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Ouvrir un PER, comment ça marche ?

La grande majorité des actifs en France se demandent comment préparer leur retraite et surtout quel système d’épargne utiliser. Bien qu’il existe aujourd’hui un grand nombre de moyens afin de se constituer une épargne, le Plan épargne retraite séduit et convainc, depuis sa mise en place le 1er octobre 2019, environ de 32% des actifs français non retraités. Nous allons donc voir dans cette étude la façon de procéder pour ouvrir un Plan d’Épargne Retraite, il faut savoir comment s’y prendre.

 

Le PER pour qui ?

Le nouveau Plan d’épargne retraite est une d’épargne sur le long terme mis à disposition de tous. Quand nous disons « à disposition de tous », nous prenons en compte :

  • Les salariés ;
  • Les travailleurs non-salariés (TNS) ;
  • Les personnes actuellement à la recherche d’un emploi.

Ce nouveau contrat retraite est accessible, sans conditions d’âge ni de revenus, pour les actifs qui résident fiscalement en France.
Vous avez la possibilité de découvrir l’ensemble des contrats sur le marché en utilisant notre comparateur PER.

 

Qui commercialise le PER ?

Le PER est proposé par différents acteurs, notamment :

 

Les acteurs qui commercialisent le PER.
Les acteurs qui commercialisent le PER.

 

En effet, depuis le vote de la loi PACTE, les contrats PER peuvent être commercialisés par des gestionnaires actifs comme Carmignac, Rothschild, Mandarine ou encore DNCA entre autres, ce qui n’était pas le cas avec des contrats tels que le PERP ou le contrat Madelin.
Si l’on se penche sur le PER bancaire ou compte titres, ainsi que sur le PER assurance, nous pouvons noter que ces contrats retraite permettent aux titulaires de bénéficier d’avantages fiscaux plutôt similaire. De plus, les sommes accumulées peuvent faire l’objet du même type de liquidation, néanmoins il existe des différences qu’il faut connaître.
Tout d’abord, il est important de noter que le PER bancaire ou Compte-titres, à l’inverse du PER assurance, n’offre pas d’accès aux fonds en euros garantis.
Puis, si le souscripteur venait à décéder avant d’avoir entamé la liquidation de son PER bancaire, il faut savoir que les sommes investies seront alors reversées sur le principe de la succession. Les sommes seront ainsi directement reversées aux héritiers du souscripteur.
Et à l’inverse, les sommes placées sur un contrat PER assurances seront reversées uniquement à des bénéficiaires désignés par le souscripteur lors de la signature du contrat.

 

Quelle procédure pour ouvrir un PER ?

Avant de se lancer dans l’ouverture d’un PER, il a quelques étapes à suivre :

  • Analyser les frais chez les différents acteurs ;
  • Prendre en compte la qualité et la quantité des supports ;
  • Favoriser les contrats plus flexibles qui prennent en compte les aléas de la vie ;
  • Prendre en compte les avantages ;
  • Prêter attention aux options utiles.

 

Dans un premier temps, il est essentiel de se renseigner sur les frais de contrats proposés par chaque organisme. On comprend ici les frais d’entrée, les frais courants, les frais de gestion, les frais d’arbitrage, frais de sortie ou d’arrérages, ou encore frais de transfert. Bien évidemment, l’ensemble de ces frais mis bout à bout peuvent avoir un impact sur le rendement du contrat et par conséquent coûter plus ou moins cher.

Vous pouvez en apprendre plus sur les frais des contrats PER en utilisant notre comparateur PER.

Ensuite, même si un contrat à moindres frais est toujours plus attirant, il ne faut pas non plus négliger la qualité de l’offre proposée, car cela doit être un placement intelligent et performant. Afin de déterminer le meilleur contrat, il faut connaître ses besoins dans le but de choisir un support adapté entre fonds en euros, capital garantit et unité de compte.

Le nouveau PER permet aux souscripteurs de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. Néanmoins, cet avantage se doit d’être entretenu puis maximisé. En sachant que selon le contrat, les conditions de liquidation sont parfois très variables. Ainsi, il faut, afin de s’assurer de ne pas avoir de mauvaises surprises lors de la liquidation, impérativement connaître les conditions de déblocage avant de signer.

Si le souscripteur vient à décéder avant d’avoir liquidé les fonds qu’il a épargnés, il faut garder en tête que les assurances sont les seules à proposer des contrats avec un régime de succession avantageux. De plus, il existe ce qu’on appelle la garantie plancher, celle-ci ayant pour objectif la mise à l’abri des proches du souscripteur. Cette garantie plancher assure ainsi le versement du capital généré sur le contrat aux héritiers.

Enfin, comme les autres contrats retraite, les contrats PER ont la possibilité d’être complétés par différentes options suivant les organismes qui les commercialise. Les options qui sont mises en place peuvent alors être liées aux cotisations ou permettre au titulaire du contrat de se constituer un capital plus important et ainsi bénéficier d’une rente plus intéressante une fois arrivé à la retraite.

 

En conclusion, le PER est un produit d’épargne sur le long terme, qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux et qui garanti une certaine sécurité financière.

 

Des questions restent en suspens ? Nous vous invitons vivement à vous rapprocher d’un de nos conseillers en vous rendant dans l’onglet « souscrire » dans le menu. Vous serez recontacté dans les plus brefs délais afin de vous présenter les meilleures options de placement.

PER : Sortie en rente viagère ou en capital ?

Jusqu’à maintenant, les PERCO, PERP, Contrat Madelin, régime Préfon etc. ne permettaient qu’une seule forme de sortie de leur épargne : sous rente viagère. En effet, avoir la possibilité de récupérer en une seule ou plusieurs fois son épargne constituait un des principaux avantages de l’assurance-vie. Ainsi, un grand nombre d’épargnant laissait de côté les contrats d’épargne retraite pour un contrat d’assurance-vie.

L’impossibilité de récupérer son épargne en une seule fois constituait un frein pour les nouveaux retraités. En effet, ceux souhaitant réaliser des projets (acheter une résidence secondaire, partir en voyage, faire des travaux chez eux etc.) se retrouvent bloqué. Ce qui explique la préférence des épargnants pour l’assurance-vie.

Désormais, avec le nouveau PER instauré par la loi PACTE le 1er octobre 2019 vous pouvez sortir votre épargne sous forme de rente viagère ou de capital ou encore un mixe des deux ! Mais comment faire votre choix entre la rente viagère et le capital ? Afin de vous guider dans votre choix nous allons vous informer sur les modalités de ces deux possibilités de sortie de votre épargne.

 

Deux modes de sorties
Deux modes de sorties

 

Avant d’aborder la question du capital ou de la rente viagère, nous allons rappeler brièvement ce qu’est le PER.

Le PER

 

Le PER ou plan épargne retraite est un dispositif destiné à la retraite instauré par la loi PACTE en 2019. Il remplace les anciennes solutions retraite tels que le PERP, le Madelin, le régime PREFON…

Le PER se présente sous trois formes :

  • Le PER individuel (PERIN)
  • Deux PER d’entreprise : Le PER collectif (PERECO) et le PER obligatoire (PERO)

 

Le PERIN est un contrat ouvert à tous. Afin d’y souscrire vous devez vous adresser à un établissement financier ou à un organisme d’assurance. C’est un produit d’épargne à long terme qui vous permet d’économiser durant toute votre vie active afin d’obtenir à l’âge de la retraite votre épargne cumulé (en capital ou en rente).

Le PERECO s’adresse à l’ensemble des salariés d’une entreprise et n’est pas obligatoire. C’est une solution à long terme. Vous économisez durant toute votre vie afin d’obtenir, avec l’aide de votre entreprise, un capital ou une rente à la sortie de votre contrat.

Le PERO est destiné à tous les salariés ou bien à une catégorie de salarié et est obligatoire pour ces derniers.
Si vous souhaitez en apprendre de façon plus approfondi sur le PER n’hésitez pas à consulter notre article « Ouvrir un PER : A quoi ça sert ? », ainsi que tous nos articles en lien avec ce sujet.

 

Sortie sous forme de capital

 

Vous avez opté pour la déduction fiscale à l’entrée

La première chose à savoir est que la sortie en capital peut-être soit total soit partielle. L’imposition des plus-values et des versements cumulés ne sera pas la même selon l’option choisie :

  • Capital : soumis au barème progressif de l’IR (impôt sur le revenu)
  • Plus-values : Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% (dont 12.8% d’impôts sur le revenus et 1702% de prélèvements sociaux).

 

Vous avez renoncé à la déduction fiscale à l’entrée

C’est l’un des grands avantages du PER ou plan épargne retraite : vos versements effectué sur votre plan sont déductibles de votre revenu imposable. Cette déduction fiscale est intéressante, notamment pour les personnes étant fortement imposées. Pour les titulaires peu voir pas imposés, il peut être intéressant d’y renoncer.

Dans le cas échéant, le capital n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu, mais les plus-values acquises sont imposable au PFU (prélèvement forfaitaire unique) à hauteur de 30% (dont 12.8% d’impôts sur le revenus et 1702% de prélèvements sociaux.

 

Avec la sortie sous forme de capital, faites bien attention au changement de tranche d’imposition !

Dans le cas d’une sortie en capital, les sommes cumulé au fur et à mesures des années sur votre contrat s’ajoutent à votre revenu net imposable. Ce qui peut avoir comme effet de vous faire passer dans la tranche d’imposition supérieure.

 

Sortie sous forme de rente viagère

 

Vous ne souhaitez pas obtenir une somme d’argent conséquente dès votre départ à la retraite et préférez toucher un complément de revenus chaque mois. Dans ce cas la sortie de votre PER sous forme de rente viagère peut vous convenir.

La fiscalité appliquée est celle de l’impôt sur le revenu, avec un abattement forfaitaire de 10% sans oublier les prélèvements sociaux. La rente viagère est soumise à la CSG (Contribution sociale généralisée), le taux appliqué sera différent en fonction du montant de la rente.

 

Pour faire votre choix il faut notamment prendre en compte la situation dans laquelle vous vous trouvez au moment de la retraite, vos projets, vos objectifs, mais aussi le mode d’imposition de chacune des possibilités.

Envie d’en savoir plus ? Nous vous invitions à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire »

Comment débloquer un PER avant la retraite

Le PER ou plan d’épargne retraite comme l’indique son nom, est une solution d’épargne destinée à la préparation de la retraite. De ce fait, l’épargne investie sur un PER est en principe récupérable seulement à l’âge de la retraite. Néanmoins, il existe certaines conditions dans lesquelles ce plan peut-être facilement débloqué.

Nous allons vous lister celles qui vous permettent de piocher dans votre épargne retraite.

La réforme de la loi Pacte en 2019 avait pour but d’harmoniser et de rassembler tous les dispositifs au sein d’une seule solution : le plan épargne retraite (PER). Le PER apporte deux grandes nouveautés pour les épargnants à titre individuel :

  • Premièrement : le PER permet une récupération de votre épargne sous forme de capital.
  • Deuxièmement : une nouvelle possibilité de récupérer son PER de façon anticipé avec l’acquisition d’une résidence principale.

 

Afin d’en savoir plus sur le PER, n’hésitez pas consulter notre comparateur PER.

Dans quelles situations l’épargne peut être récupérée de manière anticipée ?

 

Cas de déblocages anticipés
Cas de déblocages anticipés

 

1- L’achat d’une résidence principale.

Le PER Individuel vous permet de racheter votre plan avant la date prévue dans le cas de l’acquisition d’une résidence principale. Il faut savoir que ce motif de déblocage anticipé n’est pas valable pour les « PER obligatoires » en entreprise (PERO).

 

2- Le décès du conjoint / partenaire de Pacs.

Ce motif est valable seulement si la personne décédée est le conjoint ou le partenaire de Pacs. Rien n’est prévu pour les couples étant en concubinage.

 

3- Une invalidité.

Si vous-même, votre conjoint ou vos enfants sont dans un cas d’invalidité de 2ᵉ ou 3ᵉ catégorie (c’est-à-dire inapte à l’exercions de leur profession) alors vous pourrez récupérer votre plan.

 

4 – Une situation de surendettement du titulaire.

Si la commission de surendettement fait la demande de déblocage alors vous aurez la possibilité de récupérer votre épargne.

 

5 – Une expiration de vos droits au chômage.

Si l’épargnant fait face à l’expiration de ses droits à l’allocation d’assurance chômage alors c’est un motif pour débloquer son épargne de façon anticipé.

 

6 – Un jugement de liquidation judiciaire.

Dans le cas où l’épargnant, travailleur non salarié, est contraint d’arrêter son activité professionnelle à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire, alors il pourra récupérer son épargne avant la retraite. Il faut savoir que les mandataires sociaux peuvent également demander un déblocage anticipé de leur plan s’ils n’ont pas d’autres activités.

 

Tous ces motifs de déblocage vous permettent de récupérer tout ou partie de votre PER. Cependant, il faut savoir qu’il n’est pas possible de réaliser plusieurs fois un déblocage partiel pour le même motif.

 

Comment demander le rachat de votre PER ?

 

Afin de bénéficier des cas de déblocages anticipés abordé ci-dessus, vous n’aurez qu’à envoyer une lettre en recommandé avec un accusé de réception de préférence au gestionnaire qui prend en charge votre plan. Les justificatifs suivants sont demandés :

  • Votre pièce d’identité,
  • Le RIB du compte bancaire ou vous voulez recevoir les fonds,
  • Des documents justificatifs afin de prouver le motif de déblocage anticipé.

 

Quelle imposition en cas de déblocage anticipé ?

 

Le premier avantage que présente le PER lorsqu’on en ouvre un est fiscal : les sommes versées sur votre PER sont déduits de votre revenu imposable chaque année.

Néanmoins, il faut savoir que la fiscalité à la sortie du PER au moment du déblocage anticipé n’est pas la même selon le motif.

 

  • En ce qui concerne les accidents de la vie (cas n°2 à n°6) la fiscalité est simple : vous êtes exonéré d’impôt sur le revenu sur l’ensemble des sommes que vous débloquez. Seulement les cotisations sociales sont imposées à hauteur de 17.2% sur les gains réalisés depuis l’ouverture du contrat.
  • En ce qui concerne le déblocage anticipé pour l’acquisition de la résidence principale, la totalité de l’épargne récupérée est imposable. Cependant, si vous avez choisi de ne pas déduire vos versements de votre revenu imposable à l’entrée alors, dans la majorité des cas, au moment du déblocage anticipé de votre épargne le capital sera imposé au barème habituel, donc au même niveau que vos revenus d’activité et les plus-values, elles, seront soumise au PFU (prélèvement forfaitaire unique) il est de 30% et est composé à 12.8% d’impôt sur le revenu et à 17.2% de prélèvements sociaux.

 

Épargner sur un PER dans le but d’acquérir une résidence principale est tout à fait possible, cependant, il faut prendre en compte qu’il vous fait perdre l’avantage à l’entrée.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les caractéristiques du PER, nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire ».

Liquider son PER sous forme de capital, comment ça marche ?

Le plan d’épargne retraite PER est un produit d’épargne dont le but est de permettre à toute personne souhaitant y souscrire d’épargner son argent sur le long terme. Ce nouveau système d’épargne est la conséquence directe du vote de la loi PACTE votée en 2019. Une fois arrivés à l’âge de la retraite, les épargnant pourront choisir de liquider les fonds placés sur leur contrat soit en capital, soit en rente viagère, soit un mix des deux.

 

Le PER, qu’est-ce que c’est ?

Le PER a été commercialisé pour la première fois en octobre 2019 et stoppe ainsi la vente des autres contrats retraite trop anciens qui sont : le contrat Madelin, le PERP et l’article 83 dans les entreprises.

Par ailleurs, ce contrat est avant tout présent dans le but de faciliter la gestion de l’épargne retraite au sein d’un seul et même système et ainsi permettre une certaine égalité en France.

Le plan épargne retraite est désormais l’un des produits d’investissement préférés des Français avec l’assurance vie (dont les taux de rendement de 2021 commencent à être dévoilés).

De plus, ce qui séduit la plupart des épargnants, ce sont les avantages fiscaux que procurent le PER, que ce soit lors des versements volontaires ou lors de la liquidation de l’épargne.

 

Les contrats plan épargne retraite sont nombreux sur le marché, pour les visualiser vous pouvez utiliser notre comparateur PER.

 

La sortie en capital

Récupérer le capital

L’épargnant a deux possibilités de déblocage sous forme de capital qui sont :

  • À 100 % au moment du départ en retraite ;
  • De manière fractionnée sur plusieurs années ;
  • De manière anticipée dans certains cas bien précis et définis par la loi.

Pour récupérer le capital, un courrier recommandé avec avis de réception est nécessaire. Celui-ci devra être envoyé à l’organisme en charge de la gestion et devra expressément demander soit le déblocage, soit le rachat (s’il s’agit d’une sortie anticipée) du contrat PER. De plus, en cas de sortie anticipée, il sera impératif d’accompagner le courrier d’un document capable de justifier de la situation qui nécessite la liquidation du PER.

La valeur du capital qui sera perçu sera ainsi déterminée en fonction du montant des sommes qui ont été versées, la performance des rendements des supports financiers proposés par l’organisme gestionnaire, et en conformité avec les conditions générales exposé par le contrat (frais appliqués par le gestionnaire).

 

Il est donc important d’être conseillé afin d’avoir un contrat adapté, vous pouvez même comparer les contrats sur le marché via notre comparateur PER.

 

À l’âge de la retraite

À la base, l’épargne constituée sur un contrat PER doit rester bloquée jusqu’à échéance, de ce fait jusqu’à l’âge de départ à la retraite et une fois que toutes les conditions sont remplies. Il faut alors partir du principe que les fonds placés ne peuvent pas être récupérés avant l’âge légal de la retraite, soit entre 60 et 62 ans, selon l’année de naissance du titulaire.

Lorsque cet âge est atteint, il est possible pour l’épargnant de procéder à la liquidation de son PER soit sous orme de rente, soit sous forme de capital. Ceci en sachant qu’avant, il n’était possible de retirer que 20 % du capital tandis que le reste de l’épargne était, quant à elle, liquidée uniquement en rente viagère.

Cependant, depuis le vote de la loi PACTE de 2019, les épargnants peuvent désormais liquider 100 % des fonds investis sur leur PER sous forme de capital, mais aussi en capital fractionné sur plusieurs années.

 

Durant la vie active en cas de circonstances exceptionnelles

Même si l’épargne placée sur un PER est censée rester bloquée jusqu’à l’âge de la retraite, certains cas de figure peuvent entraîner le déblocage anticipé des fonds.

En effet, le rachat du plan épargne retraite peut être effectué dans les cas suivants :

 

Cas dans lesquels un déblocage anticipé de l'épargne peut être effectué.
Cas dans lesquels un déblocage anticipé de l’épargne peut être effectué.

 

  • Les accidents de la vie ;
  • L’achat d’une résidence principale ;
  • Expiration des droits aux allocations chômage ;
  • Cessation d’une activité non salariée dans le cadre d’une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce ;
  • Le surendettement ;
  • L’invalidité de 2e ou 3e catégorie (reconnue par la Sécurité Sociale) de l’épargnant, de son conjoint ou même d’un de ses enfants ;
  • Le décès du conjoint : on entend alors époux ou partenaire de PACS.

 

La fiscalité lors d’une sortie en capital

La fiscalité du PER sur la partie en capital versée à l’échéance du contrat

Les versements investis sous la forme d’un capital sont soumis à l’impôt sur le revenu, cela en fonction des règlementations qui concernent les pensions et retraites, soit après un abattement à hauteur de 10 %. Ils sont également soumis à des prélèvements sociaux, ces derniers dépendent du niveau de revenus de l’épargnant, mais ne vont pas au-delà de 10 %.

Pour en apprendre davantage sur la fiscalité du PER dans sa globalité, vous pouvez consulter notre revue.

 

La fiscalité du PER dans le cadre d’un déblocage anticipé

Si le motif de la liquidation anticipée du capital est : la fin de droits aux allocations chômage, une liquidation judiciaire, le surendettement, une invalidité ou le décès du conjoint (marié ou pacsé), le capital versé à l’épargnant ne fait pas l’objet d’une imposition.

Néanmoins, il faut garder en tête que le capital fera tout de même l’objet de prélèvements sociaux.

De plus, dans le cadre d’un déblocage anticipé suite à un aléa de la vie, l’imposition sera effectuée ainsi :

  • Pour les versements effectués, il y a une exonération d’impôt sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux.
  • Pour les intérêts créés par ces versements, on notera qu’ils font l’objet de prélèvements sociaux à hauteur de 17.2%.

 

La fiscalité du PER dans le cadre de l’achat de la résidence principale

Dans le cadre de l’achat de la résidence principale, le capital liquidé sera soumis à l’impôt sur le revenu ainsi qu’aux prélèvements fiscaux intervenant après l’application d’un abattement de 10 %.

 

La fiscalité du PER en cas de rachat anticipé d’une somme moindre

Si l’assuré décide de procéder au rachat de son contrat au titre de la loi Sapin 2, c’est-à-dire si l’investissement réalisé sur le PER est inférieur à 2 000 €, le capital sera soumis à l’impôt sur le revenu et également soumis à des prélèvements sociaux, après l’abattement de 10 %.

 

Si vous envisagez d’ouvrir un PER, il est toujours plus sage d’être conseiller. C’est pourquoi nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire ». Vous serez recontacté rapidement afin de découvrir les meilleurs contrats et ainsi préparer votre avenir de manière optimale.

Quel support choisir pour investir sur un PER ?

Depuis que la loi PACTE a été votée, l’ancien système d’épargne retraite couvert par les contrats Madelin, PERP et article 83 dans les entreprises a été remplacé par le plan épargne retraite (PER). Ce contrat est avant tout mis en place dans un but de valorisation de l’épargne retraite, mais aussi de simplification au niveau de la gestion, ce qui engendre plus d’égalité entre les Français.

Cependant, un contrat comme le PER repose sur différents supports d’investissement qu’il faut connaître et analyser. Quels sont ces supports ? Lesquels privilégier ? On vous dit tout !

 

Quelles sont les caractéristiques du PER ?

Le plan épargne retraite est ouvert à l’ensemble des Français, sans condition d’âge, de revenus ou de situation professionnelle. On parle ici d’un contrat hybride qui se balance entre produit d’épargne retraite et contrat assurance-vie « multisupports ».

Ce contrat se divise en trois catégories :

  • PER Individuel (PERin)
  • PER d’entreprise collectif (PERco)
  • PER d’entreprise obligatoire (PERo)

Ici, nous allons nous focaliser sur le PER individuel ouvert aux particuliers. Il peut se dériver sous deux formes différentes : compte titres (avec une liste fixée par l’État) ou contrat dit « d’assurance de groupe » qui ressemblera davantage à un contrat d’assurance vie classique.

Vous avez la possibilité de découvrir l’ensemble des contrats du marché en utilisant notre comparateur PER.

 

Quels sont les supports d’investissement disponibles ?

Avec le nouveau plan épargne retraite (PER), les épargnants ont accès à une variété de supports d’investissement assez intéressante. Les assurés ont alors le choix entre investir sur un fonds en euros qui garanti le capital ou investir sur un support en unités de compte un peu plus risqués, mais plus intéressant d’un point de vue rémunérateur.

 

Supports sur lesquels il est possible d'investir.
Supports sur lesquels il est possible d’investir.

 

Il est donc possible, grâce à son PER, de procéder à un investissement sur des actions, l’obligataire ou encore l’immobilier.

 

Investir sur du fonds en euros

Un investissement plus sûr qui garantit le capital

En privilégiant un investissement sur le fonds en euros, l’épargnant a confié ses fonds à l’assureur ou à un gestionnaire de fonds. L’assureur ou le gestionnaire a de ce fait pour but d’investir ce capital sur les différents marchés financiers (les plus porteurs) et ainsi faire fructifier les fonds en faveur de l’épargnant.

Les fonds placés sur ce support bénéficient cependant d’une garantie en capital. On entend par là que l’épargnant ne sera jamais perdant en ce qui concerne son argent, mais également que les intérêts qui seront générés tous les ans grâce à son investissement seront acquis de manière définitive. On parle alors ici d’un effet « cliquet », qui se traduit par l’impossibilité d’un retour en arrière une fois qu’un certain niveau est dépassé. Ici, ce sont les intérêts qui sont garantis.

Toutefois, le gestionnaire de fonds est ainsi, bien sûr, contraint à rester relativement prudent lorsqu’il investit sur les différents marchés, et il doit tout de même veiller à investir massivement dans des produits financiers pouvant être moins rémunérateurs, mais aussi très sûrs pour l’investisseur.

 

La rémunération nette

De façon générale, les fonds en euros sont engagés à partir du début de l’année, sur ce qu’on appelle un « taux minimum garanti ». Cela signifie que les fonds sont engagés sur la rémunération minimale que peuvent attendre les investisseurs d’ici à l’échéance de l’investissement.

Contrairement à un grand nombre d’autres livrets d’épargne au sein desquels les intérêts sont calculés par quinzaine pour être ensuite reversés au 1er janvier, le taux minimum garanti est alors crédité tous les jours et en temps réel sur les supports du fonds en euros.

Il faut également savoir qu’en cas d’une performance supérieure au taux minimum garanti, l’épargnant bénéficiera d’une rémunération complémentaire que l’on nomme « participation aux bénéfices » est qui sera ensuite reversée au début du prochain investissement.

Vous pouvez en apprendre davantage sur le fonds en euros en parcourant notre étude.

 

Investir sur du fonds en unités de compte

La composition des fonds en unités de compte

En ce qui concerne les contrats avec des supports en unités de compte, il faut garder en tête que les prélèvements sociaux ne seront appliqués que si l’épargnant demande le rachat de son contrat. Contrairement aux contrats dont les supports se jouent le fonds en euros et pour lesquels les fonds sont captés tous les ans.

À l’inverse des fonds en euros qui affichent un résultat qui sera exprimé en euros, les fonds en unités de compte offrent la possibilité à l’épargnant de procéder à des investissements au sein de parts de différents produits sur les marchés financiers.

Attention, il faut toujours garder à l’esprit que ce sont uniquement les parts détenues par la personne titulaire du contrat qui sont garanties par l’assureur.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les unités de compte, nous vous recommandons de lire notre étude sur le sujet.

 

Pour conclure, le meilleur moyen de choisir les bons supports d’investissement reste celui de l’accompagnement personnalisé. Il est en effet important de déterminer les supports en fonction de la situation de l’épargnant et ainsi lui permettre d’être gagnant tout au long de la période d’épargne.

Pour en apprendre davantage et être aiguillé vers les supports les plus adaptés, vous pouvez dès à présent prendre contact avec l’un de nos conseillers via l’onglet « souscrire ». Vous serez recontacté rapidement afin de découvrir les solutions de placement les plus adaptées à votre situation et à vos projets.

Faut-il préparer sa retraite ?

Le financement des retraites peut se concevoir de deux manières :

  • L’une est fondée sur la solidarité entre les générations,
  • L’autre est fondée sur l’épargne individuelle.

 

 

Le régime de base

 

Le système de base par répartition

La retraite par répartition fonctionne sur la redistribution : les cotisations versées par les actifs actuels sont immédiatement reversés et réparties entre les retraités d’aujourd’hui.

Les générations futures remplaceront alors les actifs actuels lorsque ces derniers seront en âge de prendre leur retraite. Ce système repose donc sur un principe fort de solidarité entre les assurés, mais surtout entre les générations.

Toutefois, l’efficacité de ce système repose sur le renouvellent des générations actives. De ce fait, un déséquilibre démographique ou économique (chômage) entraîne inévitablement un déséquilibre financier.

La situation actuelle en est le parfait exemple, puisque nous sommes confrontés à un double phénomène : une hausse du chômage et une baisse du nombre d’actifs alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter du fait de l’allongement de la durée de vie.

Le système de retraite obligatoire est donc instauré en France. Néanmoins, les Français sont de plus en plus encouragés à se constituer un revenu complémentaire via l’épargne volontaire, et ce, par le biais de mécanismes facultatifs de retraite par capitalisation.

 

Un financement essentiellement assuré par des cotisations assises sur les revenus du travail

Les retraites sont essentiellement financées par des cotisations sociales versées par l’assuré et, le cas échéant, par son employeur. Elles reposent en grande partie sur les revenus du travail (salaires, traitements, salaires, revenus professionnels).

Cependant, plusieurs régimes sont financés pour partie par le budget de l’État (et de ce fait par l’impôt), tels que le régime agricole ou celui des agents de l’État. Ces cotisations représentent souvent un pourcentage très élevé prélevé sur les revenus d’activité. Afin de ne pas engendrer des contestations qui seraient susceptibles de mettre à mal ce système de répartition, le pourcentage soumis doit être accepté par le plus grands nombres possible.

 

Le régime complémentaire obligatoire

Les régimes complémentaires originellement crées pour les seuls cadres, puis élargis à l’ensemble des assurés, ont pour but de compléter les pensions servies par les caisses de retraite de base. Ces régimes sont multiples et concernent les mêmes assurés que ceux du régime de base. À titre d’exemple, pour les salariés, le régime de base et le régime complémentaire sont gérés par deux organismes distinct (par exemple, la CNAV et une caisse ARRCO), voire trois pour les cadres (avec la caisse AGIRC). Pour les non-salariés, la même caisse gère souvent le régime de base et le régime complémentaire.

 

 

L’épargne retraite individuelle

 

Comme nous l’avons vu ci-dessus, un assuré est affilié au régime de base de la retraite. À côté de cette couverture, il existe des régimes facultatifs vers lesquels les Français se tournent de plus en plus, encouragés par les mesures fiscales, mais aussi par la prise de conscience de l’avenir incertain du système de retraite par répartition.

La loi de novembre 2010 est venue consacrer cette nécessité d’intervenir pour assurer ce besoin de retraite complémentaire et apporte désormais une définition de l’épargne retraite : « L’épargne retraite, qui vise à compléter les pensions dues au titre des régimes de retraite par répartition légalement obligatoires, permet de disposer, à partir du départ à la retraite, de ressources provenant d’une épargne constituée individuellement ou collectivement à partir de versements sur une base volontaire ou obligatoire, réalisés à titre privé ou lors de l’activité professionnelle ».
Nous verrons donc l’épargne individuelle dont les assurés peuvent bénéficier afin de se constituer un revenu complémentaire pour leur retraite.

L’ensemble des produits qui la compose a fait l’objet d’une refonte globale au titre de la loi PACTE en 2019. En effet jusqu’à présent, le marché de l’épargne retraite individuelle proposait plusieurs solutions :

La réforme de la loi Pacte sur les solutions retraites individuelles
La réforme de la loi Pacte sur les solutions retraites individuelles

 

  • Les contrats « Madelin »
  • Le PERP

Ces deux solutions ne sont plus commercialisées et sont remplacées par le nouveau PER Individuel ou PERIN.

 

Le PERIN ou plan-épargne retraite Individuel : Qu’est-ce que c’est ?

Les mêmes bases que les anciennes solutions retraite individuelle

Ce nouveau contrat conserve les grands principes des précédents :

  • Possibilité de déduire de ses revenus imposables les versements effectués sur votre PERIN, dans des limites qui restent propres à chaque statut professionnel.
  • Constitution d’une épargne durant l’activité professionnelle afin d’obtenir des revenus complémentaires à la liquidation des droits à la retraite.
  • Épargne bloquée durant la phase d’épargne, sauf cas exceptionnels (épuisements des droits aux allocations chômage ; la cessation de l’activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire ; une invalidité de l’assuré, du conjoint et/ou d’un enfant à charge ; un surendettement ; le décès du conjoint ou du partenaire de Pacs.)

 

Les nouveautés apportées par le PERIN

Au-delà de ces règles conservées, certaines dispositions sont nouvelles et s’articulent autour des grands principes suivants :

  • Développer la portabilité de tous ces produits (anciens et nouveaux) en autorisant les transferts de l’épargne sur un seul plan.
  • Offrir aux assurés la possibilité d’un dénouement en capital total sur les sommes issues de versements volontaires, de l’intéressement ou de la participation au moment du départ à la retraite, mais aussi à tout moment dans le cas de l’acquisition de sa résidence principale.
  • Généraliser la gestion pilotée à l’ensemble des produits. Cette gestion adapte l’épargne au profil de risque : investissement significatif en actions au début de carrière, puis sécurisation progressive à l’approche de la retraite.

Envie d’en savoir plus sur le PER ? Nous vous invitions à vous rendre sur nos articles traitant de chacun des points listés ci-dessus.

 

Qu’est-ce que nous vous conseillons pour votre retraite ?

 

Nous avons abordé ci-dessus le risque et l’incertitude que connait le système de base de répartition des retraites. Ainsi afin de vous assurer une retraite sécurisée nous vous conseillons fortement de préparer votre retraite en souscrivant à un régime facultatif dans le but de vous constituer un revenu complémentaire.

Et pour ce faire le PER Individuel est à votre disposition !

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les différentes caractéristiques du PER, nos conseillers sont à votre disposition, afin de prendre rendez-vous avec l’un d’entre eux nous vous invitons à cliquer sur l’onglet « souscrire ».

Info Loi Pacte

Une bonne résolution cette année ? Souscrivez a un plan d'épargne retraite MAINTENANT et réduisez vos impôts en 2025 !!

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