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Les avantages de la prévoyance pour les TNS

Quoi de pire qu’un cordonnier mal chaussé ?

C’est un peu la même chose qu’un médecin avec une mauvaise couverture sociale (maladie, invalidité, santé, décès). Les travailleurs non-salariés tels que les avocats, les médecins ou les chefs d’entreprise ont une protection sociale assez faible en cas de risques. Pour information, un travailleur non-salarié est une personne qui n’a pas la même protection qu’une personne ayant le statut de salarié.

Nous allons analyser à travers cet article la prévoyance et ses avantages pour les TNS (travailleurs non salariés)

Mais avant cela un petit point sur la prévoyance obligatoire de la sécurité sociale et sur la prévoyance complémentaire des indépendants :

 

artisans commerçant professions libérales prévoyance

 

Noté qu’en cas de décès, le montant du capital versé au bénéficiaire du défunt varie en fonction de la caisse de régime obligatoire auquel l’indépendant était affilié.

La prévoyance

Se protéger et veiller au confort financier de ses proches est l’essence même d’un contrat de prévoyance. Son utilité se révèle en cas d’arrêt de travail, d’invalidité permanente, totale ou partielle et de décès.

La prévoyance vient en complément des prestations versées par le Régime Obligatoire. En tant que travailleur non salarié, vous devez y souscrire de vous-même ou vous faire accompagner par un expert de la gestion de patrimoine.

Savez-vous que moins de la moitié des TNS ne sont pas couverts ?

Aujourd’hui, il y a 6 travailleurs non-salariés sur 10 qui pensent que leur activité professionnelle est encore plus imprévisible depuis la crise sanitaire. En ce sens, il est peut-être temps de réfléchir à vous protéger ainsi que votre famille. 90% des chefs d’entreprise accordent plus d’importance aux contrats de protection sociale à l’heure actuelle qu’avant la pandémie pour sécuriser leurs revenus, et ils ont bien raison !

Cette adhésion n’est pas obligatoire, mais comme vous l’aurez compris, elle est vivement recommandée pour vous éviter de perdre plus de la moitié de vos revenus en cas de problème de santé… Et donc de vous retrouver dans une situation plus que délicate lorsqu’un risque arrive.

L’objectif ici sera de maintenir vos revenus et protéger votre famille. En cas d’arrêt de travail, les indemnités journalières des régimes obligatoires sont très faibles et si vous tombez en invalidité, la rente versée ne permet pas de conserver votre niveau de vie.

Attention toutefois, dans certains contrats de prévoyance, le calcul de la rente d’invalidité ne tient compte que de votre incapacité physique et non celle qui vous permet encore d’exercer correctement votre profession. Prenons l’exemple d’un webmaster qui perd l’usage de son index. La sécurité social indique une invalidité au taux de 8%. Si dans son contrat la rente d’invalidité se débloque à partir de 33%, il ne sera pas indemniser bien qu’il ne puisse pas continuer à remplir pleinement ses fonctions.

Nos experts restent joignables pour toutes questions sur le sujet.

Les avantages de la prévoyance pour les TNS

La protection

En cas de maladie grave, c’est une partie de vos revenus qui se perd et lorsque le pire arrive, ce sont vos proches qui se retrouvent exposer à de très grandes difficultés financières. Avec une bonne protection sociale, vos proches peuvent percevoir jusqu’à 8 fois vos revenus d’activités en capitaux décès avec différentes rentes (conjoint, éducation).

En effet, une rente éducation existe et permettra à vos enfants de continuer leurs études jusqu’à leur 18 ans (ou 25 ans s’ils continuent leurs études).

Par exemple, Marc est un chef d’entreprise de 42 ans et père de 3 enfants. Son bénéfice Industriel et Commercial (BIC) s’élève à 80 000€ ces 2 dernières années. Le RSI (Régime obligatoire) versera 9 000€ en cas de décès. Grâce à sa prévoyance, le capital décès complémentaire peut représenter son revenu professionnel X8 !

Prévoir l’imprévisible, c’est la définition même de la prévoyance.

Les avantages fiscaux

Les cotisations sont déductibles de votre revenu professionnel imposable avec la fiscalité de la loi Madelin. Le plafond s’élève à 3.75% de votre revenu + 7% du plafond annuel de la sécurité social (41 136€), soit 2 879,52€ dans une limite de 3% de 8 fois le PASS (9 872,64€).

Prenons l’exemple de Julie. Jeune consultante digitale indépendante de 31 ans qui gagne 31 000€/an.  Le bénéfice imposable de 3.75% appliqué à son revenu annuel donne 1162.5. Ce montant est ensuite additionné à la majoration du PASS à 7%, ce qui nous donne 2879.52.

1162.5+2879.52 =  4042.02 soit par mois 336.84€.

Pour résumer, Julie peut déduire 336.84€ de ses cotisations prévoyance par mois. À ce niveau de cotisation, ses garanties sont prémiums. Elle sera donc très bien protégée.

 

L’idéal avant de souscrire à une prévoyance serait de vérifier les carences de votre régime obligatoire. Vous complèterez ainsi la couverture manquante afin d’être en capacité de percevoir un revenu de remplacement en cas d’accident, de maladie, d’invalidité ou décès.

En conclusion, nous confirmons le fait que chaque TNS sans exception devrait bénéficier d’un conseil personnalisé pour mettre en place un contrat de prévoyance. Votre activité et votre vie sont exposées quotidiennement à des risques qui peuvent du jour au lendemain transformer votre vie.

Prenez tout simplement les précautions nécessaires pour continuer malgré tout à avoir une vie normale et ne pas remettre en question vos projets d’avenir.

InfoLoiPacte vous informe et vous protège. Contactez immédiatement notre équipe d’experts. Ils se tiennent à votre disposition pour sécuriser vos revenus professionnels ainsi que votre niveau de vie.

Ouvrir un PER, comment ça marche ?

La grande majorité des actifs en France se demandent comment préparer leur retraite et surtout quel système d’épargne utiliser. Bien qu’il existe aujourd’hui un grand nombre de moyens afin de se constituer une épargne, le Plan épargne retraite séduit et convainc, depuis sa mise en place le 1er octobre 2019, environ de 32% des actifs français non retraités. Nous allons donc voir dans cette étude la façon de procéder pour ouvrir un Plan d’Épargne Retraite, il faut savoir comment s’y prendre.

 

Le PER pour qui ?

Le nouveau Plan d’épargne retraite est une d’épargne sur le long terme mis à disposition de tous. Quand nous disons « à disposition de tous », nous prenons en compte :

  • Les salariés ;
  • Les travailleurs non-salariés (TNS) ;
  • Les personnes actuellement à la recherche d’un emploi.

Ce nouveau contrat retraite est accessible, sans conditions d’âge ni de revenus, pour les actifs qui résident fiscalement en France.
Vous avez la possibilité de découvrir l’ensemble des contrats sur le marché en utilisant notre comparateur PER.

 

Qui commercialise le PER ?

Le PER est proposé par différents acteurs, notamment :

 

Les acteurs qui commercialisent le PER.
Les acteurs qui commercialisent le PER.

 

En effet, depuis le vote de la loi PACTE, les contrats PER peuvent être commercialisés par des gestionnaires actifs comme Carmignac, Rothschild, Mandarine ou encore DNCA entre autres, ce qui n’était pas le cas avec des contrats tels que le PERP ou le contrat Madelin.
Si l’on se penche sur le PER bancaire ou compte titres, ainsi que sur le PER assurance, nous pouvons noter que ces contrats retraite permettent aux titulaires de bénéficier d’avantages fiscaux plutôt similaire. De plus, les sommes accumulées peuvent faire l’objet du même type de liquidation, néanmoins il existe des différences qu’il faut connaître.
Tout d’abord, il est important de noter que le PER bancaire ou Compte-titres, à l’inverse du PER assurance, n’offre pas d’accès aux fonds en euros garantis.
Puis, si le souscripteur venait à décéder avant d’avoir entamé la liquidation de son PER bancaire, il faut savoir que les sommes investies seront alors reversées sur le principe de la succession. Les sommes seront ainsi directement reversées aux héritiers du souscripteur.
Et à l’inverse, les sommes placées sur un contrat PER assurances seront reversées uniquement à des bénéficiaires désignés par le souscripteur lors de la signature du contrat.

 

Quelle procédure pour ouvrir un PER ?

Avant de se lancer dans l’ouverture d’un PER, il a quelques étapes à suivre :

  • Analyser les frais chez les différents acteurs ;
  • Prendre en compte la qualité et la quantité des supports ;
  • Favoriser les contrats plus flexibles qui prennent en compte les aléas de la vie ;
  • Prendre en compte les avantages ;
  • Prêter attention aux options utiles.

 

Dans un premier temps, il est essentiel de se renseigner sur les frais de contrats proposés par chaque organisme. On comprend ici les frais d’entrée, les frais courants, les frais de gestion, les frais d’arbitrage, frais de sortie ou d’arrérages, ou encore frais de transfert. Bien évidemment, l’ensemble de ces frais mis bout à bout peuvent avoir un impact sur le rendement du contrat et par conséquent coûter plus ou moins cher.

Vous pouvez en apprendre plus sur les frais des contrats PER en utilisant notre comparateur PER.

Ensuite, même si un contrat à moindres frais est toujours plus attirant, il ne faut pas non plus négliger la qualité de l’offre proposée, car cela doit être un placement intelligent et performant. Afin de déterminer le meilleur contrat, il faut connaître ses besoins dans le but de choisir un support adapté entre fonds en euros, capital garantit et unité de compte.

Le nouveau PER permet aux souscripteurs de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. Néanmoins, cet avantage se doit d’être entretenu puis maximisé. En sachant que selon le contrat, les conditions de liquidation sont parfois très variables. Ainsi, il faut, afin de s’assurer de ne pas avoir de mauvaises surprises lors de la liquidation, impérativement connaître les conditions de déblocage avant de signer.

Si le souscripteur vient à décéder avant d’avoir liquidé les fonds qu’il a épargnés, il faut garder en tête que les assurances sont les seules à proposer des contrats avec un régime de succession avantageux. De plus, il existe ce qu’on appelle la garantie plancher, celle-ci ayant pour objectif la mise à l’abri des proches du souscripteur. Cette garantie plancher assure ainsi le versement du capital généré sur le contrat aux héritiers.

Enfin, comme les autres contrats retraite, les contrats PER ont la possibilité d’être complétés par différentes options suivant les organismes qui les commercialise. Les options qui sont mises en place peuvent alors être liées aux cotisations ou permettre au titulaire du contrat de se constituer un capital plus important et ainsi bénéficier d’une rente plus intéressante une fois arrivé à la retraite.

 

En conclusion, le PER est un produit d’épargne sur le long terme, qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux et qui garanti une certaine sécurité financière.

 

Des questions restent en suspens ? Nous vous invitons vivement à vous rapprocher d’un de nos conseillers en vous rendant dans l’onglet « souscrire » dans le menu. Vous serez recontacté dans les plus brefs délais afin de vous présenter les meilleures options de placement.

L’épargne salariale un si bon produit ?

Dans l’article précédent, nous vous apportions, des explications concernant l’épargne salariale. Dans cette rubrique vous allez apprendre comment gérer votre épargne.

L’épargne salariale un si bon produit ?

Dans le précédent article nous vous expliquions ce qu’était l’épargne salariale. Aujourd’hui abordons les quelques faiblesses de cette dernière.

En effet, l’épargne salariale pâtit aujourd’hui de certaines faiblesses. Trois s’en détachent pour être exacte mais n’en sont pas des moindres.

  • Un manque de souplesse.
  • L’empilement des frais.
  • L’insuffisance d’accompagnement pour gérer les fonds proposés dans les plans.

L’épargne salariale n’est pas très souple, on s’explique. L’épargnant se verra offrir 15 jours de réflexion pour récupérer les sommes reçues, ou alors, les reverser sur ses plans (PEE et/ou PERCO).

Dans le cas où l’épargnant n’aura pas donné de réponse, l’argent sera automatiquement placé sur le PEE et/ou son PERCO si ce dernier en détient un, alors répartie de part égale.

Par ailleurs, le salarié dispose néanmoins d’un ultime recours. Une ordonnance du 24 juillet 2019 précise que «  les sommes issues de la participation affectées par défaut à un PER d’entreprise peuvent être liquidées dans le mois suivant la notification à l’épargnant ». Mais cette mesure exclut les anciens PERCO.

Et vous l’aurez bien compris, dans la rubrique précédente, les fonds sont bloqués jusqu’au départ en retraite, avec quelques rares possibilités de déblocage avancé.

 

Des frais à n’en plus finir

L’épargne salariale peut vous faire gagner de l’argent mais peut aussi apporter un empilement de frais.

Les frais de tenue de compte, les frais d’entrée et de gestion des fonds ou encore les frais d’arbitrage, les frais sur versement, les frais de fractionnement…

Suivant si vous êtes toujours en poste dans l’entreprise, ou si vous avez quitté celle-ci les frais ne seront pas les mêmes.

Par exemple, les frais d’entrée, si vous êtes en poste dans l’entreprise, ils s’élèveront jusqu’à 4% selon les fonds. Par ailleurs, ils peuvent être pris en charge par l’employeur. Il faut noter que rien ne l’y oblige. Et vous l’aurez compris dans le cas où vous avez quitté votre poste, ces frais seront fatalement à votre charge.

 

Un manque criant de conseil 

Opinionway a réalisé une enquête en février 2020 pour l’Autorité des Marchés Financiers et l’Association Française de la Gestion financière, qui dit que si la grande majorité des détenteurs de plan jugent ces dispositifs intéressants, ils sont plus de la moitié (55%) à réclamer d’avantage d’accompagnement.

En effet, la dimension de conseil en épargne salariale se limite encore parfois à une simple plaquette informant le salarié du niveau de risque associé à son placement.

Cependant en période de crise, notamment celle du COVID-19, les besoins de conseil se font plus criant.

Durant le confinement beaucoup d’épargnants se sont vu impuissants face à l’effondrement de leurs investissements en épargne mais aussi, la peur de perdre leur emploi.

 

Comment pallier ce manque de conseil ?

Un conseiller en gestion de patrimoine vous apportera des conseils et des solutions les plus adaptés à votre situation.

Collaborer avec un conseiller en gestion de patrimoine vous permet de garder le contrôle et une visibilité de vos comptes.

 

Rapprochez-vous d’un conseiller en gestion de patrimoine qui saura faire un bilan de votre situation et vous proposer les solutions adaptées.

Pour recevoir toutes les informations nécessaires nous vous invitons à remplir le formulaire en bas à droite de votre écran.

Tout savoir sur l’épargne salariale

Nous vous expliquons ici ce qu’est l’épargne salariale, son fonctionnement, son intérêt ainsi que les avantages qui en émanent.

Qu’est-ce que c’est ?

Il est question ici d’un dispositif d’épargne collectif proposé par certaines entreprises. L’employeur, s’il le veut, verse à chaque salarié une prime représentant une partie de ses bénéfices. Il s’agit d’une prime de participation et une autre prime liée à la performance de l’entreprise. Le salarié va se voir offrir deux choix. Dans un premier cas de figure, le salarié pourra toucher directement cette ou ces primes alors que dans le second cas le salarié pourra les placer sur le fameux plan d’épargne salariale.

Avec cette épargne, l’entreprise aide ses salariés à se constituer un capital bien utile pour la réalisation de certains projets, comme l’acquisition d’une résidence principale ou bien de préparer leur retraite.

 

Comment ça fonctionne ?

Le fonctionnement est très simple. Grâce à son employeur le salarié va pouvoir verser les primes de participation et / ou d’intéressement dans son plan épargne entreprise. (On parle ici de PEE). Et / ou alors dans son PERCO, plan épargne retraite collectif.

Si l’entreprise atteint ses objectifs et qu’elle fait des bénéfices, elle peut alors en faire bénéficie à ses salariés.

Les sommes versées dans le PEE sont disponibles au bout de 5 ans. Alors que pour le PERCO, elles le deviennent dès le départ à la retraite.

Le salarié n’aura alors qu’à choisir les supports de placements qui correspondront aux objectifs de son épargne et pourra étoffer son épargne en faisant des versements volontaires (on en parlera plus en détail dans un prochain article).

Les salariés vont être motivés par l’entreprise en y ajoutant des abondements complémentaires si elle en fait le choix.

Bien évidemment le salarié y gagne, ces sommes ne sont pas imposables sur le revenu lorsqu’elles sont investis en PEE ou en PERCO. De plus, le salarié peut utiliser son épargne salariale pour concrétiser des projets avant le terme des 5 ans ou avant sa retraite, un article y sera dédié prochainement.

 

Et dans le détail ?  

Pour résumer, le plan d’épargne retraite collectif ou plus communément appelé un PERCO, est un outil d’épargne destiné à la préparation de votre retraite. Les sommes investies sont bloquées jusqu’à la retraite. Cependant, il s’agit du seul dispositif qui permet de récupérer à terme, l’épargne sous forme de capital défiscalisé et / ou en rente.

Grâce à cet outil d’épargne vous allez pouvoir financer vos projets à court et moyen terme, compléter vos revenus au moment de la retraite ainsi que vous protéger financièrement grâce à cette épargne supplémentaire mais aussi renforcer votre pouvoir d’achat.

Vous l’aurez compris, le PERCO  vous offre des avantages et pas des moindres. Si l’on verse une somme sur l’épargne salariale et que le contrat d’épargne salariale de l’entreprise le prévoit, celle-ci peut verser une somme complémentaire pouvant aller jusqu’à 300% du versement initial. Ainsi qu’une exonération d’impôts sur le revenu.

 

Quand récupérer son capital ?

L’épargne salariale est légalement bloquée 5 ans, comme vous l’aurez compris. Dans le cas où elle est investie dans un PEE alors que pour un PERCO jusqu’à la retraite.

Cependant, cette épargne salariale est aussi présente pour vous aider pour certains évènements importants de votre vie. Par là on entend, un mariage, une création d’entreprise, l’acquisition d’une résidence principale ou encore pour des coups durs, comme le décès du conjoint ou une cessation d’activité…

 

 

Entre avoir une bonne épargne collective et se protéger contre les aléas de la vie, il n’y a qu’un pas. Rapprochez-vous d’un conseiller en gestion de patrimoine qui saura faire un bilan de votre situation et vous proposer les solutions adaptées.

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Il est temps de faire le bilan de vos finances !

Le confinement a mis à rude épreuve les finances de beaucoup de ménage. Il a également mis en évidence l’intérêt d’avoir un patrimoine clair et structuré. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, c’est le moment de faire le bilan sur vos finances. Voici nos conseils…

Listez vos placements

La première étape est plus simple à dire qu’à faire, il faut dresser une liste de vos livrets, (même ceux dont le capital est très faible), comptes courants dormants, assurances-vie, plan d’épargnes en action (PEA) et comptes-titres. Vous devez également vous occuper de vos anciens contrats retraite qu’ils soient individuels (Perp ou Madelin, etc…) ou collectifs (Perco, Article 83, etc…).

Mettre à jour vos contrats retraite

Avec la loi Pacte les nouveaux PER ont fait leur apparition permettant de regrouper tous vos anciens contrats retraite en un seul et même PER. C’est une étape importante qui ne demande qu’une petite opération de gestion et qui vous apportent plusieurs avantages. Nous avons déjà évoqué le transfert de ces contrats retraite dans cet article.

Évaluez vos assurances-vie

L’assurance-vie est un contrat très apprécié en France qui permet de transmettre de l’argent ou de préparer un projet. Il est important de revoir ses contrats d’assurance vie pour détecter ceux qui n’ont plus d’intérêt. Clôturer les vieilles enveloppes non dotées d’avantages spécifiques ou d’atout fiscaux. Si vous êtes perdu ne vous inquiétez pas, des experts en gestion de patrimoine peuvent vous faire un bilan de votre patrimoine.

Pensez à vos investissements boursiers

Les investissements en bourse sont un moyen de développer son patrimoine. Mais pour être utile ils doivent faire l’objet d’une attention particulière. Si vous manquez de temps, vous pouvez opter pour une gestion sous mandat. Un professionnel s’occupera de piloter votre épargne afin de la faire fructifier. Si vous doutez encore, notre article sur gestion pilotée ou la délégation de gestion pourra vous aiguiller.

Faire le bilan de son patrimoine n’est pas facile et demande une certaine expertise mais il est primordial de le faire afin d’avoir une vraie vision de ses finances. Un expert en gestion de patrimoine pourra vous aider à y voir plus clair et vous proposera les solutions adaptées à votre situation, n’hésitez pas à en contacter.

Gestion pilotée ou délégation de gestion : Bien choisir pour son avenir 

La Retraite a été profondément chamboulée par la Loi Pacte, notamment avec le nouveau plan épargne retraite (PER). Ce PER permet une application de deux types de gestions bien différentes : la gestion pilotée et la délégation de gestion. Voici leurs caractéristiques.

La gestion pilotée, le mode par défaut

Pour le PER, le mode de gestion par défaut est la gestion pilotée. Les versements de l’épargnant seront affectés selon une allocation qui réduit les risques financiers progressivement. C’est une stratégie de sécurisation de l’épargne qui tient compte de l’âge de l’épargnant. Concrètement, le gestionnaire procède à des arbitrages réguliers entre les supports en Unités de Comptes (risque fort), les supports obligataires (risque modéré) et le support sécuritaire (fonds euros, risque nul). Plus l’âge de la retraite approche, plus le gestionnaire privilégiera des supports à faible risque.

L’épargnant à le choix entre 3 profils d’investissement selon le degré de risque qu’il souhaite prendre :

  • Prudent horizon retraite
  • Équilibré horizon retraite
  • Dynamique horizon retraite

 

Un conseiller en gestion de patrimoine saura vous détailler précisément les tenant et aboutissant de ces 3 profils.

Sans choix de la part de l’épargnant, c’est le profil Équilibré horizon retraite qui est mis en place.

La délégation de gestion, performance accentuée

La gestion déléguée s’appuie sur une stratégie mise en place par l’épargnant et son conseiller. L’avantage est qu’il est possible de choisir soit la sécurité, soit les revenus , soit les plus-values pour la liquidation de sa retraite. Les arbitrages se font toujours en fonction du degré de risque voulu par l’épargnant.

Il faut garder à l’esprit que l’épargne est confiée à des experts de la finance, il tiendra compte de l’évolution du marché. Les arbitrages seront plus fréquents que pour une gestion pilotée. En règle générale, la gestion déléguée offre de meilleures performances. Elle est également sujette à un risque de perte en capital en fonction du marché ; seul, l’investissement sur le long terme pourra effacer vos pertes.

Ces deux modes de gestion permettent une plus grande souplesse pour l’épargnant. Des profils et des méthodes différentes prennent mieux en compte ses caractéristiques et ses besoins. Vous pouvez vous rapprocher d’un expert en gestion de patrimoine afin qu’il vous conseille sur la meilleure marche à suivre, selon votre profil, et mettre en place une épargne-retraite efficace. 

Info Loi Pacte

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