Inflation et baisse du pouvoir d’achat

Tout d’abord, il faut savoir que l’inflation est un accroissement de la masse monétaire entraînant une perte de pouvoir d’achat si elle n’est compensée en parallèle. Pourquoi parle-t-on de nouveau d’inflation en France et comment la contrer ? Et bien parce que la hausse du prix de certains produits de consommation, de l’électricité ou encore du gaz met le pouvoir d’achat des français à rude épreuve ! Surtout pour les retraités qui voient la revalorisation des pensions de retraite freinée cette année.

 

L’inflation est-elle seulement ressentie ou est-elle bien présente ?

 

Selon les études menées par l’INSEE, une inflation de 1,5% a été enregistrée de juin 2020 à juin 2021. En comparant ces chiffres avec des études précédemment menées, on a pu s’apercevoir qu’il y a effectivement une augmentation des prix mais qui reste dans la normale. Pour le moment, on ne considère pas cette croissance comme un grand saut de l’inflation mais cela pourrait devenir le cas d’ici la fin de l’année 2021 si celle-ci se poursuit. On peut même dire qu’en ce moment, l’inflation est temporaire. En effet, on parle ici de relance de la croissance passant par des importations plus chères (pétrole, gaz, etc…).

 

Ce qui inquiète aujourd’hui les retraités, c’est que cette inflation pourrait bien être supérieure à la revalorisation de leur pension de retraite. Il faut cependant garder à l’esprit que même si une hausse des prix a été enregistrée, si cette dernière n’est pas constante jusqu’à la fin de l’année, elle n’aura pas de grande conséquence sur le niveau de vie des retraités.

 

 

Ce que l’on retient ici c’est que le pouvoir d’achat des retraités est tout de même en baisse par rapport à l’inflation. En effet, la revalorisation des pensions Agirc-Arrco qui doit survenir au 1er Novembre 2021 risque de ne pas être à la hauteur des attentes des retraités concernés. La cause principale de ce tour de vis est la crise sanitaire due au Covid-19, car le passage d’une majorité de travailleurs au chômage partiel a entraîné une chute des cotisations à destination de l’Agirc-Arrco. Ce qui engendre la formation d’un nouveau déficit budgétaire de 4,1 milliards d’euros face auquel les gestionnaires du régime ont proposé de mettre un frein à la revalorisation des pensions de retraite.

Pour faire face à cette inflation (temporaire) on peut avoir recours à des placements comme :

  • L’immobilier : qui apporte une fiscalité peu avantageuse et entraîne un risque lié à la signature du contrat par le locataire ;
  • Les placements en bourse : qui sont rémunérateur sur le long terme et plus protecteur vis-à-vis de l’inflation. Car les société peuvent décider de la répercuter sur leur prix de vente ;
  • Les placements sécuritaires : faiblement rémunérés qui ne rapporte pas assez de ressources et donc entraîne une perte de pouvoir d’achat en cas d’inflation importante.

 

Il y aura-t-il réellement une baisse du pouvoir d’achat des retraités ?

 

Tout d’abord, si l’on s’appuie sur le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, on remarquera qu’en moyenne, les retraités en France ont un niveau de vie supérieur au reste de la population en France. Or, il est possible qu’ils soient, en partie, à l’abri de l’accroissement des prix, surtout en ce qui concerne le logement car, dans la plupart des cas, les retraités sont propriétaires.

 

Cependant durant la crise économique de 2008, la valeur des retraites a beaucoup augmenté dans le PIB du pays. Ainsi, une dette sociale a été mise en place afin de payer les retraites. Le COR indique qu’à partir de 2025 une générosité moins importante sera mise en place au niveau du système de retraites, aussi nette que la croissance pourrait être élevée. En effet, si les salariés peuvent négocier et obtenir une revalorisation de leur salaire ou si l’État se trouve en capacité de mettre en place des primes aux fonctionnaires, les retraités, quant à eux, seront face à la baisse de leur pouvoir d’achat liée à une revalorisation amoindrie des pensions. Après la crise économique survenue en 2008, la priorité a été donnée à la revalorisation des retraites supérieure à l’inflation. Pendant toute la durée de la crise sanitaire, les pensions de retraites ont pu être maintenues malgré l’absence de ressources pour y faire face.

 

 

Ensuite, une question reste en suspens : quelles vont être les conséquences de la crise sanitaire et comment faire le partage entre les générations. Cela s’appuie sur le fait que ces générations sont dans la durée et que 43 ans sont nécessaires pour se constituer une retraite. L’analyse aura ainsi pour objectif de remettre les finances contenues dans les caisses de retraite à plat mais bien évidemment en conservant un niveau de vie convenable pour les personnes ne disposant que de faibles revenus. Sachant que l’idée d’une compensation globale reviendrait à être trop coûteuse car nous ne disposons pas des fonds nécessaires et il serait donc judicieux de mettre en place un ciblage de certaines catégories sociales. À l’heure actuelle, les caisses existantes se gèrent elles-mêmes et doivent chacune être en capacité de déterminer leurs propres règles en termes de revalorisation. On peut alors penser que l’État pourrait se tenir prêt à créer une prestation compensatoire supplémentaire. Celle-ci intervenant dans le but de faire face à la perte de pouvoir d’achat pour les retraités appartenant aux catégories les plus modestes.

 

 

Pour conclure, malgré une hausse significative des prix sur les produits frais, le gaz ou encore l’électricité, il faut attendre la fin de cette année 2021 avant de se prononcer sur la potentielle baisse du pouvoir d’achat. Cependant, il faut bien admettre que la revalorisation des retraites est moindre du fait de la crise sanitaire et que le niveau de vie des retraités a de grandes chances d’être impacté. D’où l’intérêt de se constituer un capital via une Assurance-vie ou un PER et d’être conseillé puis accompagné dans ses démarches.

 

Si vous souhaitez vous constituer un capital et découvrir les différents moyens d’y parvenir, nous vous invitons à contacter l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire ». Nous reviendrons vers vous rapidement pour répondre à vos questions et vous permettre de préparer votre avenir sereinement.