nécessité pour votre avenir.

 

Les solutions qui vous permettent d’épargner

Avant de souscrire à n’importe quel type de contrat qui vous permettrait d’épargner, prenez en compte vos dispositions à pouvoir épargner comme nous vous l’avons conseillé précédemment.
Ensuite, plein de solutions s’offrent à vous pour épargner et nous allons vous les présenter.

Assurance-vie

Ce produit offre une liberté totale pour le souscripteur. En effet, il peut investir librement sur son contrat et le liquider à tout moment afin de profiter du capital investi dessus. Il se décline en trois options :

  1. l’assurance-vie en cas de vie
  2. l’assurance-vie en cas de décès
  3. l’assurance-vie en cas de vie et décès

 

Plan Épargne Retraite

Ce produit est similaire à l’assurance-vie, mais quelques différences se révèlent notables. Les versements pour l’alimenter s’avèrent aussi libres et du montant du choix du souscripteur, mais le contrat ne se révèle liquidable qu’arrivé à l’âge de la retraite (hors cas de figure exceptionnel).
Ce produit offre aussi une fiscalité hyper avantageuse puisque tous vos versements que vous effectuerez annuellement sur votre PER peuvent être déductibles de votre revenu imposable net.
Toute personne qui élit domicile au fiscal en France peut souscrire à un ou plusieurs PER.

Il se compose de trois compartiments distincts :

  1. PER Individuel
  2. PER Entreprise
  3. PER Entreprise Obligatoire

Ces trois produits sont semblables. On note une différence entre le PER d’entreprise qui s’avère être optionnel et le PER d’entreprise obligatoire est, comme son nom l’indique, obligatoire si vous remplissez les conditions d’éligibilité dans l’entreprise.

 

 

La retraite est donc un sujet qu’il faut traiter, pour s’assurer un futur paisible ainsi qu’à vos proches. Toutefois, si jamais certaines zones d’ombre subsistent encore, nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet ”Souscrire” en haut de notre page. Ils feront en sorte de revenir vers vous le plus rapidement possible.

Est-il possible d’épargner pour sa retraite après 50 ans ?

Lorsqu’un travailleur, qu’il soit salarié, indépendant ou autre, se rapproche de la retraite, il est important pour lui d’anticiper et de penser à un moyen d’épargne retraite. Pour préparer sa retraite, plusieurs solutions existent, notamment l’assurance vie et depuis 2019 le plan épargne retraite. En complément de ceci, on peut également penser à prévoir des placements qui anticiperont la perte d’autonomie.

 

À dix de la retraite, est-il encore possible de la préparer ?

Lorsque l’on sait que lors du départ à la retraite, les revenus d’un salarié seront réduits de 40 à 50% et de 60 à 70% pour les travailleurs non salariés (TNS), il est important de la préparer le plus tôt possible pour s’assurer que cette nouvelle étape de la vie sera sereine.

 

Perte de revenus des salariés au moment de la retraite.
Perte de revenus des salariés au moment de la retraite.

 

Perte de revenus des TNS au moment de la retraite.
Perte de revenus des TNS au moment de la retraite.

 

Seulement, quand on atteint l’âge de 50 ans, il devient important de se préoccuper des solutions d’épargne qui existent pour subvenir à la baisse de revenu, mais l’on doit par ailleurs prendre en compte des solutions qui prévoient la dépendance.

Il est important de rappeler que dans la majorité des cas, la pension de retraite de base au prorata complet représentera une moyenne de 50% des 25 meilleurs revenus annuels du retraité.

 

Si vous souhaitez découvrir les contrats PER qui vous permettront de préparer votre retraite, vous pouvez utiliser notre comparateur PER.

 

Investissement et préparation de sa retraite après 50.

Quand un travailleur atteint l’âge de 50, voire 55 ans, il est généralement dans la dernière étape de remboursement d’un crédit immobilier.

De ce fait, beaucoup d’entre eux s’intéressent de plus en plus aux moyens de faire fructifier leur investissement et ainsi développer leur héritage afin de passer une retraite la plus paisible possible.

Pour cela, les travailleurs concernés, qu’ils soient salariés ou indépendants, doivent savoir que plusieurs solutions ont été réfléchies puis mise en vigueur dans le but d’anticiper la retraite même sur un laps de temps très courts (à 10 ou 5 ans du départ prévu).

Cependant, il faut savoir identifier les solutions qui peuvent permettre de procéder à la préparation de sa retraite en toute quiétude.

 

Une solution sur le moyen et le long terme : l’assurance vie.

Moyen d’épargne préféré des Français depuis des années, l’assurance vie est l’un des meilleurs placements dans le cadre de la préparation de la retraite, surtout vers 50 ans ! Il s’agit en effet d’un placement intelligent et notamment, il se distingue grâce aux avantages fiscaux qu’il procure à ces bénéficiaires. De plus, l’assurance vie offre plusieurs formes de sortie du capital :

  • Sortie en rente viagère (reversée tous les mois)
  • Sortie en capital (en une seule et unique fois)

En effet, parmi les grandes qualités et les bénéfices des contrats d’assurance vie, on retient :

 

Les avantages de l'assurance vie.
Les avantages de l’assurance vie.

 

  • Une grande flexibilité au niveau des versements ;
  • La transmission de patrimoine offre un avantage fiscal ;
  • La protection financière pour la famille et les proches du souscripteur.

De plus, l’assurance vie laisse l’épargne accumulée à la disposition du souscripteur à n’importe quel moment. En effet, le souscripteur à la possibilité de liquider les fonds de son contrat ou alors de mettre en place une rente viagère. Cela constitue alors un système efficace dans le cadre de la préparation d’un complément de revenus pour la retraite.

De plus, il est important de retenir que dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les avantages fiscaux proposés sont plus attractifs lorsque le contrat a été souscrit il y a plus de huit ans.

 

Une nouvelle solution d’épargne retraite individuelle : le PERin

En 2019, suite à la réforme des retraites, le gouvernement a voté la loi PACTE. Cette dernière, tout d’abord destinée à favoriser le développement des entreprises, a engendré la mise en plus d’un nouveau régime d’épargne retraite qui remplace le PERP, le contrat Madelin et l’article 83 : Le plan épargne retraite (PER). Il s’agit d’un contrat unique qui regroupe les anciens contrats en un seul afin de promouvoir l’égalité et de simplifier le système d’épargne retraite.

Concernant le plan épargne retraite individuel (PERin), il est l’un des nombreux produits PER auxquels peuvent souscrire toutes les personnes actives (TNS, salariés, …), et trouve son avantage dans sa liberté de choix.

En contrepartie, le PERin permet de bénéficier d’avantages fiscaux.

Les contrats commercialisés en 2022 sont multiples et différents, vous pouvez dès maintenant les comparer en utilisant notre comparateur PER.

Un Plan d’Épargne Retraite Individuel offre la possibilité d’une déduction des cotisations par rapport à la limite du plafond légal, qui incombe aux versements volontaires, tout en permettant la constitution d’un complément de retraite pour le souscripteur. Si le souscripteur choisit de ne pas opter pour la déduction des versements de ces revenus imposables, il pourra alors bénéficier d’une réduction d’impôt à l’échéance de son plan épargne retraite individuel.

Pour conclure, on peut dire qu’à 50 ans, il n’est pas trop tard pour préparer sa retraite, aussi faut-il savoir comment s’y prendre. Il est également possible de compléter son assurance vie par un PER et inversement, pour ne savoir plus, vous pouvez consulter notre étude sur le sujet.

 

Vous souhaitez préparer votre retraite ? Nous vous invitons à cliquer sur l’onglet “souscrire” afin d’être recontacté rapidement par l’un de nos conseillers. Nous analyserons votre situation et déterminerons le contrat le plus adapté dans le but de préparer votre avenir sereinement.

Info Loi Pacte

Une bonne résolution cette année ? Souscrivez a un plan d'épargne retraite MAINTENANT et réduisez vos impôts en 2025 !!

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