Faut-il préparer sa retraite ?

Le financement des retraites peut se concevoir de deux manières :

  • L’une est fondée sur la solidarité entre les générations,
  • L’autre est fondée sur l’épargne individuelle.

 

Les meilleurs contrats PER retraite du marché

 

Le régime de base

 

Le système de base par répartition

La retraite par répartition fonctionne sur la redistribution : les cotisations versées par les actifs actuels sont immédiatement reversés et réparties entre les retraités d’aujourd’hui.


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Les générations futures remplaceront alors les actifs actuels lorsque ces derniers seront en âge de prendre leur retraite. Ce système repose donc sur un principe fort de solidarité entre les assurés, mais surtout entre les générations.

Toutefois, l’efficacité de ce système repose sur le renouvellent des générations actives. De ce fait, un déséquilibre démographique ou économique (chômage) entraîne inévitablement un déséquilibre financier.

La situation actuelle en est le parfait exemple, puisque nous sommes confrontés à un double phénomène : une hausse du chômage et une baisse du nombre d’actifs alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter du fait de l’allongement de la durée de vie.

Le système de retraite obligatoire est donc instauré en France. Néanmoins, les Français sont de plus en plus encouragés à se constituer un revenu complémentaire via l’épargne volontaire, et ce, par le biais de mécanismes facultatifs de retraite par capitalisation.

 

Un financement essentiellement assuré par des cotisations assises sur les revenus du travail

Les retraites sont essentiellement financées par des cotisations sociales versées par l’assuré et, le cas échéant, par son employeur. Elles reposent en grande partie sur les revenus du travail (salaires, traitements, salaires, revenus professionnels).

Cependant, plusieurs régimes sont financés pour partie par le budget de l’État (et de ce fait par l’impôt), tels que le régime agricole ou celui des agents de l’État. Ces cotisations représentent souvent un pourcentage très élevé prélevé sur les revenus d’activité. Afin de ne pas engendrer des contestations qui seraient susceptibles de mettre à mal ce système de répartition, le pourcentage soumis doit être accepté par le plus grands nombres possible.

 

Le régime complémentaire obligatoire

Les régimes complémentaires originellement crées pour les seuls cadres, puis élargis à l’ensemble des assurés, ont pour but de compléter les pensions servies par les caisses de retraite de base. Ces régimes sont multiples et concernent les mêmes assurés que ceux du régime de base. À titre d’exemple, pour les salariés, le régime de base et le régime complémentaire sont gérés par deux organismes distinct (par exemple, la CNAV et une caisse ARRCO), voire trois pour les cadres (avec la caisse AGIRC). Pour les non-salariés, la même caisse gère souvent le régime de base et le régime complémentaire.

 

 

L’épargne retraite individuelle

 

Comme nous l’avons vu ci-dessus, un assuré est affilié au régime de base de la retraite. À côté de cette couverture, il existe des régimes facultatifs vers lesquels les Français se tournent de plus en plus, encouragés par les mesures fiscales, mais aussi par la prise de conscience de l’avenir incertain du système de retraite par répartition.

La loi de novembre 2010 est venue consacrer cette nécessité d’intervenir pour assurer ce besoin de retraite complémentaire et apporte désormais une définition de l’épargne retraite : « L’épargne retraite, qui vise à compléter les pensions dues au titre des régimes de retraite par répartition légalement obligatoires, permet de disposer, à partir du départ à la retraite, de ressources provenant d’une épargne constituée individuellement ou collectivement à partir de versements sur une base volontaire ou obligatoire, réalisés à titre privé ou lors de l’activité professionnelle ».
Nous verrons donc l’épargne individuelle dont les assurés peuvent bénéficier afin de se constituer un revenu complémentaire pour leur retraite.

L’ensemble des produits qui la compose a fait l’objet d’une refonte globale au titre de la loi PACTE en 2019. En effet jusqu’à présent, le marché de l’épargne retraite individuelle proposait plusieurs solutions :

La réforme de la loi Pacte sur les solutions retraites individuelles
La réforme de la loi Pacte sur les solutions retraites individuelles

 

  • Les contrats « Madelin »
  • Le PERP

Ces deux solutions ne sont plus commercialisées et sont remplacées par le nouveau PER Individuel ou PERIN.

 

Le PERIN ou plan-épargne retraite Individuel : Qu’est-ce que c’est ?

Les mêmes bases que les anciennes solutions retraite individuelle

Ce nouveau contrat conserve les grands principes des précédents :

  • Possibilité de déduire de ses revenus imposables les versements effectués sur votre PERIN, dans des limites qui restent propres à chaque statut professionnel.
  • Constitution d’une épargne durant l’activité professionnelle afin d’obtenir des revenus complémentaires à la liquidation des droits à la retraite.
  • Épargne bloquée durant la phase d’épargne, sauf cas exceptionnels (épuisements des droits aux allocations chômage ; la cessation de l’activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire ; une invalidité de l’assuré, du conjoint et/ou d’un enfant à charge ; un surendettement ; le décès du conjoint ou du partenaire de Pacs.)

 

Les nouveautés apportées par le PERIN

Au-delà de ces règles conservées, certaines dispositions sont nouvelles et s’articulent autour des grands principes suivants :

  • Développer la portabilité de tous ces produits (anciens et nouveaux) en autorisant les transferts de l’épargne sur un seul plan.
  • Offrir aux assurés la possibilité d’un dénouement en capital total sur les sommes issues de versements volontaires, de l’intéressement ou de la participation au moment du départ à la retraite, mais aussi à tout moment dans le cas de l’acquisition de sa résidence principale.
  • Généraliser la gestion pilotée à l’ensemble des produits. Cette gestion adapte l’épargne au profil de risque : investissement significatif en actions au début de carrière, puis sécurisation progressive à l’approche de la retraite.

Envie d’en savoir plus sur le PER ? Nous vous invitions à vous rendre sur nos articles traitant de chacun des points listés ci-dessus.

 

Qu’est-ce que nous vous conseillons pour votre retraite ?

 

Nous avons abordé ci-dessus le risque et l’incertitude que connait le système de base de répartition des retraites. Ainsi afin de vous assurer une retraite sécurisée nous vous conseillons fortement de préparer votre retraite en souscrivant à un régime facultatif dans le but de vous constituer un revenu complémentaire.

Et pour ce faire le PER Individuel est à votre disposition !

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les différentes caractéristiques du PER, nos conseillers sont à votre disposition, afin de prendre rendez-vous avec l’un d’entre eux nous vous invitons à cliquer sur l’onglet « souscrire ».