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Le PER privilégie la gestion pilotée

Entre 1975 et 2015, soit en 40, le rapport du nombre de cotisants sur celui des retraités inscrits au régime a diminué presque de moitié, passant à 1,330. La tendance ne devrait pas s’inverser, le taux de natalité n’étant pas assez élevé pour renouveler la population et celle-ci atteignant plus de 40 ans d’âge moyen en 2022. On observe en effet un vieillissement général de la population, ce qui affecte particulièrement le régime par répartition de la Sécurité Sociale. Cela engendre inévitable une baisse de revenu importante après la vie active, qui atteint en moyenne 60% pour les travailleurs non salariés par exemple. Par ailleurs, bien que le montant des retraites ait quasiment continuellement augmenté depuis les dernières décennies, cette hausse est en fait inférieure à celle de l’inflation, accentuant la baisse de pouvoir d’achat une fois à la retraite.

 

Le gouvernement essaie donc d’encourager les Français à épargner pour leur retraite. Pour autant, il existait auparavant une multitude de contrats, tel que le PERP, le contrat Madelin ou encore le Préfon, qui rendait la capitalisation sur la retraite particulièrement complexe. C’est pourquoi a été votée en 2019 la loi PACTE, introduisant le PER, une enveloppe regroupant ces anciens produits d’épargne sous leurs nouvelles formes : le PER individuel, le PER collectif et le PER obligatoire. Pour autant, si ce dispositif révolutionnaire a déjà séduit plusieurs millions de Français, certains restent dubitatifs quant à y souscrire, car son mode de gestion reste encore trop méconnu.

 

Comment fonctionne le PER ?

 

Comme dit précédemment, le PER n’est pas un produit en lui-même, mais une enveloppe de produits. Vous avez :

 

  • le PER individuel, auquel vous souscrivez à titre personnel
  • le PER collectif, souscrit au sein de votre entreprise et sur lequel vous pouvez investir votre épargne salariale
  • le PER obligatoire, également souscrit au sein de votre entreprise s’il en possède un

 

Le fonctionnement de ces 3 produits est concrètement le même. L’un des avantages majeurs du PER est la fiscalité attractive que procurent les versements volontaires. Précisément, en prélevant directement de votre revenu les capitaux destinés à être investis sur votre PER, vous bénéficiez mécaniquement d’une déduction d’impôt. Les économies alors réalisées sont d’autant plus importantes si vous êtes imposés à un pourcentage élevé du barème de l’impôt sur le revenu. Pour rappel, les tranches marginales du barème progressif de l’IR sont 0%, 11%, 30%, 41% et 45%.

 

Vos capitaux seront bloqués jusqu’à la retraite, mis à part en cas de déblocage anticipée. Une fois à l’âge légal de départ à la retraite, vous aurez la possibilité de choisir votre mode de liquidation. C’est un autre avantage du plan épargne retraite : vous avez le choix entre une sortie en rente (viagère ou garantie), une sortie en capital ou, selon ce qui convient le mieux à votre situation, un mélange des deux.

 

Le but de ce plan est de vous apporter un complément de revenu est de vous maintenir un certain confort de vie durant vos vieux jours. C’est d’ailleurs pourquoi vos capitaux sont placés sur des supports financiers afin de générer de potentiels intérêts et ainsi maximiser votre épargne retraite. Le rendement espéré variera selon les supports choisis, qui varieront eux-mêmes selon le mode de gestion pour lequel vous avez opté.

 

Comment est géré mon PER ?

Au moment de la souscription à votre plan, vous avez le choix entre :

 

  • une gestion pilotée
  • une gestion sous mandat
  • et une gestion libre.
Le choix des supports d’investissement se fait selon votre profil.

 

Gestion libre

Comme son nom l’indique, la gestion libre signifie que vous avez la main mise sur le choix des supports financiers sur lesquels vous investissez. Ce choix s’opère selon les plus-values que vous espérer réaliser, ce qui va de pair avec les risques que vous êtes prêts à prendre, mais aussi l’âge à partir duquel vous souscrivez, ou autrement dit le nombre d’années pendant lequel vous allez épargner. La gestion libre requiert une grande connaissance des marchés, car à moins d’investir dans des fonds en euros, uniquement disponibles sur les PER assurantiels et peu rémunérateurs, vos capitaux ne sont pas garantis. En effet, vous êtes soumis aux fluctuations des cours et des pertes importantes engendrées peuvent vous mettre à mal.

 

Gestion sous mandat

La gestion sous mandat est un mode de gestion très répandu, bien que de moins en moins utilisé. Le principe est simple : vous confiez la gestion de votre épargne et le choix des supports sur lesquels ils seront investis à votre gestionnaire, qui pourra lui-même déléguer cette tâche à un organisme spécialisé. Si le nombre de souscripteurs optant pour ce mode de gestion diminue, c’est parce que les frais appliqués sont souvent très élevés et il n’y a aucune garantie de mise en sécurité du capital, même à l’approche du départ à la retraite.

 

Gestion pilotée

Ce mode de gestion est celui par défaut pour le plan épargne retraite. Le choix des supports financiers sur lesquels est investie votre épargne est fait de manière robotisée. Les placements sont choisis en fonction de votre profil et de l’horizon de votre plan. Si vous êtes à un âge éloigné de celui de départ à la retraite, vos fonds seront placés sur des supports certes risqués, mais plus rémunérateurs. À l’inverse, si vous vous rapprochez du départ à la retraite, vos fonds seront transférés dans des investissements moins rémunérateurs, mais aussi moins risqués, afin de sécuriser votre épargne.

 

La gestion pilotée est donc le mode de gestion privilégié pour le PER, car il est parfois important de déléguer ce type de responsabilités à des experts. Cependant, si la gestion pilotée est en théorie la solution parfaite pour faire fructifier son épargne tout en n’ayant pas à gérer le stress des fluctuations des cours du marché, il faut toutefois faire attention. En effet, les caractéristiques de ce mode de gestion peuvent varier selon les contrats et les organismes qui les émettent, notamment au niveau de la gamme de supports financiers proposés. C’est pourquoi nous vous recommandons de faire appel à un conseiller afin d’obtenir un bilan personnalisé et surtout opter pour le contrat qui correspond le mieux à votre situation. Pour cela, nous vous invitons à cliquer sur l’onglet “souscrire” dans le menu.

PER : à quel rendement s’attendre ?

Le système par répartition de la Sécurité Sociale est de plus en plus mis à mal. Le taux de natalité en France est inférieur à 2 depuis des décennies, ne permettant pas le renouvellement de la population. Parallèlement, on observe un vieillissement global démographique, sans parler des personnes nées durant le baby-boom après la Seconde Guerre Mondiale qui sont aujourd’hui presque tous à la retraite. Somme toute, le régime obligatoire des retraites n’est plus suffisant pour maintenir son niveau de vie passée la vie active, alors que le rapport de cotisants sur le nombre de retraités ne cesse de s’amoindrir. Il est indispensable de préparer sa retraite afin de percevoir un complément de revenus, sans quoi c’est une baisse de 50 % en moyenne de revenus qui est observée, qui passe même à environ 60 % pour les anciens travailleurs non salariés.

C’est pour cela que le gouvernement Macron a souhaité révolutionner le monde de l’assurance. Effectivement, la multitude de contrats qui existaient auparavant n’incitait pas vraiment à tirer profit de sa retraite, car il était facile de s’y perdre. Préfon, PERP, Madelin et plus encore. Voilà pourquoi a été votée en 2019 la loi PACTE, introduisant le PER, nouvelle enveloppe qui a renforcé les anciens contrats en les rassemblant sous leurs nouvelles formes : 1 PER individuel et PER entreprise. Seulement, si ce nouveau dispositif a déjà séduit plus de 4 millions de Français, certains restent dubitatifs. Quel rendement attendre de son PER ?

 

Qu’est-ce que le PER ?

Il est d’abord important de préciser ce qu’est le PER pour bien comprendre tous les avantages qu’il comporte. L’argument majeur avancé par le gouvernement est sa fiscalité plus qu’attractive. En effet, vous avez la possibilité de directement prélever de votre salaire l’épargne que vous investissez sur votre plan épargne retraite, permettant mécaniquement de déduire vos impôts. Cette caractéristique et d’autant plus avantageuse si vous êtes lourdement imposé. Logiquement, plus vous vous situez dans une tranche marginale élevée du barème de l’IR, plus les économies que vous réaliserez seront importantes.

Avec le plan épargne retraite, vous disposez également d’une liberté de choix sur la façon dont vous souhaitez sortir votre épargne. Il est en effet possible de la récupérer sous forme de rente viagère, de rente garantie, de capital ou même un mélange entre rente et capital, ce qui n’était pas possible avec l’ensemble des anciens contrats. Par ailleurs, le PER se révèle moins souple que l’assurance-vie, n’ayant pas la possibilité de liquider votre plan avant la retraite. Néanmoins, il existe des possibilités de déblocage anticipé, si jamais vous êtes dans un cas de force majeur ou, grande nouveauté de ce plan, si vous souhaitez acquérir votre résidence principale.

Enfin, pour appréhender le potentiel de rendement de votre PER, il est essentiel de faire la distinction entre PER bancaire et PER assurantiel, ce dernier étant le plus répandu sur le marché. Si tous deux vous permettent de préparer vos vieux jours en toute sérénité, ils comportent une différence fondamentale qui impacte la façon dont sont générés vos intérêts.

  • Le PER assurantiel sont proposés par les compagnies d’assurance. Les investissements sont disponibles en Unité de Compte (UC) ou fonds en euros.
  • Le PER bancaire est, comme son nom l’indique, commercialisé par une institution bancaire. Contrairement au PER assurantiel, le fonds en euros ne s’avère pas disponible pour ce type de contrat. De plus, les investissements proposés sont en titres (comme les actions) ou fonds communs de placement comme les Organismes de Placement Collectif à Valeur Mobilière (OPCVM).

Quels intérêts espérer grâce à mon PER ?

Les intérêts potentiellement réalisés ne seront pas les mêmes selon les investissements choisis. Par ailleurs, comme dit précédemment, les supports financiers proposés ne seront pas les mêmes selon que vous ayez un PER bancaire ou PER assurantiel.

Le rendement que vous pouvez espérer se calculera en fonction du support d’investissement.

 

Les fonds en euros

Les fonds en euros sont réservés aux compagnies d’assurance. Ainsi, vous ne pouvez pas y avoir accès si vous détenez un PER bancaire. Ces fonds sont gérés par l’organisme auprès duquel vous avez souscrit. Votre capital ainsi que vos intérêts y sont garantis grâce aux stocks réalisés par votre assurance. Comme ce type d’investissement est le plus sûr, ce qui en fait le choix le plus recommandé pour les souscripteurs proches de l’âge de départ à la retraite, les plus-values générées y sont très faibles. Précisément, la majorité des sommes dessus est investie dans des obligations d’État ou d’entreprise, qui présentent des taux particulièrement bas.

 

Les Unités de Compte

Les UC désignent les supports d’investissement proposés par votre assurance dans le contrat de votre plan. Ils regroupent des actions d’entreprises cotées en bourse, des obligations d’État ou d’entreprise, des investissements immobiliers type Société Commune de Placement Immobilier (FCPI). Mais également des fonds dits indiciels comme les Exchange Traded Fund (ETF) ou des valeurs mobilières comme les FCP. Les UC permettent d’investir sur les marchés financiers sans directement acheter d’actif. Cependant, les risquent restent les mêmes, car vous êtes soumis aux fluctuations du marché. Ainsi, les plus-values comme les pertes ne sont supportées que par vous-mêmes. Elles sont gérées soit par votre assurance, soit par un Organisme de Placement Collectif à Valeur Mobilière (OPCVM) soit par vous-même, selon le mode de gestion choisi au moment de la souscription à votre plan. À la liquidation de ce dernier, la valeur des UC que vous possédez vous sera reversé en euros.

 

Titres

Concrètement, les titres proposés sur un PER bancaire correspondent aux mêmes que pour les UC. Seulement, contrairement à ces derniers, vous accèderez directement aux marchés financiers. De plus, les supports financiers proposés pour un PER bancaire sont à la fois plus nombreux et plus diversifiés que pour un PER assurantiel. Toutefois, comme dit précédemment, vous n’avez pas la possibilité d’avoir un fonds en euros si vous avez souscrit auprès d’un établissement bancaire. Dans le cas où vous souhaiteriez sécuriser votre épargne, vous pouvez placer cette dernière sur les marchés obligataires, mais elle ne sera pas garantie comme sur un fonds en euros. Certes, avec les supports proposés par un PER bancaire, vous pouvez vous attendre à un rendement important, mais comme vous êtes soumis aux fluctuations du marché sans garantie de l’assureur, vous pouvez tout autant perdre une partie considérable de vos capitaux.

 

Ainsi, le rendement que vous pouvez espérer de votre plan dépend grandement du type de contrat que vous choisissez ainsi que des supports financiers sur lesquels vous investissez. Cependant, en plus de cela, il existe des caractéristiques propres à chaque contrat qui les différencient, même entre plans du même type. C’est pour cela que nous vous recommandons de faire appel à un conseiller afin d’obtenir un bilan personnalisé et d’opter pour le contrat qui vous convient le mieux.

Quels sont les frais d’un PER ?

La loi PACTE du gouvernement, votée en 2019, a profondément fait évoluer le marchéde l’assurance. Terminé la multitude de contrats aux modalités diverses, tels que le PERP, le Madelin ou encore le Préfon, place au nouveau Plan Epargne Retraite. Cette nouvelle enveloppe a regroupé et uniformisé ces anciens produits d’assurance sous leurs nouvelles formes : le PER individuel, le PER collectif ainsi que le PER obligatoire. Le gouvernement souhaite grâce à ce dispositif encourager la capitalisation sur la retraite, alors que le nombre de retraités augmente plus rapidement que celui de cotisant, entrainant mécaniquement une baisse du montant des retraites. C’est en effet en moyenne 50% de revenu en moins une fois à la retraite, perte qui s’évalue même à environ 60% pour les anciens travailleurs non salariés.

 

Le principal argument avancé par le gouvernement Macron est la fiscalité avantageuse du PER. Effectivement, en déduisant directement de vos revenus l’épargne investie sur votre plan épargne retraite, vous bénéficiez d’une déduction d’impôt. Par ailleurs, le fait de pouvoir choisir entre une liquidation sous forme de rente ou de capital, ainsi que sa grande portabilité au niveau des transferts en font un produit très attractif. Pour autant, bien que ce dispositif ait déjà séduit plus de 4,3 millions de Français, y souscrire peut faire peur. Est-ce vraiment rentable ?

 

Quels sont les frais appliqués à un PER ?

Les frais qui vous seront prélevés sur votre PER divergent selon leur nature. À partir du juin 2022, afin de susciter plus de confiance et d’instaurer une concurrence plus loyale, les organismes devront être plus transparents sur les frais qu’ils appliquent. Précisément, chacun d’entre eux devra publier sur leur site internet un tableau standard établi sous le contrôle du Ministère de l’Économie. Ce tableau indiquera tous les frais ponctionnés, classés par catégorie.

les frais du PER

 

Les frais de souscription

Aussi appelés frais d’adhésion, ils ne sont pas appliqués par tous les organismes.

 

Les frais de versements

Les charges prélevées sur l’épargne que vous versez sur votre plan oscillent généralement entre 0% et 5% de celle-ci. Les organismes en ligne sont ceux qui pratiquent les frais les plus compétitifs sur ce point-là. Néanmoins, la contrepartie est qu’il y a habituellement moins de possibilité, par exemple en terme de supports financiers proposés, ou encore un service client moins développé que chez les acteurs classiques.

 

Les frais de gestion

Ce sont les frais de tenue de compte, prélevés annuellement sur l’encours de votre plan, soit l’épargne plus les intérêts réalisés. Ils varient entre 0% et environ 1,5% selon les contrats. Ils différeront également selon le mode de gestion choisi (libre ou piloté) mais aussi que les fonds soient en euros, en unités de compte ou en titres.

 

Les frais d’arbitrage

Ces frais correspondent à la part perçue par votre assureur à chaque modification de la structure de votre PER, soit la façon dont votre épargne est répartie sur les supports financiers. Le pourcentage prélevé varie entre 0% et 1%.

 

Les frais sur arrérage de rente

Les frais sur arrérage de rente correspondent à une part ponctionnée par le gestionnaire à chaque rente versée au souscripteur. Le montant de ce frais s’élève généralement jusqu’à 3% de la valeur brute de la rente.

 

Les frais exceptionnels

Selon l’assureur, il exite parfois des frais exceptionnels qui s’ajoutent à ceux précédemment cités :

 

  • les frais sur encours de rente, qui correspondent à un certain pourcentage de la revalorisation de votre épargne ajoutée aux intérêts réalisés sur l’année en cours.
  • les frais de transfert, limitée à 1% de l’encours si vous avez souscrit à votre PER il y a moins de 5 ans. Dans le cas contraire, selon la loi PACTE, vous êtes exonérés de frais de transfert.
  • les frais de conversion, identiques aux frais d’arrérage, qui sont appliqués seulement dans les cas de conversion de devises.

 

Comme vous pouvez le voir, il existe une multitude de frais qui peuvent être appliqués sur les sommes versées sur plan épargne retraite. S’ils représentent un faible pourcentage, mis bout à bout, ils peuvent vous ponctionner une part importante du capital investis et de vos plus-values réalisées avec. Cependant, tous les organismes ne pratiquent pas les mêmes tarifs, parfois même n’appliquent pas certains des frais cités, c’est pourquoi il est important de faire appel à un conseiller pour obtenir un bilan personnalisé et opter pour le contrat qui sera à la fois le plus lucratif, mais également le plus adapté à votre situation.

 

En effet, si comme dit précédemment, sous l’impulsion de Bercy, les organismes devront faire preuves de plus de transparence quant aux frais appliqués, ils existent une multitude de caractéristiques propres à chacun, comme les modes de gestion ou de sortie. Vous pouvez contacter un de nos conseillers en cliquant sur “Contactez-nous” en haut à gauche, celui-ci vous recontactera dans les plus brefs délais.

PER : sur quels supports financiers sont placées les sommes ?

On entend davantage depuis quelques années qu’il faut épargner pour après sa retraite. En effet, la capitalisation sur la retraite, phénomène répandu par exemple aux Etats-Unis mais marginal jusqu’alors en France, devient de plus en plus indispensable pour maintenir son confort de vie une fois sa vie active terminée. En 2019, on avait un rapport de 1,70 cotisant pour un retraité et la tendance décroissante ne devrait pas s’estomper dans les décennies à venir. On prévoit seulement 1 cotisant pour 1 retraité en 2050, et certains prédisent même que ce rapport historiquement bas devrait être atteint plus tôt. Ainsi, le système de répartition des retraites de la Sécurité Sociale s’essouffle, rendant inévitable une perte de revenus importante une fois à la retraite.

 

C’est pour cela que le gouvernement a fait voter en 2019 la loi PACTE, introduisant le Plan Épargne Retraite. Cette nouvelle enveloppe vient renforcer les anciens contrats existants pour les rassembler sous leurs nouvelles formes : le PER Individuel, le PER Collectif et le PER Obligatoire. Un des avantages majeurs avancés par le gouvernement est sa fiscalité avantageuse, vous permettant de mettre des capitaux de côté tout en déduisant vos impôts. De plus, l’épargne investie vous rapporte même potentiellement des plus-values qui viendront gonfler votre complément de retraite. Mais grâce à quels supports financiers ces intérêts sont-ils générés ?

 

Quels sont les différents supports financiers ?

Dans un premier temps, il est important de connaître les différents placements financiers sur lesquels vous pouvez investir votre épargne afin d’opter pour celui qui correspond le mieux à votre situation. Il existe 4 types supports de placements :

 

  • monétaires
  • obligataires
  • immobiliers
  • actions
Les différents supports financiers du PER

Les placements monétaires

Ce sont des actifs, soit des demandes de prêts en l’occurrence sur une courte période, qui peuvent être émis par des entreprises, des états ou des institutions financières. Les risques de ces placements sont faibles, mais rapportent en contrepartie des rendements peu élevés.

 

Les placements obligataires

Comme son nom l’indique, il s’agit d’obligations, soit des prêts sur le long terme émis par des grandes entreprises ou des Etats. Le rendement est défini à l’avance, selon de la durée du prêt et les chances que l’emprunteur ne rembourse pas Les taux appliqués sur ces emprunts sont généralement assez faibles, donc ne génèrent pas des intérêts très importants.

 

Les placements immobiliers

Vous avez également la possibilité de placer votre épargne sur des fonds immobilier grâce à une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI). En investissements dans ces biens immobiliers, vous avez la possibilité de générer des revenus importants, notamment grâce aux loyers perçus ou aux plus-values potentiellement réalisées, mais vous pouvez risquer de subir une crise immobilière, bien que le prix de l’immobilier soit croissant dans l’ensemble des villes de France.

 

Les actions

Lorsque vous détenez une ou plusieurs actions d’une entreprise, vous possédez une partie de cette dernière. Le rendement de cette action se perçoit sous forme de dividende, soit une partie du bénéfice réalisé par l’entreprise à la fin de son exercice. Vous pouvez espérer un rendement important comme risquer de subir une perte sur cet investissement.

 

Comment choisir les supports financiers sur lesquels placer mon épargne ?

Les supports financiers sur lesquels vous investirez vos capitaux seront déterminés en fonction de la gestion optée pour votre PER. Effectivement, au moment de la signature de votre contrat, vous aurez le choix entre :

 

  • la gestion libre
  • la gestion pilotée
  • la gestion sous mandat

 

La gestion libre

Lorsque vous optez pour une gestion libre, vous avez le libre choix des supports sur lesquels seront placés vos capitaux. Vous les choisirez en fonction de votre profil, soit vos objectifs de rendement, les risques que vous êtes prêts à prendre, l’âge à partir duquel vous investissez et l’âge à partir duquel vous voulez avoir accès à votre épargne. Pour rappel, sauf cas de déblocage anticipé, vous ne pouvez liquider votre plan qu’à partir de l’âge de départ à la retraite. Surtout, si vos placements n’atteignent pas les rendements espérés, ne vous découragez pas !

 

La gestion pilotée

C’est le mode de gestion par défaut du PER, forcément proposé par imposé par la législation. Le pilotage se fait de manière robotisée. Si vous êtes à un âge éloigné de celui de la retraite, vos fonds seront placés sur des supports risqués, mais à haut rendement, afin de maximiser votre épargne. À l’inverse, plus vous vous rapprocherez de l’âge de départ à la retraite, plus votre épargne sera placée sur des supports avec des plus-values peu élevés, mais sécurisés.

 

La gestion sous mandat

Dans le cas de la gestion sous mandat, vous confiez le libre choix des investissements qui seront fait avec votre épargne. Le risque est que même à l’approche de votre retraite, les capitaux que vous aurez accumulés ne soit pas placés sur des supports sécurisés. De plus, ce service proposé par votre organisme comporte souvent des frais assez élevés.

 

Si vous avez le choix entre ces modes de gestions, les modalités ne seront pas les mêmes selon les contrats PER et les organismes qui les émettent. Précisément, que ce soit sur la gamme de supports financiers proposée ou encore les frais de gestion pour ne citer que cela. Chaque contrat possède ses spécificités, c’est pour cela que nous vous invitons à contacter un conseiller afin d’opter pour la meilleure solution.

 

 

Quelles sont les conditions de sortie d’un plan d’épargne retraite individuel ?

Le plan d’épargne retraite individuel est un nouveau produit d’épargne retraite à long terme. Depuis sa mise en place le 1er octobre 2019, suite à la création de la loi Pacte, ce dernier a pour vocation de permettre aux titulaires de ce contrat de préparer et anticiper leur départ à la retraite en épargnant durant leur vie active. Les épargnants vont alors se constituer des revenus complémentaires et bénéficieront d’avantages fiscaux intéressants. Les fonds cumulés sur le PER individuel seront donc bloqués jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans. Cependant, il existe des cas exceptionnels, appelées “incidents de vie” permettant aux titulaires de contrat de bénéficier d’un déblocage anticipé de leur PER.

Il existe 3 PER, avec pour chacun leurs caractéristiques.

  • Le PER individuel.
  • Le PER d’entreprise collectif.
  • Le PER d’entreprise obligatoire.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les différents PER et leurs particularités, nous vous invitons à consulter notre article sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un PER individuel ? Comment ce dernier fonctionne-t-il ? Et quelles sont ses conditions de sortie ? Nous allons, dans cet article, répondre à vos interrogations.

 

Qu’est-ce que le PER individuel ?

Le plan d’épargne retraite individuel est un produit d’épargne à long terme. Ce dernier succède à d’anciens produits retraite, le PERP et le contrat Madelin. En ayant recours à ce PER, les épargnant se constituent tout au long de leur vie active, des revenus complémentaires pour préparer et anticiper leur départ à la retraite. Les titulaires de contrat vont alors pouvoir effectuer des versements libres ou programmés sur leur produit d’épargne. Lors de la liquidation des sommes accumulées sur son PER, à l’âge légal de départ à la retraite, les épargnants pourront liquider les fonds sous formes de rente ou de capital.

 

Qui peut recourir à un PER ?

Le PER est un produit d’épargne accessible à tous, sans aucune considération de l’âge et de la situation professionnelle de l’épargnant.

 

Comment souscrire à un PER individuel ?

Pour souscrire à un PER individuel, les intéressés doivent se rendre dans un organisme spécialisé :

  • Une entreprise d’assurance.
  • Une mutuelle.
  • Une banque.
  • Un conseil financier.

 

Comment alimenter son PER individuel ?

Afin d’alimenter son PER individuel, les titulaires de contrat peuvent effectuer divers versements.

  • Les versements volontaires : ces derniers sont libres et les épargnants peuvent effectuer des versements libres ou programmés, selon leurs préférences.
  • En transférant les sommes issues d’un autre contrat : la mise en place de la loi Pacte a facilité les transferts entre contrats. Les anciens produits retraite peuvent donc être transférés sur un PER.

 

Les différents modes de gestion du PER individuel

 

Les 3 modes de gestion du PER
Les 3 modes de gestion du PER : gestion pilotée, gestion à horizon et gestion libre

 

L’épargnant, lorsqu’il ouvre son produit d’épargne, se voit proposé trois modes de gestion : la gestion à horizon, la gestion libre et la gestion pilotée.

Le mode de gestion à horizon permet aux épargnants de déléguer la gestion de son PER à un expert, qui l’accompagnera dans ses démarches. En optant pour ce mode de gestion, les rendements de l’épargnant seront meilleurs lors de la mise en place du contrat.

Il existe donc 3 profils d’épargnants :

  • “Équilibre horizon retraite”.
  • “Dynamique horizon retraite”.
  • “Prudent horizon retraite”.

Dans le cadre d’une gestion libre de son PER individuel, l’épargnant est libre de choisir les supports sur lesquels ils souhaitent effectuer ses versements. Il bénéficie ainsi davantage de liberté et d’indépendance.

Lorsque les titulaires de contrat optent pour une gestion pilotée de leur produit d’épargne, les versements réalisés lors de la création du contrat seront dirigés sur des actifs de long terme, plus risqués, mais leur assurant une bonne performance. Quand ces derniers se rapprochent de l’âge légal de départ à la retraite, les sommes accumulées sur le produit d’épargne seront dirigées vers des supports financiers plus sécurisés.

 

La fiscalité du PER individuel à l’entrée

À l’entrée, les sommes versées volontairement sur le PER bénéficient d’avantages fiscaux. Effectivement, les sommes versées seront déduites, selon un plafond, du revenu taxable de l’épargnant.

 

La fiscalité du PER individuel à la sortie

Lorsque l’épargnant souhaite liquider les sommes accumulées sur son PER, à l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans, il a la possibilité de choisir entre une sortie sous forme de capital ou de rente.

 

La fiscalité appliquée lors d’une sortie en capital

En optant pour une sortie en capital, les versements volontaires effectués par l’épargnant et déduits du revenu taxable sera imposable à l’impôt sur le revenu.

Quant aux plus-values, elles seront soumises au PFU (le prélèvement forfaitaire unique) à hauteur de 30 %.

 

La fiscalité appliquée lors d’une sortie en rente

Si l’épargnant a bénéficié d’une déduction de ses impôts sur ses versements volontaires, la rente sera imposable. Les épargnants seront également soumis aux prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 %.

Cependant, si ce dernier n’a pas souhaité bénéficier d’une déduction de ses impôts sur ses versements volontaires, la rente viagère à titre onéreux sera appliquée. Cela signifie que seul une partie de la rente deviendra imposable à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. L’épargnant sera aussi soumis aux prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %.

 

La possibilité de recourir à un déblocage anticipé de son PER individuel

Afin de pouvoir liquider les sommes accumulées sur leur produit d’épargne retraite, les épargnants doivent attendre l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans. Toutefois, ces derniers peuvent bénéficier d’un déblocage anticipé de leur PER individuel, dans des situations exceptionnelles, appelées “incidents de vie“.

Les situations exceptionnelles permettant un déblocage anticipé de son PER sont :

  • Le décès du conjoint ou du partenaire de PACS.
  •  En 2e et 3e catégorie de SS du titulaire, l’invalidité du titulaire du contrat ou de son conjoint.
  • Fin de droits au chômage.
  • Liquidation judiciaire.
  • Le surendettement du titulaire de contrat.
  • L’acquisition de la résidence principale.

 

Le PER individuel est un produit d’épargne permettant aux titulaires de contrat de bénéficier de certains avantages fiscaux. Afin de liquider les sommes accumulées sur leur produit d’épargne, ces derniers sont dans l’obligation d’attendre l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans. Ils pourront ainsi débloquer les fonds sous formes de capital ou de rente. Cependant, il est possible, dans certaines situations exceptionnelles, les “incidents de vie” de bénéficier d’un déblocage anticipé de son PER individuel.

 

Vous souhaitez en apprendre davantage sur le PER ? Des questions restent sans réponses ? Nous vous invitons à contacter l’un de nos conseillers via l’onglet “souscrire”.

L’essentiel à savoir sur le fonctionnement du PER.

Le plan d’épargne retraite est un produit d’épargne à long terme ayant pour vocation de remplacer d’anciens produits retraite, le PERP et le Madelin. Ce dernier est un produit d’investissement intéressant permettant à l’épargnant d’anticiper et préparer son départ à la retraite durant sa vie active afin de bénéficier de revenus complémentaires pour sa retraite. En ayant recours à ce produit, les épargnants profitent de différents avantages fiscaux. Pour procéder à une liquidation de son épargne, le souscripteur doit attendre l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans. Mais l’épargnant à la possibilité de recourir à un déblocage anticipé de son PER, dans certaines conditions, appelées « incidents de vie ».

Quel est le fonctionnement du PER ? Nous allons, dans cet article, répondre à cette question.

 

Les différents PER : le PER individuel, le PER d’entreprise collectif et le PER d’entreprise obligatoire

Le PER individuel est un produit d’épargne destiné aux travailleurs non-salariés et aux particuliers. Le contrat est alimenté de différentes manières.

  • Les versements volontaires : ces derniers sont libres. Les épargnants peuvent, selon leurs préférences, effectuer des versements réguliers, ou alors décider d’effectuer un seul versement dans l’année.
  • Par un transfert des sommes issues d’anciens contrats de retraite.

Le PER d’entreprise collectif est destiné aux salariés d’une entreprise et est facultatif.

Ce dernier est alimenté par :

  • Versements volontaires de la part des salariés.
  • Les fonds issus de la participation, de l’intéressement et des droits inscrits sur un compte épargne temps.
  • Si l’épargnant ne bénéficie pas d’un compte épargne temps, les fonds correspondant aux jours de repos non pris, dans la limite de 10 par an.

 

Le PER d’entreprise obligatoire s’adresse aux salariés d’une entreprise ou à une catégorie de salariés. L’adhésion est, comme son nom l’indique, obligatoire.

Il est alimenté par :

  • Des versements volontaires ou obligatoires de la part du salarié.
  • Les fonds issus de l’intéressement, la participation et les droits inscrits sur son compte épargne temps.
  • Si l’épargnant ne bénéficie pas d’un CET, les sommes correspondant aux jours de repos non pris, dans la limite de 10 par an.
  • Par les sommes provenant du transfert d’un autre PER.

 

Les différents modes de gestion

Lorsque l’épargnant ouvre son PER, ce dernier a une décision à prendre : il doit choisir entre trois modes de gestion qui sont la gestion libre, la gestion pilotée et la gestion à horizon. Selon le mode de gestion choisi par l’épargnant, son implication dans le choix des supports d’investissements est plus ou moins forte.

Les modes de gestion du PER
Les 3 modes de gestion du PER : la gestion pilotée, la gestion libre et la gestion à horizon

La gestion libre

En optant pour une gestion libre, l’épargnant bénéficie davantage de liberté concernant le placement de ses versements et les divers supports existants. L’épargnant est donc entièrement libre de ses choix. L’épargnant effectue ses versements sur des fonds en euros et des supports en unités de compte.

 

La gestion pilotée

En choisissant ce mode de gestion, les épargnants bénéficient d’une aide de la part de services de gestions. Ces derniers ont pour objectif d’accompagner les épargnants dans la répartition de leur épargne.

 

La gestion à horizon

Ce mode de gestion est le choix par défaut s’offrant aux épargnants. Sans contestation de la part de ces derniers, le mode de gestion adopté sera celui-ci.

Cette dernière fonctionne comme ceci : à l’ouverture de leur PER, l’épargne est dirigée vers des actifs de long terme. Il y a de ce fait des risques, mais ce mode de gestion assure à l’épargnant une grande espérance de performance.

Cependant, à l’approche de la retraite, l’épargne est dirigée vers des supports financiers davantage sécurisés.

Il existe trois profils, déterminant le degré de sécurité du contrat de l’épargnant :

  • Prudent horizon retraite.
  • Dynamique horizon retraite.
  • Équilibré horizon retraite.

Pour en savoir plus sur les différents modes de gestion, nous vous invitons à lire notre article sur le sujet.

 

Une sortie en capital ou rente

Le titulaire à la sortie a le choix entre une sortie en capital ou une sortie en rente.

Néanmoins, pour les fonds issus de versements obligatoires, l’épargnant ne peut bénéficier d’une sortie en capital.

Cette décision est prise en fonction des préférences, des choix et des besoins des épargnants, mais également du genre de versements effectués par ce dernier.

L’épargnant peut pareillement opter pour une sortie en rente viagère. Le titulaire de contrat recevra alors une rente mensuelle jusqu’à son décès. Au décès de l’épargnant, les sommes cumulées sur son PER seront reversées à ses bénéficiaires.

Pour en apprendre davantage sur les modalités de sortie du PER, nous vous invitons à lire notre article sur le sujet.

 

Un cas particulier : le déblocage anticipé du PER

Afin de liquider les fonds cumulés sur son Plan Épargne Retraite, les titulaires de contrat doivent attendre l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans.

Cependant, il reste possible, dans certaines conditions appelées « incidents de vie », de bénéficier d’un déblocage anticipé du PER. Les épargnants pourront ainsi récupérer les fonds économisés sur leur PER.

Les conditions permettant un déblocage anticipé du PER sont :

  • Le décès du conjoint ou du partenaire de PACS.
  • En 2ᵉ et 3ᵉ catégorie de SS du titulaire, l’invalidité du titulaire du contrat, de ses enfants ou de son conjoint.
  • Fin de droits au chômage.
  • Liquidation judiciaire.
  • Le surendettement du titulaire de contrat.
  • L’acquisition de la résidence principale.

 

Quels sont les avantages du PER ?

Le PER est donc un produit d’investissement avantageux. Ce dernier permet aux épargnants de se constituer un revenu complémentaire pour préparer et anticiper leur départ à la retraite. De plus, en souscrivant à un PER, les épargnants profitent d’un avantage fiscal. Quant aux conditions de sorties, elles se sont élargies. Il est désormais possible pour l’épargnant de recourir à un déblocage anticipé du PER s’il rencontre des situations malheureuses.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le PER et ses caractéristiques, nos conseillers se tiennent à votre disposition. Vous pouvez prendre contact avec l’un d’entre eux via l’onglet « souscrire ».

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